mardi, 24 septembre 2019 09:50

Greta Thunberg face aux pantins de l´ONU

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Note du Bonnet : La jeune manipulée s'est retrouvée hier devant les pantins de l'ONU pour un discours larmoyant sur les enjeux climatiques spectaculaires. Réchauffement naturel ou pas, on ne peut ignorer les dégâts causés par la société de la marchandise sur l'environnement. Greta Thunberg a au moins compris quelque chose : ceux qui dirigent le monde ne sont intéressés que par une "croissance économique éternelle" moteur du Capital. Ce qu'elle ignore, car elle n'a ni la culture ni le recul nécessaire, c'est que rien ne peut changer en continuant à utiliser le même mode de production. Un changement implique une radicalité :

Extrait du documentaire "De la servitude moderne" : Le pillage des ressources de la planète, l’abondante production d’énergie ou de marchandises, les rejets et autres déchets de la consommation ostentatoire hypothèquent gravement les chances de survie de notre Terre et des espèces qui la peuplent. Mais pour laisser libre court au capitalisme sauvage, la croissance ne doit jamais s’arrêter. Il faut produire, produire et reproduire encore.

Et ce sont les mêmes pollueurs qui se présentent aujourd’hui comme les sauveurs potentiels de la planète. Ces imbéciles du show business subventionnés par les firmes multinationales essayent de nous convaincre qu’un simple changement de nos habitudes de vie suffirait à sauver la planète du désastre. Et pendant qu’ils nous culpabilisent, ils continuent à polluer sans cesse notre environnement et notre esprit. Ces pauvres thèses pseudo-écologiques sont reprises en cœur par tous les politiciens véreux à cours de slogan publicitaire. Mais ils se gardent bien de proposer un changement radical dans le système de production. Il s’agit comme toujours de changer quelques détails pour que tout puisse rester comme avant.

Voilà donc où se situe le problème et les conséquences possibles d'un tel discours à l'ONU : taxer les pollueurs ! Non pas les entreprises qui polluent, mais les consommateurs, ceux qui utilisent leur voiture pour aller travailler au salaire minimum pendant que des avions et surtout des bateaux du monde entier polluent. Ainsi va la taxe carbone, qui part d'une poche trouée pour arriver dans le coffre-fort du banquier qui ne manque pas d'imagination pour gagner plus d'argent.

Le discours de l'adolescente manipulée favorise donc tous ceux qui misent sur sa rentabilité monétaire et sur le marketing larmoyant (qui empêche toute réflexion rationnelle) qui a arraché des larmes de crocodiles autant chez les adeptes de Greenpeace que d’Oxfam-Québec.

Ce n'est pas tout, Greta Thunberg porte plainte  devant le Comité des Droits de l’Enfant de l’ONU, contre cinq pays, l’Argentine, le Brésil, la Turquie, mais aussi l’Allemagne et la France. Mais où sont les plus grands pollueurs dans cette plainte, la Chine, les Etats-Unis et l'Inde ? Bref, tout cela n'est pas très crédible...


« Vous n’êtes toujours pas assez matures pour voir la réalité en face », a déclaré Greta Thunberg devant des dirigeants beaucoup plus vieux qu’elle, lundi, mais qui ont encore une fois déçu par leur tiédeur au sommet de l’ONU.

La militante suédoise de 16 ans, qui sera de passage à Montréal vendredi, a livré un discours qui sonnait comme le tonnerre en ouverture du sommet de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur l’action climatique.  

« Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan [...] Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses », a-t-elle scandé, la voix tremblante de colère. 

Sur les réseaux sociaux, de nombreux détracteurs n’ont pas manqué d’accuser l’adolescente d’exagération. Mais pour Patrick Bonin, de Greenpeace, il s’agit d’un des discours les plus puissants qui ont jamais été prononcés aux Nations unies sur la question.  

« Son discours résonne dans le cœur de toutes les petites Greta du monde, et aussi des vieilles Greta comme moi », abonde Isabelle St-Germain, d’Oxfam-Québec, qui se dit émue par ces paroles après avoir elle-même milité pendant plus de 15 ans dans des groupes environnementaux. 

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