Réjean DeGaules

Des infirmiers se font dire qu'ils sont malades de la covid et qu'en continuant de travailler, ils mettraient des vies en péril [1][2][3][4][5], surtout celles des gens fragiles qui peuplent justement les hôpitaux. Comment les blâmer de prendre congé ? Les hôpitaux n'auront pas trop de patients, ils n'auront pas assez de personnel.

Actuellement, à l'hôpital de Lachine, par exemple, il est devenu obligatoire de prendre un rendez-vous pour subir une prise de sang. Il n'y a aucune disponibilité de prise de sang avant un mois. Ce n'est qu'un exemple parmi plusieurs autres. Les histoires de propagations se multiplient au sein d'autres cliniques, tout simplement parce qu'il y a plus de tests.

Devant cette situation qui ne s'améliorera pas, l'importance d'un jugement moral collectif de première qualité serait primordiale s'il était possible. Le problème : le jugement moral vient d'institutions comme l'OMS que la santé publique n'a pas les moyens d'affronter. Le 29 mai dernier, le Canada a réitéré son engagement envers l'OMS après que Donald Trump ait coupé les ponts avec cet organisme. Ce jour-là, la fondation Gates qui donne 4 fois plus que le Canada à l'OMS est devenue le second donateur de l'OMS après le Royaume-Uni. Ajoutons à cela que Gates a dit que la population devait diminuer de 10 à 15 % à des fins environnementales.

Les infirmiers auront donc leur congé pour se soigner. Et ceux qui devaient recevoir leurs soins seront diminués et ultimement crèveront. Une fois de plus, l'on attribuera le phénomène à la Covid. Qu'est-ce qu'elle a le dos large celle-là?! Mais si vous avez un peu de jugeote, vous êtes capable de comprendre que la Covid n'a rien à voir avec la gestion locale des hôpitaux. La panique qui peut empêcher de soigner n'a rien à voir avec la maladie....