jeudi, 04 juin 2020 15:33

La politique spectacle fait sa propagande

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Mike Deschamps

Alors que l’industrie du cinéma s’est mise en pause pendant la « pandémie » Trudeau lui, ne chôme pas.  Sa dernière pièce de théâtre tentant de nous arracher quelques larmes consistait à faire une pause de 21 secondes avant de répondre à la question d’un journaliste qui demandait ce qu’il pensait de la gestion de la crise actuelle par Trump [i].  Trudeau, dans une éternelle repentance, a comparé la situation américaine à la situation canadienne. Ses propos sont devenus alors exagérés tant le contexte de chaque pays est totalement différent. Il ne s’agit pas de minimiser le racisme présent au Canada comme dans n’importe quel pays qui favorise l’immigration de masse. Il s’agit de prendre en compte le contexte américain, une société ultra-armée où les tensions entre Noirs et Blancs existent depuis  l’exploitation par l’esclavage de la population noire dans ce pays.  Remettre le racisme dans le contexte de la société américaine n’intéresse pas Trudeau.  Rappeler que le racisme est présent au Canada lui permet de rappeler qu’il faut militer en faveur du multiculturalisme canadien. Le racisme n’est pas un obstacle à l’individu immigré mais un obstacle au projet multiculturel et c’est dans cet état d’esprit qu’il finit par inciter les autres à suggérer des mesures contre le racisme dans un monde qui fonctionne à l’envers.

C’est ainsi qu’un article du JDM s’interroge sur « Comment aider concrètement les communautés racisées? » [ii] avec une première distorsion de la langue française. Distorsion inventée par une militante féministe française antiraciste, Colette Guillaumin (un concept donc de blanc) [iii] figure du féminisme matérialiste (courant théorique français du féminisme radical, donc des bourgeoises,  issu de la deuxième vague féministe et qui s'est caractérisé par l'usage d'outils conceptuels issus du marxisme pour théoriser le « patriarcat »). Ce qui est considéré comme « racisé »  selon La Ligue des Droits et Libertés au Canada est une « personne qui appartient, de manière réelle ou supposée, à un des groupes ayant subi un processus de racisation. La racisation est un processus politique, social et mental d’altérisation » [iv]  ou plus faire plus court, le « fait que d’autres personnes soient donc discriminées » [v].  Drôle de concept dans un monde où on nous rabâche sans cesse que les races n’existent pas. On pourrait se poser les questions : Est-ce que des Français Blancs victimes de la violence des racailles de banlieues, de nationalité française sur papier et d’origine maghrébine, font parties des personnes « racisées » ? Est-ce que des tribus africaines victimes de l’esclavage de la part de d’autres tribus africaines rentrent dans cette catégorie ? Est-ce que des tribus de l’Afrique Noire victimes de l’esclavage de la part de la civilisation arabo-musulmane rentrent également dans cette catégorie ? Que dire de l’esclavage ottoman en Europe de l’Est ? Les descendants de ces esclaves sont-ils considérés comme « racisés » ? La réponse à ces questions  se trouvent chez La Ligue des Droits et Libertés au Canada qui affirme qu’il existe un « privilège blanc » [iv] et que donc, tout « Blanc » est coupable par essence.  Il faudrait qu’il nous expliquer en quoi un homme  sans-abri blanc qui dort dehors depuis 10 ans ou qu’une femme blanche nettoyant les toilettes des gens les plus riches, sont privilégiés. Bref, vous l’aurez compris la race n’est pas une catégorie sociale. L’exploitation des uns et des autres n’a pas de couleur mais c’est avec cette victimisation et cette aisance de toujours pointer les autres du doigt qu’on s’interroge.

Le JDM a donc demandé à Gabriella Kinté, propriétaire de la librairie Racines où on semble vouloir « ghettoïser » l’histoire afin de calquer sur l’idéologie de « racisés » , et à Me Marie-Livia Beaugé, avocate et membre de l’organisme communautaire Hoodstock.

1.       Il est suggéré de « Donner une visibilité et une voix aux communautés racisées, notamment en lisant des livres, en écoutant de la musique ou en regardant des films créés par et mettant en scène des personnes racisées. »  N’est-ce déjà pas le cas ?  Que pensent-ils de la scène musicale du rap où la plupart des artistes sont Noirs ? D’ailleurs pourquoi un Noir voudrait-il faire du rap et pas du blues ? Que pensent-elles de certains films américains où les acteurs et actrices principaux sont tous noirs ? Où est la visibilité pour les autres communautés ?

2.       «C’est important que les enfants voient des personnages qui ont une histoire et une humanité, et qui ont plusieurs nationalités. Lorsque j’étais petite, je voyais des animaux qui parlaient dans les histoires, mais il n’y avait aucun héros noir», se désole Mme Kinté. Il faudrait donc plus de multiculturalisme. A noter que dans les histoires africaines, il n’y aucun héro blanc et il n’y a rien de plus normal.

3.       Il faudrait « Soutenir les organismes qui travaillent pour les communautés racisées en faisant des dons monétaires, mais aussi encourager les entreprises locales des communautés culturelles en y faisant des achats. » bref il faut faire de la discrimination positive. Imaginez le scandale s’il fallait dire qu’il faut faire des dons monétaires à certains organismes parce que les gens qui y travaillent sont blancs ! A noter qu’on retrouve ce discours chez les excités suprématistes blancs.

4.       Il faudrait également « aimer des pages des communautés culturelles sur les réseaux sociaux afin de mieux les connaître et être au courant des enjeux qui les concernent ». C’est déjà ce que font les gauchistes qui ont la haine de leur propre culture. Les grandes entreprises veulent aussi qu’on aime leurs pages sur les réseaux sociaux afin de mieux connaitre leur produit. C’est dans l’ordre de l’argument marketing !

5.       « Porter une attention particulière pour engager plus de personnes compétentes des communautés racisées, surtout dans les postes de dirigeants. » Il faudrait donc embaucher une personne « racisée » à compétence égale avec un personne blanche pour remplir des quotas ? Vive la discrimination ! Ce qui doit déterminer l’embauche d’une personne devrait être les compétences et les qualifications d’une personne, uniquement cela.  Le Capital ne fait de toute façon aucune distinction entre les personnes.  Un Blanc, un Noir, un Arabe soumis reste une personne soumise peu importe son ethnie ou sa couleur de peau.

L’horizontalité des luttes ne sert qu’à reproduire un schéma voulu par les joueurs du billard à trois bandes.  Voilà ce qui échappe à ces personnes dites « racisées ».  Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les militantes de la « racisation » sont issues du féminisme.  Tout comme le féminisme qui met les hommes et les femmes dos à dos, la « racisation » semble favoriser la lutte des races au détriment de la lutte des classes. Un chaos de civilisation ne permettrait-il pas de masquer ce que la « pandémie du Coronavirus » a déjà bien caché ? Soit un effondrement économique planifié à venir ?

Quand Gabriella Kinté, Marie-Livia Beaugé auront dénoncé la politique impérialiste du Canada en Afrique et que Trudeau avouera ses crimes au nom des Droits de l’Homme sur ce même continent pendant qu’il pleure sur le dos des afro-américains, on pourra commencer à prendre ces gens un peu au sérieux.


[i] https://www.youtube.com/watch?v=W-tv-TwIxos

[ii] https://www.journaldemontreal.com/2020/06/03/comment-aider-concretement-les-communautes-racisees

[iii] https://fr.wikipedia.org/wiki/Colette_Guillaumin

[iv] https://liguedesdroits.ca/lexique/personne-racisee-ou-racialisee/

[v] https://liguedesdroits.ca/lexique/privilege-blanc/

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