Mike Deschamps
C’est en voulant répondre à un article de Francis Dupuis-Déri publié sur le Devoir que Jean-François Lisée admet l’existence à demi-mot d’un réseau christianophobe. En effet, ce matin Le Devoir publie l’article « Comment le fléau christianophobe a englouti le Québec » [i] où Jean-François Lisée décrit l’acharnement d’un réseau de christianophie qui sévit depuis les 50 dernières années au Québec :
« Ainsi outillé, permettez-moi maintenant de vous narrer l’épouvantable période de christianophobie qui a déferlé sur le Québec depuis les années 1960. Prétendant être « laïques » et s’inspirer des « lumières », une minorité agissante antireligieuse a infiltré des organisations politiques, comme le Parti libéral de Jean Lesage, et en a créé d’autres, comme le Parti québécois, dans le but évident de faire reculer les droits fondamentaux des chrétiens et des chrétiennes. Jusque-là, les chrétiens avaient l’entière liberté de travailler dans les services publics en portant leurs signes et vêtements religieux. En plus, à force de dévouement et de travail, ils avaient réussi à diriger la majorité des institutions d’éducation et de santé de la nation. »
[…]
« Mais les christianophobes, agissant sans le moindre respect pour les convictions des chrétiens, les ont d’abord dépouillés de leur autorité scolaire en créant — tenez-vous bien — un ministère de l’Éducation. »
Une minorité agissante antireligieuse qui a infiltré des organisations politiques ? Il est clair qu’une minorité ne peut pas infiltrer des organisations politiques sans être à la tête d’un immense réseau d’influence et de pouvoir qui lui permet d’infiltrer les institutions. Ils avaient réussi à diriger la majorité des institutions d’éducation et de santé de la nation ? On parle bien ici des progressistes des Lumières, qui par le réseau maçonnique adogmatique, vise à prendre le monopole des institutions publiques afin d’imposer sa vision libertaire. Comme en France, ce réseau influence grandement le ministère de l’Education. [ii]
Jean-François Lisée poursuit :
« Devenant de plus en plus audacieux, les christianophobes ont ensuite ravi aux chrétiens le contrôle de la majorité de leurs hôpitaux. Et ce qui est bien la preuve que, contrairement à ce qu’ils prétendaient dans leurs beaux discours, ils visaient spécifiquement les chrétiens et non l’ensemble des religions, ils ont laissé l’Hôpital général juif de Montréal conserver son caractère religieux distinct. (Preuve ultime, même le plus odieux des christianophobes, le ministre péquiste Bernard Drainville, exemptait le Jewish des effets de sa charte satanique). »
Une secte ayant comme philosophie la kabbale ne peut aller à l’encontre de ses maitres à penser, même si on sait que les institutions maçonniques comme le Grand Orient de France refusaient l’initiation des juifs à une certaine époque, ce qui fut également le cas des Illuminés de Bavière dont certains membres étaient aussi des initiés des loges françaises appartenant au Grand Orient de France.
De plus, l’histoire parle d’elle-même. La franc-maçonnerie française a cette particularité : contrairement aux obédiences anglo-saxonnes, cette dernière est adogmatique d’où le fait qu’elle soit considérée comme irrégulière par la Grande Loge Nationale d’Angleterre. En effet, le combat qu’elle mène depuis plusieurs décennies est d’ordre sociétale [vii] et son ennemi a été, est et restera l’Eglise catholique, (les loges maçonniques anglo-saxonne s’entendent à merveille avec l’Eglise protestante et anglicane) par un combat qui remonte au siècle des Lumières et qui a été a son apogée sous la Révolution Française [ii].
Lisée continue :
« Il y avait même un groupe de comiques, très justement appelés Les Cyniques, dont l’essentiel du répertoire était destiné à blasphémer et à tourner en ridicule les chrétiens et leur clergé. Ils ne sont pas allés aussi loin que d’accuser les prêtres de pratiquer la pédophilie, mais c’est tout juste. Il y a quand même des lignes à ne pas franchir.
Comment ces Cyniques furent-ils châtiés pour avoir ainsi atteint à la réputation des croyants et de leur Église ? La société d’État Radio-Canada leur a offert une émission à une heure de grande écoute. »
On reconnait là la collaboration des anglo-saxons protestants qui voient dans l’Eglise catholique un ennemi. D’ailleurs comme le soulignait très justement l’historien franc-maçon Jacques Ruelland « …les clergés des confessions protestantes appuyaient ouvertement la maçonnerie : durant tout le siècle (XVIIIe siècle), aucun blâme ne vint des clergés protestants ; de plus, leurs membres sont présents dans les loges…. » Blasphémer contre l’Eglise catholique est donc de bon augure pour le protestantisme anglo-saxon.
Puis Lisée enchaine :
« Les christianophobes sont sournois. Chaque fois qu’ils obtenaient une victoire contre les droits fondamentaux des chrétiens dans l’État, ils franchissaient un autre pas. Après les avoir expulsés des centres de décision aux ministères de la Santé et de l’Éducation, ils sont revenus à la charge dans les années 1990 pour « déconfessionnaliser » (c’est leur mot pour dire qu’ils suspendaient les droits des chrétiens) les commissions scolaires. Puis ils commirent encore un assaut dans les années 2000 pour mettre à la porte les professeurs de pastorale qui y étaient les derniers combattants de la foi chrétienne. »
Effectivement, c’est une mission du réseau maçonnique qui a commencé en France [ii] et qui s’est poursuivi au Québec par des organismes maçonniques [ii] comme le Mouvement Laïque Québécois [iii] [iv] [v], pour qui l’Eglise catholique a été pendant longtemps la tête de turque jusqu’à la venue de musulmans. Rappelez-vous de l’opposition du MLQ contre les pratiques du maire Tremblay qui consistaient à faire des prières pendant les assemblées.
Lisée finit sur cette note :
« Je ne prends qu’un exemple parmi ces hérauts braves et lucides. Camil Samson, dernier chef du grand Parti créditiste, n’hésitait pas à faire les amalgames appropriés. Il révélait notamment que les christianophobes voulaient « sortir les crucifix des écoles pour les remplacer par le sexe ». Il n’avait pas peur, lui, de comparer des pommes et des oranges. »
C’est effectivement le cas aujourd’hui. La franc-maçonnerie adogmatique appuie les cours d’éducation sexuelle afin de pervertir la jeunesse [lisez le programme vi], tout cela au nom d’une liberté de conscience.
En conclusion…
En général quand un homme politique livre le fond de sa pensée, c’est qu’il n’a plus rien à perdre et qu’il est en fin de parcours. Quoi qu’il en soit, cette réflexion ne restera pas sans suite car Lisée a toujours su s’entourer d’adeptes des Lumières dont certains ont juré fidélité au réseau maçonnique du Grand Orient du Québec pour le compte du Grand Orient de France…et certaines qui faisaient des louanges des Québécois en public, faisaient totalement le contraire en privée.
[ii] http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/index.php/dossierslbdp/item/11442
[iii] http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/index.php/video/item/1754
[iv] http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/index.php/rdp/item/20544
[v] http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/index.php/rdp/item/18079
[vi] http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/index.php/rdp/item/11914
[vii] http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/index.php/video/item/18057
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