mardi, 05 janvier 2016 11:13

Poutine et Israël - une relation complexe et à couches multiples (2ème partie)

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Traduction par Le Bonnet des Patriotes

En vérité, les gens qui compilent ces listes sont rarement motivés par des fins purement scientifiques, et souvent, ils ne se sentent pas contraints par les règles strictes de la preuve. Donc, il est tout à fait possible qu'un certain pourcentage de « Juifs » énumérées ci-dessus ne soient pas juifs du tout. Mais même avec une large marge d'erreur - on comprend tout. Tout comme entre 1917 et 1939, entre 1991 et 1999, les rênes du pouvoir en Russie étaient fermement dans les mains de Juifs, et dans les deux cas, avec des conséquences catastrophiques.

La grande différence est que si, au début du XXème siècle, les Juifs au pouvoir étaient des adversaires idéologiques de l'Empire anglais, à la fin du XXème siècle, les Juifs en Russie étaient pratiquement une extension de l'Empire anglo-sioniste.

En parlant des prolongements de l'Empire anglo-sioniste, j'ai déjà expliqué à plusieurs reprises dans le passé que la candidature de M.Poutine pour succéder à Eltsine était un compromis entre les services de sécurité russes et les hommes d'affaires russe qui avaient poussé M.Medvedev comme un contrepoids à Poutine. Je me réfère généralement aux forces soutenant Poutine comme étant les souverainistes eurasiatiques et aux forces soutenant Medvedev comme étant les atlantistes intégrationnistes. Le but du premier camp est de célébrer le patriotisme russe et de faire de la Russie un élément clé dans un continent eurasien multipolaire unifié, alors que l'objectif de l'autre camp est d'être accepté par l'Empire anglo-sioniste comme un partenaire égal et d'intégrer la Russie dans les structures du pouvoir occidental. Ce qui suit est quelque chose de si important que je vais l'illustrer par  un paragraphe distinct :

Les intégrationnistes atlantistes sont toujours en plein contrôle du secteur financier et bancaire russe, de tous les ministères de l'économie et des postes clés du gouvernement. Ils contrôlent la Banque centrale de Russie et ils sont, de loin, la plus grande menace pour Poutine et pour ceux qui le soutiennent. Considérant que près de 90% des Russes soutiennent maintenant Poutine, cela signifie que ces intégrationnistes sont la plus grande menace pour le peuple russe et pour la Russie dans son ensemble.

Comment est-ce que tout ceci est lié à Israël ?

Eh bien, Poutine a hérité d'un système créé par et pour l'Empire anglo-sioniste. Il était un candidat de compromis entre deux partis radicalement opposés et il lui a fallu des années pour, premièrement, se débarrasser de la plupart des oligarques (juifs) russes puis, très progressivement, commencer un processus de nettoyage dans lequel, lentement, étape par étape, les sionistes ont été expulsés de leurs positions de pouvoir. Selon MikhailKhazin, l'équilibre entre ces deux groupes n'a que récemment atteint un point d'équilibre(instable) de l'ordre de 50/50. Cela signifie aussi que les « gens de Poutine »doivent être vigilants tous les jours que le Bon Dieu fait,parce qu'ils savent que leurs soi-disant « collègues » seront prêts à les poignarder en un clin d'œil dès qu'ils en auront l'occasion.

Je crois pour ma part que les rumeurs d'un coup d'Etat en Russie sont grandement exagérées. Non seulement parce que Poutine bénéficie de l'appui des « ministères de puissance » (Défense, Sécurité de l'Etat, affaires intérieures, etc.), mais, plus important encore, de l'appui de 90% du peuple russe. Renverser un homme avec un tel soutien, un homme vraiment aimé par la grande majorité des gens, serait trop dangereux. Mais cela ne signifie pas que la cinquième colonne n'est pas disposée à saboter tous les efforts de Poutine et de ses partisans.

La vérité est que Poutine a été forcé à faire des compromis de nombreuses fois. Voici quelques exemples :

Les oligarques : Quand Poutine avait débarrassé la Russie  de la "semibankirshchina" (le cartel des 7 banquiers), il n'a pas vraiment sévi contre tous les oligarques en tant que tels. Il ne s'était débarrassé que de ces oligarques qui, comme Khodorkovski, avaient tenté de faire un coup d'Etat contre Poutine en achetant la totalité de la Douma. Les oligarques ont été avertis : « Restez en dehors de la politique et je vous laisserai tranquille ». L'accord est encore valable aujourd'hui.

L'économie : Même dans son dernier discours, Poutine devait déclarer qu'il soutenait pleinement la Banque centrale et les ministères économiques du gouvernement Medvedev. Considérant que littéralement tous les alliés de Poutine dénoncent ouvertement et fortement la façon dont l'économie russe est mal gérée, ceci est clairement une déclaration sous la contrainte et non pas une conviction de sa part. En passant, j'observe une campagne de dénigrement systématique dans les chaînes de télévision contre la Banque centrale russe et les ministres de l'économie, et cela ne peut pas être une coïncidence. Je prédis que Poutine prépare une purge parmi ces cercles; mais il a besoin d'aligner toutes ses cartes avant de prendre des mesures, en particulier en enflammant l'opinion publique contre eux. En ce moment, l'économie russe est toujours géré par des comparses du FMI, par des gens proches de Washington, d'où leur politique folle sur les taux d'intérêt, sur l'achat d'obligations des États-Unis, sur le maintien d'une inflation basse, etc... Poutine, par conviction, n'est pas ce que je qualifierais de « socialiste », mais il est très certainement un promoteur de « marchés sociaux », quelqu'un qui essaye vraiment de dissocier la Russie du système financier occidental, et de ne pas jouer en suivant les règles de l'Empire.

La politique étrangère : Jusqu'à la plus récente réélection de Poutine quand, finalement, la Russie a commencé à avoir une politique étrangère assez uniforme, la politique de la Russie faisait des zigzags. Cela était particulièrement vrai pendant les périodes où Medvedev était en charge de la présidence et quand l'Iran et la Libye avaient été trahis par la Russie au Conseil de sécurité (ce que Poutine a ouvertement qualifé de «stupide »).

Personnalités : Vous rappelez-vous du ministre de la Défense hyper-corrompu Serdioukov ? Devinez quoi ? Il n'a toujours pas été officiellement accusé. Même la femme avec qui il a fait l'essentiel de ses transactions malhonnêtes vit toujours dans son luxueux appartement à Moscou. Qu'est-ce que cela nous dit ? Que même lorsque Poutine a obtenu la preuve tangible de la malfaisance de Serdioukov, il avait assez de pouvoir pour le remplacer par Choïgou, mais pas assez pour pouvoir envoyer ce genre d'atlantiste de haut profil en prison.

L’occupation nazie de l'Ukraine : Poutine avait suffisamment de contrôle sur le gouvernement pour envoyer des forces spéciales et déployer des tirs d'artillerie à travers la frontière pour aider les rebelles pro-russe, mais il ne pouvait pas forcer les ministères économiques à utiliser la puissance économique de la Russie pour étrangler l'économie ukrainienne. La Russie a envoyé des obus d'artillerie à travers la frontière à Saour Mogila et de l'énergie (gratuite) à travers la frontière à Kiev.

La propagande russophobe : Quand, récemment, un journaliste sportif de troisième ordre, Alexei Andronov, a publié un commentaire vicieusement anti-russe sur Twitter, il a été critiqué pour cela par Alexei Pouchkov, un journaliste qui est aussi le chef du comité des Affaires étrangers dans la Douma d'Etat dans sa propre émission de télévision « Post-scriptum ». La chaîne de télévision diffusant l'émission, TV Tsentr, a censuré le segment critiquant Andronov. Ensuite, le célèbre réalisateur russe Nikita Mikhailkov a enregistré une émission entière traitant de cet événement, et la chaîne de télévision diffusant son spectacle, TV Rossia, a également censuré l'épisode entier. Quant au directeur de la chaîne de télévision où Andronov fonctionne, Tina Kandelaki, elle a donné son plein appui à Andronov. Moralité : siPoutine a immensément amélioré la qualité globale des médias russes, les russophobes sont encore très influents et peuvent cracher leur venin haineux en toute impunité.

Je pourrais continuer à énumérer exemple après exemple, mais je pense que vous voyez l'idée : Poutine est un homme très bon en charge d'un très mauvais système.

Maintenant, évoquons la Syrie, le Hezbollah et l'assassinat de Samir Kuntar.

Tout d'abord, considérons que la décision d'intervenir militairement dans la guerre syrienne était déjà une question controversée. Poutine a défendu cela avec deux raisons : en expliquant au peuple russe qu'il était préférable de traiter avec les terroristes « là-bas » (en Syrie) plutôt que « ici » (en Russie), et en promettant qu'il n'enverrait pas de forces au sol. Lorsque l'EI et les Turcs ont rempli la promesse faite par Obama et Biden et fait exploser un avion de ligne russe et, plus tard, un bombardier SU-24 du ciel, le public russe a continué à soutenir Poutine, mais la plupart des Russes, moi y compris, ont été très conscients des dangers de la situation. Celle-ci assure la crédibilité personnelle de Poutine qui lui a permis de maintenir le cap en dépit des craintes réelles.

Deuxièmement, il est clair que Poutine et Netanyahu ont conclu un accord lorsque celui-ci s'est rendu à Moscou : les Israéliens n'interfèrent pas dans les opérations russes à l'appui des Syriens tant que les Russes ne gênent pas Israël dans ses opérations de combat avec le Hezbollah. Cela a permis aux deux parties de poursuivre leur principal intérêt, au prix de leurs objectifs secondaires. Vous n'aimez pas ce prix et vous doutez de sa morale ? Bien ! Moi aussi, je suis, en fait, intensément mal à l'aise, mais je ne pense pas moins des praticiens impitoyables de la realpolitik comme Poutine et Bibi Netanyahu (une bonne chose que vous et moi ne sommes pas au pouvoir !).

 

Il existe, par ailleurs, un autre précédent : le soutien russe à la répression de l'armée égyptienne contre les Frères musulmans en Egypte. J'accepte l'argument selon lequel soutenir l'armée égyptienne avait un sens dans le contexte de la guerre en Syrie, mais l'éthique derrière cela me dérange intensément. Ceci est la raison pour laquelle Poutine est un homme politique impitoyable mais couronné de succès; je suis un blogueur sans importance : de toute façon, il faut un ours impitoyable pour lutter contre des loups impitoyables.

Ceci étant dit, il ne faut pas prétendre que le Hezbollah est moins cynique lorsque c'est nécessaire. Je vous rappelle que lorsqu'Imad Mugniyeh a été assassiné à Damas par des Israéliens dans une opération qui a sûrement nécessité des complices de très haut niveau dans le régime d'Assad, le Hezbollah a promis des «représailles » sans jamais piper mot contre le régime. Le Hezbollah n'avait eu aucune objection quand Assad avait torturé des musulmans au nom de la CIA pour son fameux programme de « restitution ».

Quant à Poutine, il a tout simplement d'autres priorités que de protéger le Hezbollah ou combattre Israël :

Survivre à l'intérieur de la Russie et ne pas être renversé par la Configuration du Pouvoir sioniste encore très puissant (pour reprendre l'expression de James Petras) en Russie étant l’une de ces priorités. Une autre priorité serait de ne pas donner à ses ennemis (internes et externes) l'argument politique que « la Russie attaque Israël ». Ne pas enclencher d'hostilités avec Israël et ne pas obliger la Russie à se battre sur deux fronts serait tout aussi crucial. Idem pour ne pas être accusé de transformer la Russie en « Force aérienne du Hezbollah », comme les États-Unis sont la « Force aérienne de l'EI ». Ce sont toutes des priorités évidentes pour Poutine.

Et puis ceci : alors que les S-400 russes peuvent facilement abattre tout avion israélien, l'espace aérien contingent russe n'a pas les moyens matériels de lutter contre Israël ou, encore moins, contre l'OTAN et le CENTCOM. Quant à la Russie, elle ne peut certainement pas chercher la bagarre avec Israël, pas à cause de la puissance de cette petite entité sioniste, mais en raison du fait que l'empire étatsunien est maintenant sous contrôle sioniste. Donc, ces Américains qui se plaignent maintenant que Poutine « n'a pas le courage » de s'en prendre à Israël devraient d'abord se demander comment Israël semble avoir transformé les Etats-Unis et l'Europe en un protectorat sioniste et se demander ce qu'ils font pour se libérer de ce joug !

Quant à l'Occident : on doit comparer la position de l'Empire anglo-sioniste d'une part, et de beaucoup de Juifs russes influents (en Russie et en Israël) à propos de la guerre en Ukraine. Alors que l'Occident soutenait totalement le régime nazi à Kiev, de nombreux Juifs russes, en particulier le très célèbre Vladimir Soloviev, ont pris une position anti-nazie catégorique. Alors qu'en Israël, la popularité de Poutine et de la Russie est encore extrêmement faible, la plupart de l'opposition anti-Poutine en Russie ne comprend pas beaucoup de Juifs. Enfin, le grand public russe est, malheureusement, très mal informé des horreurs perpétrées par le régime sioniste  alors que les Israéliens et les double-nationaux (comme Evgenii Satanovskii ou Avigdor Eskin) colportent constamment l'idée que « nous Russes et Israéliens sommes les seuls debout face au terrorisme musulman », profitant ainsi au maximum de la guerre actuelle entre la Russie et l'EI. En d'autres termes, Poutine aurait du mal à faire passer une attaque contre un avion israélien au grand public russe.

Je crois comprendre que rien de tout cela ne convaincra les anti-juifs haineux ou ceux qui aiment les arguments binaires. Pour eux, Poutine restera à jamais un traître, un chabbat goy éternel ou une marionnette des financiers internationaux. Franchement, je ne m'adresse pas à eux. Mais certaines personnes sont sincèrement perplexes et confus au sujet de la politique russe qui semble être source de confusion, voire de contradiction. Pour eux, je vais conclure en disant ceci :

Poutine avance doucement et il sait attendre et laisser les événements exercer leur propre dynamique. Il est aussi très conscient qu'il se bat littéralement avec une main attachée derrière le dos contre les ennemis internes et externes (ces derniers étant beaucoup plus dangereux). Je suis sûr que Poutine se rend bien compte que sa politique de résistance et de libération peut potentiellement conduire à une guerre nucléaire intercontinentale et que la Russie est actuellement encore plus faible que l'Empire anglo-sioniste. Tout comme au temps de Stolypine, la Russie a désespérément besoin de quelques années de paix pour se développer et se relever au maximum. Ce n'est certainement pas le moment d'une confrontation frontale avec l'Empire. La Russie a besoin de paix et de temps : la paix en Ukraine, la paix en Europe et, oui, la paix au Moyen-Orient. Hélas, cette dernière n'est pas une option et, une fois acculé, Poutine a pris la décision d'aller en guerre. Et je suis absolument et catégoriquement certain que si l'Empire attaquait la Russie (de la Turquie ou d’ailleurs), la Russie riposterait. La Russie est prête à entrer en guerre si nécessaire, mais elle fera tout son possible pour l'éviter. Ceci est le prix que la Russie paie pour être du côté le plus faible. La bonne nouvelle est que la Russie se renforce de jour en jour, alors que l'Empire devient de plus en plus faible. De plus, la puissance des anglo-sionistes et leur cinquième colonne en Russie faiblissent également chaque jour qui passe. Mais ce processus prendra du temps.

Le grand événement à surveiller est la répression de la Banque centrale et des ministères de l'économie du gouvernement. Tout le monde en Russie attend cela, et on a même directement posé cette question à Poutine récemment, mais il nie tout cela et dit qu'il soutient pleinement ces saboteurs. Considérant l'actif de Poutine, il est stupide de dire qu'il les soutient vraiment - ceci est clairement une manœuvre dilatoire jusqu'au moment venu.

Ne nous trompons pas. Il n'y a pas un grand amour entre la Russie et Israël. Mais il n'y a pas non plus beaucoup d'hostilité, du moins pas du côté russe. La plupart des Russes sont conscients du rôle laid joué par des Juifs déjà deux fois dans l'histoire russe, mais cela ne se traduit pas par le genre d’hostilité envers les Juifs que vous verrez, par exemple, en Ukraine. Des Russes peuvent se méfier de l'influence juive, mais cela se traduit rarement par de l'hostilité pour les Juifs comme des gens ordinaires. Certaines des personnalités publiques russes les plus adorées, comme le barde Vladimir Vysotskii, avaient du sang juif. La plupart des Russes font également une distinction entre « leurs » juifs (juifs russophobes à l'ouest) et « nos » juifs (juifs russes qui aiment la Russie). Mais depuis que la russophobie s'est également répandue parmi les élites russes, avant et après la Révolution, elle peut difficilement être décrite comme un phénomène juif. La culture russe a toujours été multi-nationale et multi-ethnique, et n'a pas vraiment séparé les gens par leur origine ethnique mais les juge beaucoup plus facilement par leurs actions et leurs idées. Pour toutes ces raisons, la haine du « youpin » est beaucoup plus un phénomène nationaliste ukrainien que russe.

Tandis que la plupart des Russes ne voudraient pas voir un retour au pouvoir d'une nouvelle version des commissaires bolcheviques ou des oligarques «démocratiques » à l'intérieur de la Russie, il y a une proximité et une solidarité anti-nazie entre Russes et Israéliens qui ne devrait pas être rejetée d'un revers de la main.

En ce qui concerne la Palestine, la Russie soutient toutes les résolutions pertinentes de l'ONU et est donc le promoteur de la « solution à deux Etats » typique et plutôt sans imagination. Tout au plus, la Russie va « déplorer » ou « regretter » les abus de Palestiniens par des Israéliens, mais la Russie ne deviendra jamais un défenseur systématique des droits des Palestiniens comme l'Iran ou le Hezbollah, simplement parce que l'avenir de la Palestine n'est pas une priorité russe.

Espérons que ceci est utile pour comprendre pourquoi la Russie ne prend pas de mesures pour protéger le Hezbollah contre les Israéliens (et pourquoi elle n'empêchera pas le Hezbollah d'exercer des représailles depuis la Syrie, si celui-ci doit prendre cette décision). Autrement dit : il n'y a aucune raison interne ou externe convaincante pour la Russie d'être directement impliquée, alors qu'il y a beaucoup de raisons - internes et externes - convaincantes pour la Russie de rester en dehors de ceci. Si dans le passé, l'URSS a soutenu l'OLP pour des raisons idéologiques et géostratégiques, la Russie d'aujourd'hui ne suivra pas le même paradigme. En outre, le Fatah et le Hamas ne sont pas des partenaires attrayants, ou même crédibles pour la Russie, puisqu'ils sont quelque peu impliqués avec l'EI. Idem pour les Frères musulmans en Egypte.

Le Hezbollah n'a pas tellement besoin de la protection de la Russie. Aussi symboliques soient-ils, les meurtres de Imad Mugniyeh ou Samir Kuntar n'affaiblissent en aucun cas la résistance. En fait, si l'histoire de l'assassinat de Abbas Moussaoui nous enseigne quelque chose, c'est que, parfois, les Israéliens assassinent un dirigeant du Hezbollah, pour découvrir ensuite que le prochain dirigeant est un adversaire encore plus redoutable. Si Dieu le veut, ce sera aussi le cas cette fois.

Source : thesaker.is

Lire la première partie ici

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