Mike Deschamps

Alors que la grogne des Gilets Jaunes en France se fait de plus en plus ressentir, enchainant les manifestations tous les samedis depuis la mi-novembre, certains acteurs de l’ombre commencent déjà à prendre peur.

Les Gilets Jaunes évoquent souvent la haute-finance, ne serait-ce parce que le président actuel de la « Ripoublique » française, Emmanuel Macron, est un ancien de chez Rothschild. Mais un autre son de cloche commence à se faire entendre : les financiers ne seraient pas les seuls coupables de la ploutocratie. En effet, certains Gilets Jaunes ont réussi à identifier un autre ennemi du peuple : la franc-maçonnerie adogmatique et progressiste.

C’est ainsi que ceux qui se posent en éternelles victimes avaient décidé par précaution, de fermer la loge du Grand Orient de France le samedi 8 décembre dernier, après avoir reconnu quelques menaces : « Mort aux francs-maçons » avait-on pu lire au péage de Poussan à Sète, un temple a été taggé et à la Réunion, le peuple a purement et simplement demandé l'abolition de la Franc-Maçonnerie. Cette fermeture temporaire a été ordonnée alors qu’un colloque important devait avoir lieu au Temple Arthur Groussier, coorganisé par le Grand Chapitre Général du GODF, la juridiction de Rite Français et son homologue de la Grande Loge Nationale Française, le Grand Chapitre Français. C’est ce que révèle le blog maçonnique des « frères » du Grand Orient du Québec, Sous la Voûte étoilée.

On imagine déjà la réaction de certains « frères » qui doivent se demander ce qu’ils ont fait pour mériter un tel sort. Ceux qui s’ingèrent dans les affaires de l’Etat français et travaillent « pour le bien de l’humanité » devront forcément rendre des comptes. Le « frère » a-t-il sans doute oublié que le peuple ne l’a jamais mandaté pour faire avancer un agenda progressiste (laïcité, avortement, euthanasie, mariage homosexuel…etc…). Il fut un temps où le peuple français fut entrainé dans une révolte bourgeoise anticatholique et antimonarchique contre son gré et au bénéfice des « frères » La Truelle. « Liberté, Egalité, Fraternité…ou la mort » s’écrièrent-ils. Les siècles ont passé, la roue a tourné, et la peur a changé de camps…