lundi, 19 decembre 2016 08:21

Alep libérée, la plus grande défaite américaine depuis le Vietnam

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Traduction par William

Alep a été libérée après presque quatre ans d'une occupation barbare et cruelle par la soi-disant opposition syrienne. Les habitants d'Alep le célèbrent, terminée leur soumission au régime meurtrier le plus brutal imaginable.

Ce qui a vraiment fait d'Alep un tel enfer ce n’était pas les privations d'être une ville en état de siège, ni la cruauté et la barbarie des forces d'occupation, c’était le fait que nul à l’extérieur de la Syrie ne soulevait le petit doigt pour les aider. Ils n’ont reçu aucune aide, aucuns volontaires étrangers ne sont venus pour fournir une aide médicale, aucun gouvernement étranger n’a fait une seule chose pour soulager leurs souffrances.

Cependant, les médias officiels ont raconté une histoire très différente. Soir après soir, les nouvelles télévisées étaient pleines de récits de courageux travailleurs humanitaires, des médecins courageux et toutes sortes de bénévoles qui essayaient de sauver le peuple d'Alep.

Ils ont continué à nous dire que les convois d'aide affluaient dans la ville pour préserver les gens de la famine et que les ambulances transportaient les blessés vers les hôpitaux en Turquie. Tout cela était mensonge, une inversion de la réalité; les convois d'aide venaient, en réalité, fournir les forces d'occupation en armes et munitions ainsi que nourriture et autres produits essentiels.

Les ambulances ont également transporté des armes et des fournitures, les blessés qu’elles emmenaient traiter dans les hôpitaux turcs n’étaient pas des civils innocents pris entre deux feux, c’étaient des combattants « rebelles » blessés en luttant contre les forces armées syriennes légitimes et leurs alliés.

Cette utilisation de camions blancs appartenant à des ONG et des organismes d'aide et les ambulances clairement identifiées appartenant à des groupes comme le Croissant-Rouge et Médecins sans Frontières étaient un stratagème cynique pour ravitailler les forces d'occupation sans que les forces aériennes syriennes et russes ne bombardent les véhicules d'approvisionnement.

Imaginez le tollé dans les médias occidentaux si une attaque aérienne russe avait décimé un convoi de ravitaillement, ils nous auraient montré d'innombrables scènes de camions et d’ambulances brûlées tout en dénonçant la cruauté russe empêchant l'aide d'atteindre les pauvres, les innocents habitants d'Alep.

Aucune mention n’aurait été faite de la vraie raison de la frappe aérienne, pas une syllabe prononcée sur les armes et des fournitures convoyées aux forces d'occupation dans ces « convois d'aide ».

La souffrance du peuple d'Alep a été aux mains de leurs occupants, en dépit des efforts considérables déployés par les médias occidentaux à blâmer le gouvernement Assad et leurs alliés russes. En février, lorsque la libération d'Alep a commencé, Sputnik a rapporté :

« Comme toujours, les médias ont commencé à écrire à profusion sur les foules de gens fuyant les combats et l'avancée des forces gouvernementales. La seule chose manquante dans ce tableau était les images des habitants des quartiers ouest de la ville accueillant les troupes gouvernementales comme des libérateurs ».

Les reportages frauduleux des médias occidentaux eurent l'effet désiré dans les milieux gouvernementaux, comme le notait Sputnik :

« Profondément ému » par les images difusées dans les médias occidentaux, « le secrétaire d'Etat américain John Kerry a immédiatement exigé que la Russie arrête le bombardement de civils. »

Mais « la vérité, » a noté Vernochet, « est beaucoup plus prosaïque, parce que si la ville d'Alep est complètement entourée par les forces gouvernementales, le couloir rebelle d'approvisionnement avec la Turquie sera coupé. Plus précisément, [il est question de] deux routes, entre Mayer-Azaz et Andan-Alep, par lesquelles les wahhabites-salafistes reçoivent des renforts, des armes et des munitions de l'état profond turc. »

À mesure que des villes de la province d'Alep étaient libérées, leurs habitants ont décrit l'horreur qu'ils ont vécue pendant que leurs villes étaient contrôlées par « l’opposition ». Les femmes ont été forcées de se voiler ou être attachées et humiliées publiquement. Les enfants ont été assassinés, accusés d'être des « espions ».

La population civile a été privée d'aide médicale, de médicaments, d'eau et d'électricité. De nombreuses zones d'Alep ont été gardées en captivité par des groupes « d’opposition » soutenus par les États-Unis et ces groupes se sont comportés exactement comme ISIS dans leur cruauté et l'application de la loi islamique.

Les gens ont souvent été accusés de crimes qu'il n'avaient pas commis et punis par la loi islamique et la doctrine coranique; des mains ont été coupées, des gens ont été immergés dans l'huile bouillante, d'autres ont été incendiés, des femmes ont été lapidées à mort. La liste des tortures médiévales et d’horribles exécutions publiques est très longue et écœurante.

Des histoires déchirantes telle celle-ci rapportée aujourd'hui par Al-Alam transmettent quelque chose de la déchirante vérité:

« Moussa, dont l'âge ne peut être déterminé avec précision, ne se souvient pas de la vie avant la guerre. Après que toute sa famille ait été assassinée devant ses yeux, il marcha seul pendant une journée et demie avant d`être repris par la milice Liwa al Qods, qui l'a ensuite emmené au camp Neirab, une zone de sécurité désignée à Alep.

« Ils sont tous morts. Nous marchions seulement, et les terroristes ont commencé à tirer sur nous », a dit Moussa. « Nous avons commencé à courir et nous sommes arrivés à un point de contrôle, c’est là qu’ils nous ont rattrapés. Ils ont battu mes parents et m’ont dit de m’en aller ».

Moussa a dit qu'il a vu abattre ses parents avant son départ, puis a dû trouver son chemin hors de la zone de danger avec des balles volant autour de lui.

« Je marchais dans la rue, où il y avait beaucoup de corps, puis les tireurs d'élite ont commencé à tirer sur moi. J’ai couru derrière un mur et suis arrivé à un endroit où il n'y avait pas de tireurs d'élite. Puis j'ai rencontré un homme qui m'a emmené à Alep ».

En contraste frappant avec cette réalité, les médias officiels occidentaux ont continué à nous administrer un régime régulier de mensonges sur les civils tués par le « régime Assad » et des frappes aériennes meurtrières par les Russes détruisant des cibles civiles telles que les écoles et les hôpitaux. Au cours des derniers jours, cette propagande s’est encore intensifiée de sorte que maintenant on nous dit que le « régime Assad » est en train de commettre un génocide à Alep, rassemblant et massacrant des civils avec la plus grande cruauté.

Ils continuent à citer les sources très douteuses de ces rapports sans jamais se soucier d’en vérifier aucun auprès de vrais et légitimes journalistes et groupes de défense des droits de l’homme et d'aide sur le terrain à Alep.

Cette histoire publiée aujourd'hui par The Daily Beast est typique de la propagande anti-Assad jaillissant des médias occidentaux: Les derniers rebelles à Alep disent que les forces d’Assad brûlent des gens vivants

« La défense civile syrienne, ou des Casques blancs, une équipe de renommée internationale de premiers intervenants, a déclaré que plus de 90 corps de personnes présumées encore en vie sont sous les débris et que son personnel bénévole a indiqué qu'il pouvait entendre les voix des enfants pris au piège dans les décombres de leurs maisons.

Un membre du groupe à Alep a dit à al-Arabiya TV lundi soir que les hommes, les femmes et les enfants étaient blottis et en larmes dans les rues et aux portes de bâtiments vides dans les quelques quartiers qui sont restés aux mains de l'opposition. Il a décrit la situation comme désespérée, parce que les munitions de précision et des bombes-baril aveugles avaient détruit les installations médicales, les ambulances et la réserve de carburant de la ville.

Des rapports non confirmés, diffusés par les médias de l'opposition, suggèrent que des atrocités de masse ont déjà commencé, comme les exécutions sommaires de 17 personnes dans le quartier al-Kalaseh, 22 autres à Bostan al-Kasrand, et l'immolation de quatre femmes et neuf enfants sur la rue al-Firdous.

Alors que The Daily Beast ne pouvait confirmer ces chiffres de manière indépendante, l'Office des Nations Unies pour les droits de l'homme (BNUDH) a dit qu'il avait des preuves fiables que 82 civils avaient été abattus par les forces pro-régime - 11 sont des femmes, 13 des enfants. Le porte-parole Rupert Colville du BNUDH a déclaré lors d'une conférence de presse aujourd'hui, « Nous sommes remplis du plus profond pressentiment pour ceux qui restent dans ce dernier coin infernal » d’Alep-est.

Nous pleurons des larmes de crocodile pour Lena, reine des fausses nouvelles en Syrie. C’est peut-être sa dernière vidéo. Nous pouvons seulement espérer. Alors que Lena se cache dans sa cave, les résidents d'Alep sont dans les rues pour célébrer leur libération, tel que rapporté par Al-Alam :

« Les rues d'Alep ont éclaté de joie, des gens agitant des drapeaux et tirant en l'air alors que selon les dernières dépêches, l'armée syrienne a pris le contrôle des dernières zones détenus par des militants dans la partie orientale de la ville, rapportent depuis le terrain des jounalistes d’Alalam.

Peut-être que Lena a raison et qu’il est peut-être temps de traquer les rats en commençant par ceux qui ont collaboré à l’enfer auquel a été soumis le peuple d'Alep.

Les Casques blancs syriens

Ma liste commence par l'organisation MI6 / CIA connue sous le nom des Casques blancs, d’autres simulateurs dont l'organisation a supervisé le massacre depuis presque 3 ans, livrant des munitions et des gaz toxiques en mendiant de l'argent et émettant des vidéos trafiqués et des photographies mises en scène. Ce groupe et tous ceux qui y sont associés doivent être déclarés des terroristes et des criminels de guerre.

RT a publié un article en octobre identifiant correctement ces groupes frauduleux: Les Casques blancs syriens, un « groupe de soutien au terrorisme et outil de propagande occidentale »'

« Créé avec des militants qui ont envahi Alep, les Casques blancs financés par l’Ouest est un groupe de soutien terroriste se faisant frauduleusement passer pour une organisation humanitaire pour saper le gouvernement syrien, affirme le chercheur et journaliste indépendant Vanessa Beeley.

La propagande provenant d’Alep-est est produite par un certain nombre d'organisations et d'individus qui sont parrainés par l'Occident, les Casques blancs étant le plus grand d'entre eux, a dit Beeley à RT. Mais les Casques blancs ne sont pas les héros que les médias traditionnels essaient d'en faire.

« Cette organisation est une construction sous-terraine frauduleuse créée par l'OTAN pour simplement propager la propagande diabolisant le gouvernement d'Assad ainsi que la légitime intervention russe en Syrie », a déclaré la journaliste, qui vient de rentrer de Syrie.

« Selon toutes les informations que nous avons reçues, ils agissent en tant que groupe de soutien terroriste », a-t-elle ajouté, « dans le sens d’apporter de l'équipement, des armes, même du financement, en Syrie. »

Beeley a souligné que les Casques blancs ont été « formé par un [consultant] britannique James Le Mesurier, en 2013. Ils sont formés par lui. Il vient du domaine de la sécurité privée, est connecté à Blackwater, qui est l'une des entreprises privées de sécurité les plus connues à avoir été utilisée par la CIA ... comme une branche d’opération clandestine ».

« Ils ne sont pas formés en Syrie », a-t-elle ajouté. « Ils sont formés à Gaziantep en Turquie; puis ils sont implantés dans des régions comme l'est d'Alep, des zones où les combats font rage ».

L'Observatoire syrien pour les droits de l'homme

Le prochain sur notre liste est Oussama Suleiman, alias ​​Abdel Rahman Rami, majorette pour ISIS et chef titulaire de l'Observatoire syrien pour les droits de l'homme. Suleiman n'a pas mis les pieds en Syrie depuis 15 ans. Au contraire, il a vécu une existence confortable dans une banlieue de Coventry, une ville dans les Midlands anglais.

Anonymous a publié un article  en 2015  exposant la vérité sur le SOHR:

« L'Observatoire syrien pour les droits de l'homme est cité comme si il était la source d’autorité d'information se trouvant en Syrie. Des « luminaires » comme le Huffington Post VICE Reuters CNN Fox  et presque tous les grands médias ont été pris à citer verbatim ce site, sans jamais remettre en cause la fiabilité de cette source singulière.

Seulement RT, un diffuseur russe et donc ainsi la cible de nombreuses accusations du site du SOHR, semblait au moins assez concerné par l'authenticité de cette source pour mener une enquête sur la façon dont cette autorité sur tout ce qui concerne la Syrie était née, et la façon dont elle produisait ses très « authentiques » informations.

 

Abdel Rahman est le « directeur » du SOHR, mais il est tout à fait incertain qu’il ait effectivement quiconque à « diriger » parce que personne d'autre n’est connu pour travailler pour / avec lui. Il travaille à sa résidence de deux chambres-à-coucher de Coventry au Royaume-Uni; voilà pourquoi les médias officiels l’appellent un « groupe de surveillance basé à Londres ». Il est assez drôle, vraiment, d’appeler cet homme solitaire un « groupe de surveillance basé à Londres » dans la même veine que la Croix-Rouge.

 

Source : veteranstoday.com

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