samedi, 30 avril 2016 08:51

Contrebande de réfugiés et trafic sexuel : les affaires sont florissantes en Turquie

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Traduction par Le Bonnet des Patriotes

Des criminels professionnels persuadent certains parents de laisser leurs filles partir vivre une vie meilleure en Turquie. Les parents reçoivent de 2000 à 5000 lires turques (700 $ - 1 700 $) qui servent de dot - une somme énorme pour une famille syrienne pauvre.

Les filles âgées de douze à seize ans sont considérées comme des "pistaches", celles entre dix-sept et vingt ans sont appelés "cerises", celles entre vingt et vingt-deux ans sont des "pommes", et toute personne plus âgée est une "pastèque" », d'après un rapport sur la Turquie dressé par End Child Prostitution, Child Pornography and Trafficking of Children for Sexual Purposes (ECPAT).

Beaucoup de musulmans éprouvent de la difficulté et même de l'aversion pour s'assimiler dans la culture occidentale. Nombre d'entre eux semblent avoir pour but d'importer en Europe la culture de l'intimidation, du viol et des abus qu'ils ont fuis.

Bien que les victimes désespérées soient leurs frères et sœurs musulmans, les États arabes riches n'acceptent pas de réfugiés. Les habitants de ces régions savent trop bien que les demandeurs d'asile apporteraient avec eux des problèmes à la fois économiques et sociaux. Pour beaucoup d'hommes musulmans, certains Saoudiens riches et âgés entre autres, il est plus facile d'acheter des enfants syriens à partir de la Turquie, de la Syrie ou de la Jordanie pour en faire des esclaves sexuels bon marché.

Lors de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, quelques agences de presse turques se sont intéressés à la vie tragique et la mort précoce d'une épouse syrienne mineure.

En août dernier, à Alep, Mafe Zafur, 15 ans, a épousé son cousin Ibrahim Zafur lors d'un mariage islamique. Le couple a déménagé en Turquie, mais le mariage a pris fin au bout de six mois lorsque son mari l'a brusquement jetée hors de leur domicile. Avec nulle part où dormir, Mafe a trouvé refuge avec son frère de 19 ans et un autre cousin de 14 ans dans un camion abandonné.

Le 8 mars, Mafe se serait enlevé la vie au fusil à pompe, avec pour seuls effets personnels en poche, son certificat de mariage écrit à la main.

Mafe Zafur fait partie de nombreux jeunes Syriens qui ont été victimes de mariages d'enfants. Des groupes de défense des droits de l'homme rapportent encore plus d'abus perpétrés par des gangs contre les quelque trois millions de Syriens qui ont fui en Turquie.

Un rapport détaillé sur les réfugiés syriens, les demandeurs d'asile et les immigrants en Turquie, publié dès 2014 par l'Association pour les droits de l'homme et de la solidarité avec les Opprimés (Mazlumder en Turquie), fait état de mariages précoces forcés, de polygamie, de harcèlement sexuel, de trafic humain, de prostitution et de viols infligés par des criminels sur des Syriens en Turquie.

Selon le rapport Mazlumder, ces Syriens sont sexuellement exploités par ceux qui profitent de leur misère. Les enfants, surtout les filles, souffrent le plus.

Les preuves, provenant à la fois de sources médico-légales et de témoins, indiquent que la prostitution a connu un essor considérable dans toutes les villes où les réfugiés syriens se sont installés. Les jeunes femmes entre 15 et 20 ans sont le plus souvent prostituées, mais les filles de treize ans sont également exploitées.

Secil Erpolat, une avocate à la Commission des droits de la femme de l'Association du Barreau de la province turque de Batman, a déclaré que beaucoup de jeunes filles syriennes ont reçu entre 20 et 50 lires turques (entre 7 $ et 18 $). Parfois, leurs clients les paient en nourriture et autres biens de grande nécessité.

Les femmes qui ont franchi illégalement la frontière et arrivent sans passeport courent un risque élevé d'être enlevées et vendues comme prostituées ou esclaves sexuelles. Les gangs criminels amènent les réfugiés vers des villes le long de la frontière ou dans des terminaux de bus locaux où « la contrebande des réfugiés » est devenue une source majeure de revenus.

Des criminels professionnels persuadent des parents de laisser leurs filles partir vivre une vie meilleure en Turquie. Les parents reçoivent de 2000 à 5000 lires turques (700 $ - 1 700 $), une somme énorme pour une famille syrienne pauvre et qui sert de dot pour leur faire passer illégalement la frontière.

« Beaucoup d'hommes en Turquie pratiquent la polygamie avec des filles ou des femmes syriennes bien que la polygamie soit illégale en Turquie », dévoile au Gatestone Institute l'avocat Abdulhalim Yilmaz, chef de la Commission de réfugiés de Mazlumder. « Certains hommes en Turquie prennent une deuxième ou troisième épouse syrienne sans même officiellement les enregistrer. Ces filles ne disposent donc d'aucun statut légal en Turquie. Le dénuement économique joue un rôle majeur dans leurs souffrances, mais entre également en considération un phénomène religieux et culturel, puisque le mariage précoce est autorisé dans la religion. »

Les femmes syriennes et les enfants en Turquie sont également victimes de harcèlement sexuel au travail. Ceux qui sont en mesure d'obtenir des emplois gagnent peu - peut-être assez pour manger, au prix d'un long et dur labeur pour ce maigre salaire. Ils sont également soumis au bon vouloir d'autres personnes lorsqu'ils travaillent de longues heures.

Une fille syrienne de 16 ans, qui vit avec sa sœur à Izmir, révèle à l'association Mazlumder : « parce que nous sommes Syriens, venus ici pour fuir la guerre, ils nous considèrent comme des citoyens de seconde classe. Ma sœur était à l'école de droit en Syrie, mais la guerre l'a forcée à quitter l'école. Maintenant, des pères de famille sans emploi la demandent en « mariage ». Ils essaient de tirer profit de notre situation. »

S'ils sont Kurdes, ils sont victimes de discrimination à deux reprises : d'abord en tant que réfugiés, ensuite en tant que Kurdes. « Les organismes de secours ici n'aident que les réfugiés arabes. Quand ils découvrent que nous sommes Kurdes, soit ils s'éloignent de nous, soit ils donnent très peu puis ils ne reviennent pas. »

L'association End Child Prostitution, Child Pornography and Trafficking of Children for Sexual Purposes (ECPAT) a rédigé un rapport détaillé sur le « plan d'action contre l'exploitation sexuelle commerciale des enfants: la Turquie. » Le rapport de l'ECPAT cite, à partir du Slavery Global Index de 2014, des estimations indiquant que le taux d'esclavage en Turquie est la plus élevée en Europe, dû en grande partie à la prédominance de la traite à des fins d'exploitation sexuelle et au mariage précoce.

Le rapport de l'ECPAT cite une étude du Département d’État des États-Unis de 2013 : « La Turquie est un pays de destination, de transit et d'origine pour les enfants victimes de trafic sexuel. »

Le rapport de l'ECPAT continue :

« Il y a un risque que de jeunes demandeurs d'asile disparaissent de centres d'hébergement et deviennent la proie des trafiquants.                                       

Il est à craindre que les rapports du camp de réfugiés de Zaatari dirigé par l'ONU à l'intention des Syriens en Jordanie soient également véridiques en ce qui concerne les camps en Turquie: des hommes d'âge mûr originaires d'Arabie Saoudite et d'autres États du Golfe profitent de la crise syrienne pour acheter à bas prix des mariées adolescentes. »

« Les données indiquent que la traite des enfants est gérée également entre la Syrie et la Turquie par des « entremetteurs » établis qui montent un trafic de filles non-réfugiées en provenance de Syrie et sélectionnées en fonction de leur âge. Les filles âgées de douze à seize ans sont considérées comme des   "pistaches", celles entre dix-sept et vingt ans sont appelés "cerises", celles  entre vingt et vingt-deux ans sont des "pommes", et toute personne plus âgée est une "pastèque". ».

Apparemment, 85% des réfugiés syriens vivent hors des camps de réfugiés et ne peuvent donc même pas être supervisés par un organisme international.

Nombre de femmes réfugiées en Turquie, selon l'avocat et vice-président de l'Association des droits de l'homme de Turquie (IHD) Eren Keskin, sont contraintes de se livrer à la prostitution à l'extérieur et même au sein des camps de réfugiés construits par l'Autorité de gestion des urgences et des catastrophes (AFAD), organisme qui répond au premier ministre turc.

« Il existe des marchés de la prostitution à Antep. Ce sont tous des lieux sous le contrôle de l'État. Des centaines de réfugiés - femmes et enfants - sont vendus à des hommes beaucoup plus âgés qu'eux », a déclaré Keskin. « Nous avons constaté que les femmes sont obligées de recourir à la prostitution afin d'acheter du pain pour leurs enfants. »

Keskin a affirmé que l'association avait reçu de nombreuses plaintes pour viol, agression sexuelle et violences physiques de la part de réfugiés dans les camps dans les provinces de Hatay et d'Antep. « Malgré toutes nos tentatives pour entrer dans ces camps, les fonctionnaires ne nous l'ont pas permis. »

Les responsables de l'AFAD, cependant, ont fermement nié les allégations. « Nous fournissons aux réfugiés l'éducation et les soins de santé. Il est triste qu'après tout le travail et le dévouement fournis par l'AFAD pour prendre soin des réfugiés durant les cinq dernières années, de telles accusations sans fondement et injustes soient dirigées contre nous », a répondu à Gatestone un représentant de l'AFAD.

« Le nombre de réfugiés en Turquie a atteint le chiffre de 2,8 millions. La Turquie dispose de 26 centres d'hébergement où vivent environ 300 000 réfugiés. Ces centres sont régulièrement supervisés par l'ONU, certains fonctionnaires de l'ONU y sont installés. »

« De nombreux réfugiés auraient pu se voir octroyer des emplois adaptés à leur formation ou leurs compétences », a assuré auprès de Gatestone Cansu Turan, travailleur social au sein de la Fondation turque des droits humains (TIHV).

« Cependant, aucun d'entre eux n'a été interrogé sur ses anciens emplois ou sa formation scolaire à son enregistrement auprès des autorités turcs. Par conséquent, ils ne peuvent travailler qu'au noir et dans les conditions les plus difficiles pour survivre, ce qui ouvre par ailleurs la voie à leur exploitation sexuelle.

La question cruciale est de se demander pourquoi les camps de réfugiés ne sont pas ouverts à la surveillance civile. L'entrée dans les camps de réfugiés n'est pas autorisée. Les camps ne sont pas transparents, ce qui laisse la place à de nombreuses spéculations quant à ce qui s'y passe. Nous sommes donc inquiets de ce qu'ils nous cachent. »

« Dans nos centres publics où nous fournissons un soutien pour les réfugiés », explique à Gatestone Sema Genel Karaosmanoglu, le Directeur exécutif de l'appui à l'organisation de la vie,

nous avons rencontré des personnes qui ont été victimes de traite humaine, de violences sexuelles et sexistes.

Il n'est toujours pas possible de pénétrer dans les camps, et il n'existe aucune transparence, puisque l'accès n'est possible qu'après en avoir obtenu  l'autorisation auprès des institutions gouvernementales concernées. Mais nous avons été en mesure d'entrer dans ces camps administrés par des municipalités dans les provinces de Diyarbakir, Batman, et Suruc, Urfa. »

Un représentant de l'AFAD, cependant, a dévoilé à Gatestone que « les centres d'hébergement sont transparents. Si les organisations souhaitent pénétrer dans ces lieux, ils nous envoient leurs demandes et nous les évaluons. Des milliers d'organes de presse ont pu accéder aux centres d'hébergement pour y filmer et observer le quotidien des réfugiés ».

« Le nombre actuel de réfugiés est déjà trop élevé », a déclaré l'avocat Abdul Halim Yilmaz, président de la Commission des réfugiés Mazlumder. « Mais de nombreux pays arabes, dont l'Arabie saoudite et le Bahreïn, n'ont pas accueilli le moindre réfugié syrien jusqu'à présent. Et des dizaines de milliers de réfugiés attendent en ce moment même aux frontières de la Turquie. »

Si ces femmes et ces enfants savaient ce qui les attend à coup sûr en Turquie, ils ne mettraient jamais les pieds dans le pays.

Tel est l'inévitable résultat lorsqu'une certaine culture - la culture islamique – ne montre pas la moindre considération pour les droits des femmes. Il s'agit plutôt d'une culture de viol, d'esclavage, d'abus et de discrimination qui souvent exploite même les plus vulnérables.

Le plus horrible, c'est que pour « résoudre » le grave problème des réfugiés et des migrants, l'Union européenne fait appel ... à la Turquie.

La communauté internationale doit protéger les Syriens, boucler certaines régions du pays afin d'éviter que davantage de gens ne quittent leurs foyers pour devenir des réfugiés ou des demandeurs d'asile dans d'autres pays. Beaucoup de Syriens retourneraient alors très certainement dans leurs foyers.

L'Occident a toujours tendu les bras à de nombreuses personnes en difficulté venant de pays musulmans, tels que l'étudiant et journaliste afghan Sayed Pervez Kambaksh, âgé de 25 ans, et qui a été battu, emmené en prison, et condamné à mort en 2007 pour le téléchargement d'un rapport sur les droits des femmes sur Internet et pour sa critique de l'islam.

Ce sont la Suède et la Norvège qui ont aidé Kambaksh à fuir l'Afghanistan en 2009 en l'aidant à atteindre un avion du gouvernement suédois. Kambaksh serait maintenant aux États-Unis.

Plusieurs pays européens, cependant, sont devenus les victimes de viols, de meurtres et d'autres crimes commis par ceux-là mêmes, réfugiés, demandeurs d'asile ou migrants, à qui ils ont ouvert leurs frontières.

L'Europe connaît actuellement un problème de sécurité, comme on l'a constaté lors des attaques terroristes à Paris et à Bruxelles. Beaucoup de musulmans éprouvent des difficultés et même de l'aversion envers l'assimilation dans la culture occidentale. Nombre d'entre eux semblent avoir pour but d'importer en Europe la culture de l'intimidation, du viol et des abus qu'ils ont fuis.

Il serait plus juste et plus réaliste que des pays musulmans partageant les mêmes origines linguistiques et religieuses que les réfugiés syriens - et de préférence plus civilisés et humanistes que la Turquie - prennent au moins une certaine responsabilité pour leurs frères et sœurs musulmans. Bien que les victimes désespérées soient leurs sœurs et frères musulmans, les États arabes riches n'acceptent pas de réfugiés. On attend toujours les manifestations avec des panneaux « Bienvenue aux réfugiés ! » Les habitants de ces régions savent trop bien que les demandeurs d'asile apporteraient avec eux des problèmes à la fois économiques et sociaux. Pour beaucoup d'hommes musulmans, certains Saoudiens riches et âgés entre autres, il est plus facile d'acheter des enfants syriens à partir de la Turquie, de la Syrie ou de la Jordanie pour en faire des esclaves sexuels bon marché.

Les femmes et les filles ne sont pas, pour nombre d'entre eux, des êtres humains qui méritent d'être traités avec humanité. Elles ne sont que des objets sexuels dont la vie et la dignité sont sans valeur. Les Syriens sont là pour commettre des abus et exploiter. À leurs yeux, la seule façon d'aider les femmes est de se « marier » avec elles.

Source : katehon.com

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