Ce communiqué de la Fédération des Canadiens-Français, rédigé pour les vingt ans de la loi 99, adoptée le 7 décembre 2000, revêt une signification particulière.
Il marque le retour de la nation canadienne-française à une existence politique autonome, une existence dont elle était privée depuis plusieurs décennies avec la montée d'une québécitude qui n'aura profité qu'à la "communauté aux droits consacrés". Avec ce communiqué, la nation se fait de nouveau entendre sur les grands enjeux, elle réaffirme ses intérêts statutaires et constitutionnels propres, sous la forme d'une proposition concrète d'amendement à la loi 99 (2000).