lundi, 15 septembre 2014 15:48

Pédocriminalité en Grande Bretagne : La saga continue

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Traduction par Mehdi

La pression monte au sujet de Fiona Woolf, directrice d'enquête sur les abus, à cause de ses liens avec Leon Brittan.

 

La nouvelle directrice controversée de l'enquête gouvernementale sur les abus sexuels est sous une pression croissante alors que de nouvelles preuves de ses liens avec un personnage clé ont émergé.

Fiona Woolf entretient des liens remontant à moins d'une décennie avec Leon Brittan, qui est accusé d'avoir participé à une opération de dissimulation de preuves quand il était ministre de l'Intérieur.

Aujourd'hui, nous pouvons révéler que le grand avocat d'affaires exerçait dans la même cour de magistrats que Diana, l'épouse de Lord Brittan pendant trois ans.

Mme Woolf était aussi un haut responsable au Barreau lorsque celui-ci avait organisé une conférence où s'exprimait Lord Brittan.

Elle avait raté la première réunion des enquêteurs sur les allégations de réseaux pédophiles VIP vendredi à cause de son voyage d'affaires en Afrique, effectué au nom de son statut de Lord-maire.

Elle pourra également éviter un débat au sein de la Chambre des communes sur ​​son rôle en tant que Lord-maire de Londres après une décision prise par William Hague, le protégé de Lord Brittan.

Des militants de dernière heure ont accusé Mme Woolf de traiter l'enquête avec mépris, et lui ont demandé ainsi qu'au ministère de l'Intérieur d'expliquer à quel point elle connaît Lord Brittan.

Elle a refusé de dire si elle avait déclaré ses conflits d'intérêts potentiels à l'avance, en dépit des appels au Parlement.

Ces nouveaux éléments surviennent après que « The Mail on Sunday » ait révélé que Mme Woolf, 66 ans, a vécu dans la même rue haut de gamme que les Brittan depuis 2005; a siégé au conseil d'une conférence de la Cité de Londres avec l'ancien ministre; a fait un don de 50 £ à sa femme pour une course caritative l'an dernier; a jugé une attribution d'affaires avec elle.

Le Lord Brittan est un personnage clé dans l'enquête en raison de son implication dans le scandale de centaines de fichiers sur la maltraitance des enfants dont le Home Office a admis qu'ils avaient été perdus ou déchiquetés. Le Lord Brittan a reçu un dossier en 1983, à présent perdu ; il insiste sur le fait qu'il l'avait transmis à des fonctionnaires.

Simon Danczuk, le député travailliste qui avait dénoncé Cyril Smith en tant que un violeur d'enfants, a déclaré : « Le ministère de l'Intérieur et Fiona Woolf ont tous deux besoin d'expliquer exactement quelle est sa relation avec les Brittan.

Plus ils monopolisent la parole, plus les gens, en particulier les victimes, seront méfiantes. »

M. Danczuk a déclaré aux Communes qu'il avait été « troublé » par les liens en question, mais son appel au débat a été refusé par William Hague. À présent leader de la Chambre des Communes, M. Hague avait succédé à Lord Brittan comme député de Richmond dans le Yorkshire du nord en 1989 et avait précédemment écrit des discours pour lui. La nuit dernière, M. Danczuk avait affirmé que « les gens [tireraient] leurs propres conclusions » au sujet de la décision de M. Hague.

Peter Saunders, de l'Association nationale pour les personnes victimes de violence durant l'enfance, a ajouté : « Les liens entre Mme Woolf et les Brittan vont saper totalement la crédibilité de l'enquête. »

Le Bureau de la magistrature a confirmé que Mme Woolf avait assisté à des procès à la Cour des magistrats de la Cité de Londres, au moment où Lady Brittan était magistrate. Mme Woolf est devenu une juge de paix en 2007, tandis que Lady Brittan avait présidé le banc des magistrats jusqu'en 2010. Des fonctionnaires ont déclaré qu'il serait trop long de vérifier si elles avaient assisté aux mêmes procès.

Des dossiers montrent qu'en octobre 2005, Leon Brittan avait prononcé un discours d'ouverture lors d'une conférence au Barreau où Mme Woolf était vice-présidente.

Mme Woolf a été interrogée la semaine dernière sur ses liens avec les Brittan, mais a refusé de répondre. Elle est restée en Ouganda vendredi, alors que les enquêteurs qu'elle est censée superviser se sont réunis pour la première fois. Le Home Office a évoqué une « discussion informelle ... conformément à ses instructions ».

Un porte-parole a refusé de dire si Mme Woolf avait déclaré ses liens envers les Brittan ou non, mais a affirmé qu'elle était une « candidate exceptionnelle et hautement qualifiée pour ce rôle exigeant.

Source : dailymail.co.uk

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