Mike Deschamps
Tout le monde en convient : le rôle du chef de l’état est de rassurer ses citoyens lors des périodes de crises. Et c’est ce que Trudeau a essayé de faire tant bien que mal. Sorti de sa maison pour aller au-devant des caméras, il est apparu tel un acteur de théâtre qui s’apprêtait à monter sur scène. Et c’est en passant de l’anglais au français à de multiples reprises qu’il a tenté de rassurer la population « on va devoir continuer à rester chez nous et à nous laver les mains ».
Il y a anguille sous roche…
Décidant de comparer notre bravoure face au covid-19 à celle des soldats des tranchées de la guerre de 1914-1918, le fiston Trudeau n’hésite pas à nous sortir à nouveau le catéchisme droits de lhommiste maçonnique pour légitimer ce qui est illégitime, soit l’envoi systématique d’hommes sur le front pour servir de chair à canon dans une guerre qui a desservi les intérêts de politiciens corrompus ainsi que ceux du complexe militaro-industriel. Il y a deux ans, le gouvernement Trudeau nous avait fait le coup lors du 100e anniversaire de la fin de la 1ere guerre mondiale en faisant distribuer un journal de propagande destiné aux enfants du pays [i]. Aujourd’hui, il nous ressert la même salade : « le sacrifice qu’ils ont fait (nos soldats) pour notre pays. Ils se sont battus pour défendre les valeurs qui nous sont chères comme la démocratie, la liberté, l’égalité, pour des valeurs qui définissent encore notre pays ». Trudeau a donc choisi, d’entrée de jeu, de nous servir un carré d’as dans une partie de poker où il faut convaincre l’opinion publique.
Il faut donc soit comprendre que nous servirons de chair à canon dans une guerre contre un ennemi invisible, soit comprendre que se battre individuellement contre la pandémie sert à conserver les dogmes du mondialisme prédateur.
Au-delà discours…
Ce que ce discours moralisateur cache, c’est qu’en mentionnant le mythe de nos ainés s’étant battus à Vimy pour la démocratie, Trudeau incite la population à rester soumise au dogme du mondialisme tout en évitant de sombrer dans le chaos. Dans une crise pareille, les gouvernements savent qu’il ne suffirait de pas grand-chose pour que l’ordre établi et la démocratie marchande sautent. Avec une crise économique dont l’issue serait incertaine, un confinement à répétition échelonné sur 1 an ou 1 an et demi et une misère sociale qui risque être de plus en plus importante, Trudeau vient de mettre ses cartes sur table pour que rien ne change.
[i] http://www.lebonnetdespatriotes.net/lbdp/index.php/rdp/item/21378