MGTOW (acronyme signifiant Men Going Their Own Way, ou les hommes allant sur leur propre chemin en français) est une communauté en ligne appuyée par des sites web et une présence sur des réseaux sociaux. La communauté fait partie d'un concept plus vaste nommé la manosphère. Selon le chroniqueur Martin Daubney, les membres de la communauté MGTOW pensent que la somme coût-avantage et bénéfice-risque des complications que génèrent les mariages et les relations sentimentales avec les femmes, est trop élevée. De la même façon, l'écrivain Jeremy Nicholson chez Psychology Today décrit le mouvement de MGTOW comme étant formé d'hommes frustrés par le manque de motivation pour les rendez-vous galants, et qui, par conséquent, décident de mettre de côté la bagatelle pour se concentrer sur leur bien-être personnel. Kay Hymowitz déclare que, si certains hommes s'identifiant au MGTOW expriment leur mécontentement, c'est parce qu'ils considèrent que les femmes sont hypergames et manipulatrices. Le journaliste du Business Insider Dylan Love écrit « qu'un MGTOW pleinement développé (il existe plusieurs degrés) rejette toute relation avec une femme : court terme, long terme, relation amoureuse ou autre. Il finit par fuir la société dans son ensemble. ». Les MGTOW utilisent le terme de gynocentrisme pour décrire des conditions qui offrent un gain aux femmes au détriment des hommes et par conséquent, ils s'opposent à de telles circonstances. Selon Roselina Salemi, une écrivaine pour La Repubblica, le concept japonais des « hommes herbivores » est un sous-ensemble de MGTOW. L'écrivain Mack Lamoureux chez Vice voit les hommes herbivores comme une conséquence des conditions socio-économiques au Japon et le mouvement MGTOW comme un choix idéologique3. Dans un article pour le DELFI, les MGTOW sont décrits comme un protêt contre les lois féministes de l'Ouest tandis que les hommes herbivores sont une réponse contre les rôles traditionnels au Japon, y compris celui du salaryman. (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/MGTOW )