Traduction par Tino.
Au lendemain des attentats de Paris, "il est temps pour l'Amérique et l'Europe d'adopter un système de sécurité à l'israélienne", lance un ancien dirigeant du Mossad
Alors que la sécurité est renforcée à New York après les sanglants attentats perpétrés vendredi dernier à Paris par l’État islamique, un ancien dirigeant du Mossad a recommandé aux États-Unis et aux pays d'Europe, lors d'une entrevue accordée au site conservateur Breitbart, de déployer des gardes armés près des cafés, des salles de théâtre et des magasins comme c'est le cas en Israël.
Poster des gardes afin de protéger ce genre de cibles vulnérables, ce qui inclut également les transports publics, fait partie de ce que Shabtai Shavit nomme l'approche antiterroriste à trois volets d'Israël.
Les deux autres volets comprennent la collecte de renseignements ainsi qu'une stratégie offensive, en l'occurrence des frappes contre les forteresses de l’État islamique telles que Raqqa, ville syrienne proclamée capitale du califat et bombardée par la France depuis les attentats de vendredi.
Shavit reste cependant persuadé qu'un service de renseignements hors-pair constitue la première et la plus importante des étapes, puisque « plus vous disposez de renseignements, plus faible sera la menace que vous devrez affronter ». Ensuite, il est nécessaire de trouver le juste milieu entre mesures offensives et défensives.
Il a affirmé que la stratégie de défense israélienne consiste à « placer des gardes à chaque centre commercial, gare, etc etc », bien que certains rapports israéliens aient indiqué que cette consigne n'est pas toujours respectée. Israël a accru la sécurité auprès des cibles vulnérables, notamment dans le but de remédier aux failles d'envergure révélées par les attaques-suicide de la deuxième Intifada.
Shavit a enfin confié à Breitbart que l'Occident n'a pas déployé des efforts suffisants pour armer les Kurdes, peuple vivant sur un territoire en forme de croissant qui s'étend de l'Iran à la Turquie, traverse l'Irak et plonge également en Syrie. D'après lui, ils pourraient servir de troupes au sol capables et désireuses de lutter contre l’État islamique.
Source : algemeiner.com