samedi, 07 septembre 2019 11:04

Antifasciste sauf quand il faut supporter Israël

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Note du Bonnet : Comme nous l’avions annoncé il y a quelques mois, au Canada, comme partout ailleurs en Occident, l’extrême droite s’est alliée à l’extrême droite israélienne offrant une nouvelle grille de lecture entièrement sous contrôle sioniste.  A titre d’exemple au Québec le défunt journal Le Peuple en était la preuve avec des articles dont les sources venaient parfois directement du B’nai Brith. La tactique est simple : en ayant pour seule et unique grille de lecture du monde l’anti-islam (dont nous sommes aussi critique mais avec une vision plus large et sans oublier nos amis sionistes qui participent à la doctrine mondialiste), les juifs sionistes évitent de se faire pointer du doigt en désignant les musulmans comme le seul problème de notre société. Par ce fait, ils éviteront que la population se penche sur d’autres enjeux tout aussi importants,  et qu’elle puisse remonter à la source de la crise de l’immigration massive. Nous prenons ici quelques exemples pour illustrer notre propos. Voilà ce qui doit rester dans l’ombre en désignant l’islam comme étant le seul problème :

-Les crises économiques : certains juifs jouent un rôle important dans la finance internationale (contrairement aux musulmans). Les crises économiques qui se succèdent les unes après les autres font parties d’une vision du monde où l’usure tant  chez les WASP que chez les juifs est prépondérante (citons ici Jacques Attali, Français de confession juive, décrivant le capitalisme comme une fusée dont la tête serait juive tandis que le reste serait protestante).  

-Le nationalisme c’est mal ! : une certaine gauche juive (complétant  la droite juive) passait son temps jusqu’à très récemment à critiquer le nationalisme en fascisant le concept. Evidemment, ils se gardaient bien de critiquer le nationalisme en Israël. Ceux qui critiquent le souverainisme au Québec et qui s’attaquent à la loi 101 sont systématiquement des anglo-juifs.

-L’immigration est une richesse : selon leurs intellectuels qui encourageait jusqu’à très récemment l’immigration massive en Occident…mais pas en Israël, puisque les dernières vagues d’immigration ont été renvoyées au Canada prétextant que Israël est trop petit pour accueillir tous ces migrants. Si on ajoute à cela la vision théologique juive, l’immigration et le métissage en Occident, reste une obsession pour ces juifs messianiques, qui rêvent de voir la fin de « l’empire Romain » Comme disait le rabbin Rabbin David Touitou « C’est une bonne nouvelle que l’islam envahisse l’Europe…? C’est une excellente nouvelle… » (voir vidéo en bas de page)

-Amis des chrétiens… ?! : rien de plus faux ! Il suffit de regarder les films hollywoodiens de productions juives qui font passer les chrétiens, en particulier les catholiques, pour des hérétiques.

Pour plus de détails sur cette vision eschatologique juive du monde, nous vous renvoyons au travail de Hervé Ryssen qui a écrit plus d’une dizaine d’ouvrages sur le sujet.

Traduction par Marionnettiste 

Les groupes canadiens d'extrême droite ont trouvé un moyen de gagner l'acceptation de la majorité: soutenir Israël.                                                      

Alors que la plus grande partie du monde a voté pour qualifier le sionisme de raciste en 1975, de nombreux antiracistes autoproclamés au Canada refusent aujourd'hui de défier l'extrême droite quand ils agissent au service de ce mouvement colonial et suprématiste juif.

Au début du mois de juin, 50 à 100 militants d'extrême droite dirigés par la Jewish Defence League ont protesté contre le rassemblement de la journée d'Al Qods à Toronto. Ils ont été rejoints par des partisans de Wolves of Odin (un groupe dérivé de Soldats d'Odin), PEGIDA (des Européens Patriotes contre l'Islamisation de l'Occident), des Cavaliers de L'Alliance, etc. Des suprématistes juifs et blancs ont même été rejoints par un partisan de la suprématie hindoue qui partage apparemment leur haine des musulmans. Ils ont déversé un flot d'insultes anti-arabes et islamistes, disant aux arabes de “rentrer chez eux” et traitant les individus de “déchets islamiques”.     

Le festival de haine a été encouragé par un certain nombre de commentateurs des médias de droite dure. La chroniqueuse du Toronto Sun, Sue Ann Levy, était sur place après avoir écrit une demi-douzaine de colonnes qui attaquaient le “venin” et le “vitriol” de la manifestation annuelle, l'accusant de promouvoir “l'islam extrémiste” et le “terrorisme”. David Menzies, de Rebel Media, aurait lancé des insultes et patrouillé dans la foule pour confirmer une prise de pouvoir par les musulmans, l'extrémisme, la charia, etc.

Le B'nai Brith, les Amis du Centre Simon Wiesenthal pour les études de l'Holocauste et le Centre pour Israël et les affaires juives (CIJA) ont également travaillé assidûment pour diaboliser le rassemblement. ”Les enfants musulmans ont été utilisés comme des pions pour promouvoir l'antisémitisme, la haine et l'intolérance", a déclaré Avi Benlolo, président du Centre Wiesenthal. “Nous recommandons vivement que les autorités, y compris les organisations provinciales d'aide à l'enfance, enquêtent sur l'utilisation de mineurs à des fins d'incitation à la haine.”

Les organisations juives pro-Israël ont coordonné leurs efforts avec le conseiller municipal de Toronto, James Pasternak, pour que la ville bloque la journée d'Al Qods (ndlr : journée annuelle du Ramadan en Iran pour la cause palestinienne contre le sionisme). Dans cet effort, ils ont travaillé avec la raciste et violente LDJ comme démontré par une photo du dirigeant Meir Weinstein en compagnie de Pasternak et du dirigeant du B'Nai B'rith Michael Mostyn ainsi que le Vice-Président du CIJA Noah Shack. Le groupe s'est réuni au Comité exécutif de la ville le 1er mai pour tenter de supprimer la journée d'Al Quds.

Facebook a supprimé le compte de LDJ Canada, le classant comme "organisation dangereuse". En 2011, la GRC a ouvert une enquête contre un certain nombre de membres de la LDJ soupçonnés de comploter pour bombarder la « Palestine House » à Mississauga et, en 2017, les membres de la LDJ Toronto ont organisé le rassemblement d’une foule qui a attaqué des manifestants lors de la conférence de l'American Israel Public Affairs Committee à Washington DC.

Aux États-Unis, le FBI a qualifié la LDJ de “groupe terroriste de droite” en 2001 après que ses membres aient été condamnés pour une série d'actes de terreur, y compris l'assassinat du Directeur Régional du Comité arabe américain contre la discrimination et un complot visant à assassiner un membre du Congrès. Un membre de l'organisation sœur de la :DJ en Israël a tué 29 fidèles musulmans palestiniens dans la Caverne du Massacre des Patriarches il y a 20 ans.

Les groupes et les individus qui prétendent surveiller l'extrême droite (ndlr : la deuxième face la pièce mondialiste) — Canadian Anti-Hate Network, Anti-Racist Canada, Evan Balgord, Bernie Farber, etc. — ont ignoré le rassemblement de la journée d'Al Qods. Ils n'ont pas non plus parlé d'un élu travaillant avec la LDJ à l'hôtel de ville. (D'ailleurs, la LDJ a participé à la marche pour Israël du 20 mai organisée par United Jewish Appeal du Grand Toronto.)

Au cours de la dernière décennie, LDJ Toronto s'est édifiée en harcelant agressivement les militants de la solidarité palestinienne, ce qui leur a valu le soutien actif ou passif d'une grande partie de l'establishment juif, des médias dominants et de la structure de pouvoir plus large de la ville. Alors que la LDJ récolte un certain rejet de la part des libéraux quand ils convergent avec d'autres groupes d'extrême droite pour diaboliser les musulmans, elle est généralement tolérée quand cela est fait à l'appui du sionisme.

Peut-être qu'une reformulation du célèbre pasteur allemand Martin Niemöller résume-t-elle mieux cela:

• D'abord, ils sont venus pour les Palestiniens, et je n'ai rien dit—parce que j'étais un partisan d'Israël.

• Puis ils sont venus pour les Musulmans, et je n'ai rien dit, parce que j'étais partisan d'Israël.

• Puis ils sont venus pour les antifascistes, et je n'ai rien dit—parce que je n'étais pas un antifasciste quand il s'agissait de ceux qui soutenaient Israël.

• Puis ils sont venus pour les socialistes, je n'ai rien dit, parce que je n'étais pas socialiste.                     

• Puis ils sont venus pour moi—et il n'y avait personne pour parler pour moi.

Source : yvesengler.com

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