vendredi, 26 juin 2020 15:38

Restructuration économique (1ère partie)

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Réjean DeGaules

« Cette usurpation du pouvoir par la minorité eut des conséquences beaucoup plus graves, entres autres celles de désorganiser et de pervertir complètement l’administration, de mettre en danger la vie nationale canadienne-française, et de soulever les querelles de races qui devaient aboutir à un conflit armé. » Gérard Filteau

Restructuration économique grâce aux communautés minoritaires envoyés au casse-pipe, comme autrefois les patriotes canadiens.

Avant de montrer les restructurations économiques vers lesquelles on tendait lors des rébellions des patriotes, prenons actes des restructurations de l’économie qui sont en cours à l’aide d’une visite guidée de Montréal.

Plusieurs changements se sont concrétisés à Montréal durant la crise dite du coronavirus. La succursale de la SaaQ (Société assurance automobile du Québec) du coin est fermée pour toujours. Dans certaines zones commerciales, les stationnements étaient déjà rares, ils sont devenus inexistants. Pour rejoindre le service à la clientèle de la cour de justice, il faut prétexter une urgence pour être en mesure d'envoyer un courriel et ainsi recevoir une réponse. On ne parle même pas ici de rentrer en contact avec un humain.

La justice restructurée

Il est particulièrement amusant de voir le mot urgence affiché sur une porte d’entrée de cour municipale après l’arrêt Jordan qui a fixé une durée maximale aux procédures judiciaires et qui permet à certains individus de ne jamais subir de procès.

Le 26 février dernier, 26 000 dossiers, en traitement à la cour municipale, avaient été suspendus afin d’« éviter des rejets systématiques des dossiers » en vertu de l’arrêt Jordan. Le criminaliste Kaven Morasse, « avait alors constaté l’évident problème structurel à la cour municipale de Montréal, où « il y a beaucoup trop de volume pour la capacité de gestion. » »1 Si les services municipaux sont incapables de traiter ces 26 000 dossiers en moins de 18 mois, Montréal serait privé de quelque 4,5 millions de revenus potentiels, rapporte le quotidien La Presse. Quand il est question d’un système judiciaire orienté (capital oblige) sur l’économie plutôt que sur la justice, en voilà un bel exemple. L’arrêt Jordan ne règle absolument pas le problème qui est que trop de gens se poursuivent plutôt que de trouver une entente à l’amiable. La surcharge judiciaire profite même à ceux que l’on pourrait déduire être de véritables dangers pour la société. Rappelons que le chef présumé des Hell’s Angels, Salvatore Cazzetta, et un homme accusé du meurtre de son épouse, Sivaloganathan Thanabalasingham, ont été libérés l'an dernier sans subir de procès2. Pour ne nommer que les plus scandaleuses remises en liberté dues à l’arrêt Jordan.

Comme le problème cerné, à savoir « la capacité de gestion », n’est pas le bon, on n’arrivera certainement pas à résoudre le problème. Avec toutes les poursuites que la crise a justifiées, l’arrêt Jordan, ne sera peut-être pas assez. Y aura-t-il un arrêt covid qui permettra, tout comme l’arrêt Jordan, d’accélérer les procédures judiciaires ? Une partie de l’arrêt covid en question ressemble au résultat du projet de loi 61 qui aurait permis aux règlements adoptés par le gouvernement d’outrepasser les lois et d’accélérer la mise en place de chantiers de construction. Prenons un peu de hauteur : Est-ce bien ou mal ? Ça donne surtout l’impression d’une continuité tyrannique au sein de laquelle la formation de l’UPAC (en 2011) ne put être qu’une parenthèse sans trop de conséquence. Pour ceux qui découvrent la tyrannie, tout ça parait choquant et l’article apparaît minimiser l’étendu de l’escroquerie, mais ce n’est qu’une continuité. Rien de bien nouveau. François Legault a pris une décision qui, dans les circonstances, n’a rien de dramatique, en comparaison à toute la pourriture malsaine exhibée sur la place publique par les temps qui courent. Nous y reviendrons peut-être dans un autre article. Si nous survivions avant… nous survivrons encore après. Clin d’œil au film de Michel Brault4 sur la seconde vague de rébellions des patriotes. Émouvant récit qui pourrait servir à mieux comprendre la suite de cet article. Une chose demeure toutefois évidente : la justice aussi subit une forme subtile de restructuration économique. Ce qui n’est pas sans rappeler les événements judiciaires qui ont suivi les rébellions des patriotes (acte d’union, gouvernement responsable, confédération canadienne, acte de l’Amérique du nord britannique) dont il sera question plus loin dans l’article. Toutes ces réformes étaient réalisées pour adapter le système judicaire aux profondes restructurations économiques (abolition du régime seigneurial, industrialisation, fin d’un protectionnisme construit jusqu’alors à la faveur des commerçants anglais,  population canadienne devenue majoritairement anglaise, colonisation de l’ouest canadien, installation des chemins de fer, etc.)                 

Montréal restructuré

Revenons à la visite des restructurations économiques de Montréal qui auront lieu, peu importe que le gouvernement ou la population s’y oppose. L’opposition… (pas celle du parlement qui, elle, est totalement inutile3), l’opposition citoyenne n’en devient pas pour autant inutile. Simplement, on n’arrête pas un train en marche. La victoire morale du logos numérique sur celui des chaines de télévision en continue lors de la crise du coronavirus n’est pas au désavantage de ceux-là même qui ont été dénoncés, à savoir, Bill Gates, l’OMS, Big pharma, la Chine, l’état profond américain et l’hyperclasse mondialiste. Que le numérique gagne, c’est même un de leurs objectifs. Et voilà qu’à Montréal, les compagnies qui commençaient à numériser les transactions offrent maintenant ces transactions seulement de façon numérique. Aucune autre façon de payer. Les signatures de documents se font à distance. Le trafic a d'ailleurs considérablement diminué. Il y a plus de circulation entre Québec et Montréal qu’à Montréal même. À Montréal, il n'y a plus d'heure de pointe. Vous avez bien lu. C’est dans ce genre de situation qu’on se rend compte de l’importance de l’internationale et du télétravail dans l’économie montréalaise. Toutefois, Montréal donne l'impression d'avoir subit un choc. Ça se sent. C'est dans l'air. Tout est au ralenti. On dirait l’économie gaspésienne des dernières années, mais dans l’environnement urbain de Montréal.

Il n'y a pas que du négatif. Les enfants jouent des journées entières dans les parcs. Nul besoin de l’avis d’un expert. Il est parfois à se demander s'ils n'apprennent pas mieux ainsi. Tant qu'a devenir inculte, aussi bien le devenir en restant en bonne forme et, donc, en santé. Avouez qu’une bonne manifestation de propagande racialiste et mondialiste en l’honneur de George Floyd, ça a l’avantage de mettre en forme et d’éloigner les pédophiles juifs (excusez le pléonasme). Parions que l’humour noir n’est pas à la porter de tout le monde. Qui croit vraiment que ça les éloigne ? Il est à parier que Jeffrey Epstein aurait adoré. Une foule de jeunes n’obéissant à rien de bien honorable, faisant part d’une misère noire spirituelle, c’est bon pour le marché noir.

Les adolescents qui obéissent loin de la PCU pour étudiant pour leur part font respecter les mesures sanitaires à l'entrée des commerces qui sont encore ouverts. La moyenne d'âge des travailleurs a certainement diminuée. Pour finir la visite de Montréal, comment passer à côté de l'insistance des courtoisies et de certains regards de plusieurs montréalaises ? Comme si elles commençaient à être en manque... en manque de quoi au fait ? En manque de sécurité hygiénique voyons donc ! Quelle imagination vous avez !

Ce manque explique la popularité des manifestations Black Lives Matter chez les gens qui, au fond d’eux-mêmes, sont indifférents à la cause. Ce phénomène rappelle un peu les touristes qui se déplaçaient au centre-ville de Montréal dans le but bien arrêté de participer à la marche pour le climat. Les opportunités de faire des rencontres spontanés sont si rares, avec tous ces gens qui se ferment à la spontanéité, au déconfinement, et qui s’enferment dans une vie réglée au quart de tour, qu’on ne peut blâmer quiconque de chercher des prétextes à la manifestation. Ajouter à cela, la conjoncture économique qui, pour bien des gens, transforme les sorties en produit de luxe et vous vous retrouvez avec beaucoup de gens qui cherchent à bouger et à se distraire gratuitement. Au sein d’une population urbaine, pour une bonne part solitaire qui n’a aucun idéal collectif, l’on peut difficilement s’attendre à un autre genre de réaction.  Cette nouvelle manière de socialiser en électron libre fait aussi partie de la restructuration de l’économie. Le confinement n’a fait que concrétiser une tendance lourde : celle d’une camaraderie tribale d’une part ou d’une camaraderie au gré des humeurs pour le reste de la population. Le premier scandale, autre que ceux entourant le coronavirus, allait obligatoirement créée de grands rassemblements. C’était écrit dans le ciel. George Floyd a eu le malheur d’offrir au monde entier une cause à récupérer. Et la population est tombé dans le piège d’en faire une cause d’esprit mondialiste en manque de sortie en plein air. Comme pour chaque récupération à des fins mondialistes, le peuple est laissé à l’abandon (plus qu’à l’habitude), quand il n’est pas envoyé au casse-pipe pour les beaux yeux de sa bourgeoisie bien-pensante qui parle qui parle qui parle, mais bon Dieu, sait-elle de quoi elle parle ?

Nègre blanc d'Amérique

Cette restructuration de l’économie est assez nouvelle dans l’histoire longue de l’humanité, mais ce n’est pas la première restructuration de l’économie. Raison pour laquelle, il apparaît important de se rappeler ce que pouvait impliquer une restructuration de l’économie autrefois. La période entourant les rébellions des patriotes canadiens5 apparaît la plus pertinente de l’histoire récente en ce domaine.

D’entrée de jeu, il est à espérer qu’il ne s’agisse point d’un scoop de dire que ce ne seront pas Lebron James ni Beyonce6, encore moins Bill Gates ou Elon Musk qui iront dans les rues se faire gazer par la police. Tout comme en 1837-38, ce ne fut pas les commerçants anglais (ceux qui avaient le plus à gagner d'une restructuration de l'économie) qui donnèrent leur vie sur le sentier de guerre.

Bureaucratie arrogante et corrompue qui donnait un bon prétexte pour s’en débarrasser.

En 1837-38, il a été démontré que le gouverneur anglais de la colonie, un dénommé Gosford, était sur le point de céder aux demandes des patriotes. La colonie était devenue ingouvernable. Il y a même eu un moment durant lequel : « par la faute du conseil (législatif), la province était destituée de toute institution municipale. La loi municipale de 1832, relative aux villes, avait expiré le premier mai 1836. Le conseil (législatif) ayant refusé de recourir avec l’Assemblée pour la renouveler, il n’existait plus d’autorités civiques, et, par suite, plus de police. »

 À noter que c’est lors de la seconde rébellion, celle de 1838, qu’une police provinciale fut fondée, par le très sympathique Lord Durham, alias radical Jack. Les origines de la police provinciale font sourire quand même.

Devant la désorganisation que causaient les injustices perpétrées par les bureaucrates (injustice en vertu même du droit officiel de ce temps), des écrits de la main du gouverneur Gosford admettent plusieurs concessions aux patriotes. Malheureusement, les procédures dites démocratiques allaient prendre trop de temps à se mettre en  branle pour éviter l’affrontement armé. Gosford démissionnera avant d’être remplacé, à titre intérimaire, par le baron Satan, alias Colborne

Les concessions de la couronne britannique démontrent qu’elle tentait d’éviter le conflit armé (trop coûteux) et, d’autre part, tentait d’éviter le chaos (trop coûteux). La responsabilité de la première vague de conflit armée vient d’avantage d’une bureaucratie que la couronne britannique a laissé devenir trop lourde parce qu’arrogante et se croyant tout permis. Des personnages, désignés comme adversaire des patriotes, tels Lord Durham, le gouverneur Gosford, ont admis que la responsabilité de l’affrontement armée incombait à la provocation des bureaucrates dans le but avoué de mieux réprimer les patriotes. Autrement dit, « la rébellion [celle de 1837] n’existait pas de fait ni d’intention chez les patriotes. » Un certain Stanley avait décrit l’agitation comme « une révolte de parole » Charles Buller, adjoint de Durham, parle de la « désolante faiblesse de la politique coloniale anglaise. » pour expliquer l’affrontement armé. Même John Colborne (le baron Seaton prononcé Satan par les patriotes) admet avoir participé à cette provocation en disant : « Le système d’agitation n’a principalement en vue que d’intimider le gouvernement d’Angleterre en lui faisant croire que le pays est sur le point de se révolter. » Colborne se servait certes de l’inversion accusatoire. Colborne organisait lui-même une part de l’agitation des bureaucrates, mais ce propos permet de comprendre le peu d’intention qu’avaient les patriotes de se révolter. Comment les haut-gradés de l’empire coloniale ont-ils put se laisser aller à de telles confidences ? Gosford devait se justifier. Mais que gagnait Durham ? L’hypothèse la plus probable est que la bureaucratie bloquait tout, y compris le marché. Il fallait la discréditer pour ultérieurement s’en débarrasser. Car c’est bien ce qui se déroula plusieurs années après les batailles de 1837-38. L’Acte d’Union de 1840, inspiré du rapport Durham, fut défavorable aux patriotes, ça va de soit, mais il fut encore bien davantage défavorables aux bureaucrates qui perdaient une grosse partie de leurs privilèges autoproclamés. La clique de bureaucrates, ce groupe de mongoles à batteries anglolâtre, récoltait ce qu’ils avaient semé.

Lord Durham avoue la responsabilité des bureaucrates

Lors de son arrivée au Bas-Canada entre les deux vagues de rébellions, Durham a tenté d’imposer une forme de dictature qui faisait de ses paroles des lois. Les bureaucrates qui le détestaient lui refusèrent cette autocratie. Durham furieux retourna en Angleterre écrire son rapport qui mena à l’Acte d’Union, voté au Parlement Britannique. Durham était en faveur du gouvernement responsable. De par ce fait, on peut déduire qu’il ne voyait pas d’un bon œil la toute puissance des bureaucrates (sur le territoire canadien). Le fait que les bureaucrates ne rendent pas de compte à la population de la colonie leur donnait une image d’arriéré auprès de Durham. Le moins qu’on puisse dire c’est que Durham n’était pas un traditionnaliste. Le fait qu’il parla un bon français le rapproche davantage d’un mondialiste de ce temps que d’un serviteur aveugle à la royauté. N’eut été de sa dépendance au pouvoir officieux des bureaucrates pour le soutenir sur son trône de gouverneur-général, Durham aurait eu plus d’affinité avec l’élite patriote qu’avec les bureaucrates de la colonie. Et ce, malgré le fait que Durham conçoive la race canadienne-française comme inférieur, suggérant même qu’elle fut sans histoire et sans littérature. Durham partageait avec l’élite patriote ce même idéal libéral (progressiste) avec lequel les bureaucrates corrompus de la colonie s’essuyaient les fesses. Toutefois, Durham  voyait une guerre de races là où il n’y avait que corruption vs résistance à la corruption. L’empire aurait octroyé les mêmes postes et les mêmes capitaux aux patriotes qu’aux bureaucrates et la soi-disant guerre de race se seraient transformés en lutte de classes. En effet, plusieurs Canadiens étaient bureaucrates et plusieurs Anglais étaient patriotes.

L’équivalent moderne d’une rencontre entre Durham et les bureaucrates serait celle d’un envoyé spécial de l’OMS qui rencontrerait les bureaucrates Horacio Arruda ou Theresa Tam. Arruda et Tam obéisse à un ordre ancien. Ils sont les Colborne de notre temps. Une forme renouvelée de rois-nègres. C’est-à-dire des serviteurs d’un ordre supérieur devant qui la population est obligée de s’agenouiller sans aucun moyen de les contredire sur le terrain de la politique.

Sa majesté envoyé spécial de l’OMS trouverait probablement, comme Lord Durham, qu’Arruda et Tam et la sécurité public en général produisent constamment des versions contradictoires de leur propres discours, n’obéissent pas assez, ne représente pas assez de minorité, ne favorisent pas assez le LGBtisme, ne reflètent pas assez la diversité sexuelle, que leur poste est placé sur un piédestal, qu’ils se voient octroyer beaucoup trop de pouvoir,  qu’ils freinent le progrès, qu’ils gèrent une vrai tour de Babel administrative en faisant tout pour que ça reste ainsi, qu’ils ne respectent pas la Déclaration universelle des droits de l’homme, alors que leur mandat est justement de ne pas respecter la Déclaration universelle des droit de l’homme, afin que la population trop réfractaire aux changements économiques disparaisse. Les droits de l’homme sont uniquement les droits de ceux qui promeuvent le progrès. À ce titre, l’on devrait rebaptiser ce document : « Déclaration universelle des droits de l’homme progressiste. »

Les bureaucrates privilégiés : un frein à l’empire colonial

De quelle manière la bureaucratie bloquait-elle le marché ? Certes, le non-respect des ententes et traités créait le chaos, les affrontements. Mais il faut aussi mettre en contexte. La bureaucratie sabotait l’administration en faisant des nominations douteuses. Elle s’octroyait des privilèges validés par une complaisance et une solidarité tribale de classe7 au sein de laquelle l’hérédité comptait pour beaucoup. Les exagérations furent telles dans les années qui précédèrent les rébellions des patriotes que « Les abus du système [anglais] rendaient l’administration de la province de Québec quatre fois plus couteuse que celle de l’état de New-York qui était pourtant quatre fois plus peuplé », écrit Gérard Filteau.

En 1834, un juge (donc bureaucrate) anglais gagnait 112 000 $ en salaire pendant qu’un juge français en gagnait 24 000$. Les juges anglais, selon le très francophile Lord Durham, se distinguaient par des abus judiciaires répétés qu’ils seraient presque comiques de citer si ce n’était pas aussi long. Si vous êtes intéressés à connaître plus en détails ces abus judiciaires, il est bon de lire le chapitre intitulé « Le sabotage du gouvernement colonial, l’action de la bureaucratie » ainsi que « Le sabotage de l’administration » tous deux écrits par Gérard Filteau dans Histoire des patriotes aux éditions septentrion. Cet ouvrage est la bible et la synthèse de la période entourant la rébellion des patriotes.

Réforme judiciaire : une manière de se donner les moyens de réprimer.

 À la veille des rébellions, « Les Bureaucrates obtinrent une réforme complète du personnel judiciaire du district de Montréal. Une commission de la paix fut formée pour mener à bien cette « œuvre » et son premier soin fut de révoquer tous les employés judiciaires, juges de paix, magistrats, shérifs, greffiers, huissiers susceptibles de sympathies avec les Patriotes. Tous ceux qui avaient pris une part quelconque aux disputes récentes ou qui tout simplement n’avaient manifesté aucun zèle en faveur des Bureaucrates furent destitués sans pitié et remplacés par des gens sûrs. Le 13 novembre 1837, cette épuration était accomplie par la destitution de 71 officiers de justice dans le district de Montréal. Ils furent remplacés par 23 partisans sûrs. » Les manifestations furent interdites. Les canadiens-français du district de Montréal furent en quelque sorte confinée chez eux. Papineau et autres chefs, vivant dans le district de Montréal et leur tête étant mise à prix,  auraient pu se laisser arrêter si un procès impartial avait été possible. Le gouverneur qui résidait à Québec ne prit pas au sérieux les avertissements de guerre civile qu’il reçut en provenance de chefs Patriotes montréalais. Pour éviter la justice, les patriotes se déplacèrent en périphérie de Montréal où les combats eurent lieu. La loi martiale fut instaurée, le 8 novembre 1838, un peu avant la seconde vague de rébellion. La  loi martiale signifie que quiconque ne défend pas le gouvernement peut être jugé pour haute-trahison.

En résumé, une décision judiciaire précéda et même  (dans le cas de la première rébellion) causa les affrontements armées.

 


3 Bien que l’opposition parlementaire ait bloqué le projet de loi 61, aucun parlementaire n’a été en mesure de s’exprimer contre l’arrêt complet de l’économie, il y a de cela quelque mois. Sans arrêt complet de l’économie, aucun besoin de loi 61. Donc, qui est responsable de la loi 61 ?

5 Dans ce texte qui traite d’une époque durant laquelle l’identité québécoise n’existait pas, le canadien est tout sauf anglais. Il y avait à cette époque une nette distinction entre l’anglais et le canadien.

6 Lebron James et Beyonce supportent black lives matters.

7 L’accès au poste de gouverneur était, ça va de soit dans une colonie, réservé aux Anglais. L’accès au conseil exécutif et législatif était réservé presque exclusivement à une caste d’Anglais. Seule l’assemblée législative était accessible aux francophones, mais en revanche il s’agissait d’une institution au pouvoir symbolique, car toutes les lois qui y étaient votées devaient passer par l’approbation des conseils législatifs et exécutifs et le gouverneur avait un droit de veto. De plus, le conseil législatif et le conseil exécutif n’avait aucun compte à rendre à la population.

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