samedi, 05 octobre 2019 12:13

Est-ce que la liberté d´expression peut s´appliquer à ceux qui critiquent l´homosexualité?

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Louis-Philippe

Dans notre société dominée par l’ultra-libéralisme, l’hédonisme et le consumérisme, la liberté d’expression est un concept à géométrie variable et qui relève d’un double standard. Elle est valable pour tous les progressistes, les partisans du mariage homosexuel, de l’avortement, de l’euthanasie, de la théorie du genre, etc. Mais quand il s’agit de défendre des valeurs plus traditionnelles gare à vous! Vous risquez de subir l’opprobre et d’être étiqueté comme étant porteur d’un discours réactionnaire, voire haineux!

Le 28 septembre dernier, un rassemblement anti-LGBTQ a été organisé à Toronto par des organisations chrétiennes, vraisemblablement protestantes et évangéliques, sous la houlette d’un groupe nommé Christian Positive Space. Anti-LGBTQ est le titre choisi par la presse mondialiste et par la revue LGBT Fugues (https://www.fugues.com/254953-article-toronto-unie-pour-s-opposer-a-une-marche-anti-lgbtq-.html). C’est un choix très tendancieux et qui ne rend sûrement pas compte du message entier véhiculé par les organisations à l’origine du rassemblement. Un des marcheurs qui a été interrogé par les journalistes a dit qu’ils étaient en désaccord en bonne partie avec le mode de vie homosexuel. On est loin du « God Hates Fags » proclamé par une poignée de fanatiques aux États-Unis. Le but de ce rassemblement semblait être bien davantage une critique, dans une perspective chrétienne, des pratiques reliées à l’homosexualité qu’une volonté de propager la haine et la violence sous quelque forme que ce soit à l’encontre des LGBTQ.

Mais le lobby LGBT ne l’entendait pas ainsi et aurait bien voulu faire interdire ce rassemblement soi-disant haineux. Le maire de Toronto a affirmé ne pas être en mesure de promulguer une interdiction, mais il a assuré le lobby qu’il était de leur côté et il a participé à une contre-manifestation en disant que les marcheurs chrétiens ne représentaient pas sa ville! De nos jours non seulement il n’est plus permis de critiquer l’homosexualité, mais même l’opposition au mariage homosexuel est considérée comme homophobe et rétrograde. La présente campagne électorale fédérale en est un exemple frappant, car aucun parti n’ose se prononcer contre le mariage homosexuel. Celui qui oserait le faire subirait les foudres des médias et de tous les bien-pensants.

La liberté d’expression ne doit pas s’appliquer seulement aux groupes LGBT, qui en passant ne représentent qu’eux-mêmes malgré toutes leurs prétentions frauduleuses. La plupart des homosexuels et autres LGBT ne demandent qu’à vivre en paix et n’ont rien à faire des lamentations incessantes du lobby qui parle en son nom. On peut très bien s’opposer au mariage homo et au « droit à l’adoption » sans être un homophobe qui veut réprimer les personnes LGBT. La critique du mode de vie homosexuel ne devrait pas être censurée non plus, en autant bien sûr qu’elle ne préconise pas la haine et la violence.  Il n’y a rien de glorieux à censurer les points de vue de ceux qui pensent différemment de nous. Nous pouvons être en désaccord avec les groupes comme ceux qui ont organisé la marche de Toronto, notamment leur vision chrétienne de la diversité sexuelle, mais ils doivent pouvoir s’exprimer au même titre que ceux qui organisent les défilés exhibitionnistes et parfois carrément indécents de la Fierté LGBT.

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