mercredi, 17 fevrier 2016 16:13

Ritalin : droguer ou aider les enfants en souffrance ?

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Ritalin : droguer ou aider les enfants en souffrance ?De nos jours, les enfants dits hyperactifs se voient infliger une double peine: à leur souffrance propre on ajoute la consommation d'amphétamines tels que le Ritalin (ou ritaline) pour soit disant "les calmer"...Mais à quel prix ? Quel est le coût de notre ignorance du fonctionnement physiologique de base de l'humain, de ses besoins et de la façon dont nous pouvons y répondre ?

 

Commentaires   

 
0 #2 Mike Deschamps 18-02-2016 13:22
Il est clair que quand on est confronté à ce genre de situation, il y a un choix à faire et pas le plus facile. Je te souhaite beaucoup de courage Mariam !
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0 #1 Mariam 17-02-2016 20:30
Parfois, on tente plusieurs moyens alternatifs avant d'en arriver là. Et pourtant, à bout de solutions, on prend le chemin de la médication. Mon fils aîné est diagnostiqué TDA/H (il est également dans l'attente d'un diagnostic d'un trouble du spectre autistique), il prend du "Concerta" ( équivalent du Ritalin ) depuis l'âge de 7 ans .. il en aura bientôt 10. Sur une fraterie de trois enfants, et le petit dernier qui affiche de plus en plus les mêmes signes de TDA/H et TSA que son aîné, ça devient vite pénible à gérer. Oui, l'énergie parentale peut toucher des limites et wonderwoman ou superman ne sont qu'un mythe.

Dans le cas de mon fils, sans Concerta, la différence est énorme! Il ne nous entends plus, et la communication n'est pratiquement pas possible. Il passe à un cheveux près de se faire lyncher dans la cour d'école tellement son comportement dérape et c'est sans parler de son estime personnelle qui en prend un coup car il ne se sent pas compris et aimé de ses camarades... et je vous passe la "liste d'épicerie" des troubles de comportement qui complète le tout.

Aucun parent sain ne veut d'abord en venir là. Mais parfois on pense au moindre mal. Et malgré la médication, on continue à outiller son enfant du mieux qu'on peut pour qu'il parvienne le plus tôt possible à se passer de celle-ci.

Avec le peu de soutient du système scolaire ( et c'est compréhensible, étant donné les compressions financières dont il est victime ) et les préjugés faciles (qui finissent par faire pression) venant de l'entourage et des autres parents... et du système en général, on fini par prendre l'option de la médication. Elle est parfois un pont pour parvenir à entrer en contact avec son enfant... les parents en sont les premiers désolés.

Il y a ce que l'on "lit" et ce que l'on "vit" dans le quotidien avec nos enfants et, entre les deux, il y a le "Qu'est-ce qu'on fait?". Il ne faut pas banaliser la médication mais il ne faut pas non plus uniquement la condamner.
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