Mike Deschamps
« Histoire d’animaux à la guerre » est une initiative du gouvernement canadien depuis 2006 [i]. C’est à travers un journal distribué dans les écoles depuis 14 ans que le gouvernement fédéral martèle l’esprit de nos jeunes avec sa propagande de guerre. Le gouvernement profite de chaque célébration du 11 novembre pour parler de toutes les guerres menées par le Canada. Les objectifs sont toujours les mêmes : faire croire à nos enfants que la guerre est faite au nom de la paix ou que les soldats se sont toujours battus pour notre liberté et notre démocratie, transformant l’histoire complexe en une simple histoire à dormir debout. Il y aurait d’un côté les gentils et de l’autre côté les méchants. Ce journal aurait la prétention « d’initier les jeunes lecteurs au concept du Souvenir de manière non menaçante. » alors qu’il s’agit d’une propagande dont l’interprétation de l’histoire est politiquement orientée. Où sont passées les histoires de guerres pour des intérêts économiques ou impérialistes ?
Aucun changement depuis deux ans
Nous étions tombés sur l’exemplaire distribué dans les écoles il y a deux ans (Histoires d’animaux à la guerre, un conte de fées…). Rien n’a changé. Tout en rendant hommage aux hommes et aux femmes qui sont tombés au combat, le journal continue de simplifier au maximum l’histoire. Ainsi on apprend dans l’édition de cette année comme dans les années précédentes que toutes les guerres se valent. Ainsi rendre hommage à des soldats morts en Afghanistan après le mensonge sur les armes de destruction massive de Collin Powel en Irak et la recherche de Ben Laden en Afghanistan, équivaudrait à se recueillir sur la tombe d’un soldat mort en Europe durant la Première Guerre Mondiale.
Le paradoxe de l’année 2020
Le journal ne cesse d’insister sur le fait de se battre pour la liberté à l’heure où les peuples d’Occident sont condamnés par des mesures sanitaires excessives dans un environnement de plus en plus liberticide.
Histoire à la carte
L’histoire est maintenant inscrite sur un menu à la carte d’un restaurant. Les gouvernements Occidentaux choisissent ce que les peuples devront retenir de leur histoire. Les traditions, les coutumes, les frontières, tout cela doit disparaitre mais il faut quand même se rappeler des guerres faites au nom de la paix, rendre hommage aux combattants, célébrer la propagande de guerre. N’y aurait-il pas là la volonté de marquer les esprits, en particulier les plus jeunes, afin d’amalgamer le nationalisme avec la guerre ? A l’heure où la lecture de l’histoire devient partisane, c’est à nous parents, que revient la responsabilité d’informer nos enfants, de leur expliquer la complexité de l’histoire afin qu’ils évitent les pièges tendus. En se cultivant soi-même sur le sujet, on peut démystifier l’histoire interprétée par les mondialistes et ainsi aider nos enfants à mieux comprendre que la guerre ne se fait jamais pour les peuples mais contre les peuples.
[i] https://www.veterans.gc.ca/fra/remembrance/classroom/teachers-guides/tales-of-animals-in-war