lundi, 20 avril 2020 13:25

Le bal des faux-culs

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Mike Deschamps

« Un Monde » (One World) « Ensemble à la maison » était l’évènement de ce samedi soir. Ce pur produit de « La Société du Spectacle » de Debord était parrainé par une multitude d’organisations et de personnalités dont l’artiste « Lady Gaga » [1] qui s’est déclarée elle-même dans une conférence de presse de vendredi dernier, citoyenne du monde,  tout comme l’organisation « Global Citizen » qui organisa l’évènement et qui décerna un prix en 2015 au membre permanent du Bilderberg, Henry Kissinger après l’avoir déjà invité en 2013 [2].  Bien qu’il devait s’agir de démontrer de la gratitude envers le personnel  hospitalier qui se démène pour tenter de sauver des gens, l’émission, sans surprise, fut le théâtre d’une propagande qui visait à faire la promotion du mondialisme.

Une opération « marketing » ou comment s'acheter une conscience...

C’est entre de courts reportages  montrant le personnel  hospitalier, et des performances artistiques que se sont glissés çà et là, des discours de personnalités imprégnées de l’idéologie mondialiste. C’est ainsi que l’on a pu entendre les discours  des bilderbergers de  1994 et 2010, Bill Gates  et António Guterres [3], ceux de  Laura Bush (femme du « Skulls and Bones » George W. Bush) et de Michelle Obama, ou bien encore celui de Oprah Winfrey.  Certains ont même profité de l’occasion pour redorer leur blason.  C’est ainsi qu’on apprend que la Fondation Rockefeller, dont la dynastie familiale est accusée de vouloir instaurer une gouvernance mondiale, d’avoir financé les programmes d'avortement en Europe [4], ou d’avoir collaboré avec le Reich durant la seconde guerre mondiale en vendant du pétrole à l’ennemi  [5] et j’en passe, aide le peuple . On y apprend aussi qu’Apple, dont les produits sont fabriqués dans des usines en Asie souvent par des enfants, aurait une éthique. Même chose pour  IBM qui s’occupait de la mise en place d’un système  de  gestion des camps de concentration en Allemagne pendant la 2eme guerre mondiale [6].  Pareil pour Coca-Cola qui est accusé de sous-payer et de monopoliser des réserves d’eau douce au Mexique. L’OMS a le droit aussi a sa part du gâteau dans cette operating « marketing ».

Au-delà des performances artistiques, et des reportages qui suscitaient des émotions chez les téléspectateurs samedi soir, c’est toute une propagande en faveur du mondialisme qui a été diffusée. Le message était clair : à des problèmes globaux, la réponse doit être globale. Voilà quelle a été la tactique des apprentis sorciers du mondialisme : arracher quelques larmes aux téléspectateurs en vendant l’idéologie mondialiste. One World était donc un évènement politique et idéologique se cachant derrière un évènement artistique.

Les mondialistes ne manquent pas d’idées pour vendre leur salade. Gageons qu'avec ce genre d'évènement, l’idée d’une gouvernance mondiale fera son chemin dans l’esprit des peuples du monde dans les mois à venir…

[1] On apprend dans un point de presse le 17 avril dernier que la mère de Lady Gaga, Cynthia Germanotta, fondatrice de l’organisation « United for Global Mental Health initiative » est nommée « ambassadrice de bonne volonté » en 2019 par l’OMS. On comprend mieux pourquoi Tedros Adhanom Ghebreyesus avait qualifiée Lady Gaga, vendredi dernier, de « superstar ». C’est d’ailleurs dans cette conférence de presse que Tedros Adhanom Ghebreyesus a confirmé que Bill Gates s’occupait de prévenir une autre pandémie en se penchant sur une solution vaccinale.

[2] https://www.atlanticcouncil.org/resources/the-hon-henry-kissinger-2015-global-citizen-award/

[3] https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Bilderberg_participants

[4]  « L’affaire Rockefeller – L’Europe occidentale en danger » de  E. Tremblay aux éditions Aid-Press

[5] « Le festin du Reich: Le pillage de la France occupée 1940-1945 » par Fabrizio Calvi  et Marc J. Masurovsky aux éditions Fayard

[6] « IBM et l'Holocauste. L'alliance stratégique entre l'Allemagne nazie et la plus puissante multinationale américaine » d’Edward Blake aux éditions Robert Laffont

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