M.Bové était venu à Montréal pour prendre la parole en soirée contre l'Accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne lors d'une conférence tenue au Centre Saint-Pierre.
Dès son arrivée à l'aéroport, on l'a fait attendre pendant deux heures avant que des agents lui disent qu'il était persona non grata au Canada pour avoir participé au démantèlement d'un restaurant en construction, en France, il y a 17 ans.
On lui a dit que les gestes qu'il avait alors posés, qui lui ont valu de l'emprisonnement, constituaient un crime au Canada et qu'il ne pouvait donc y être admis.
José Bové a soutenu que pourtant, depuis ces événements, il est venu à quelques reprises au Canada, notamment lors du Sommet des Amériques, en 2000, et pour la promotion d'un livre.
Son attaché de presse, Jean-Marc Desfilhes, a assuré que José Bové disposait d'un visa en règle pour entrer au Canada.
M.Bové rappelle qu'il est député au Parlement européen, ayant été élu deux fois. Il croit avoir le droit de séjourner au Canada au même titre que le premier ministre de la France, Manuel Valls, qui doit arriver cette semaine.
À son avis, le Parlement européen ne restera pas silencieux face au traitement que lui réserve le Canada, qu'il juge scandaleux et inacceptable.
Après qu'on lui eut permis de passer la nuit dans un hôtel de Montréal, il a déclaré en entrevue au 98,5 FM, mercredi matin, que la mesure était politique et qu'il était toujours contraint de prendre un vol devant le remener en France, en début d'après-midi.
Source : 985fm.ca
Commentaires
Paul Arcand dit que Bové est «énervé» contre l'accord de libre échange ce qui sous-entend que c'est émotionnel et non rationnel.
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.