Les prix variant énormément d'un magasin à l'autre, en faisant un peu de magasinage, on peut réduire ces coûts d'alimentation, substantielleme nt.

Se faire une liste de ses produits et aliments les plus utilisés et trouver les magasins où ils sont les moins chers.
S'imaginer être un cueilleur se déplaçant à pied, de « pâturage » en « pâturage », en quête de sa nourriture quotidienne.

En faire un métier que l'on pratique quotidiennement dans la joie et la bonne humeur.

Combiner cette recherche de nourriture avec l'exercice est une bonne idée. J'ai environ 5 ou 6 magasins (pâturages) que je visite chaque jour. Ma tournée prend environ 2 à 3 heures par jour, ce qui me tient en forme.

On peut aussi congeler certains fruits et légumes, en grande quantité, en saison où lorsqu'il y a des ventes.

Faire son propre pain pour moins d'un dollar par pain d'un demi kg. Cela tient en forme également, car pétrir son pain est très physique. Symboliquement, le geste est puissant.

Cultiver un petit jardin de graines germées ou un potager en saison.

Une personne bien organisée peut se nourrir convenablement avec moins de 200 $ par mois.

Éviter tout produit transformé industriellemen t ou tout ce qui n'est pas naturel.

Choisir dans la mesure du possible des produits fait au Québec (commerce de proximité).

Évidemment, une alimentation équilibrée à base de plantes est beaucoup plus avantageuse à tous les points de vue.

Éviter dans la limite du raisonnable, les transports motorisés, les escaliers roulants et les ascenseurs. Ce sont des poisons cachés.

Ne vous polluer pas l'esprit avec des films hollywoodiens ou des chansons insipides. La sollicitation des émotions à tout bout de champs dérègle l'émotivostat.

Je pourrais écrire un livre sur la question tellement les alternatives au système sont nombreuses. Mais pour réussir et surtout, pour persister dans la durée, il faut être passablement déprogrammé, ne plus sentir le besoin de se remplir, de ne plus souffrir de la solitude, etc.

Sinon, ce mode de vie devient une forme de consommation cachée d'une grande subtilité.

C'est un résultat, un sous-produit d'une démarche sur soi-même.

La consommation est surtout dans la tête.