Réponse aux propos de la sexologue Jocelyne Robert sur le 98.5FM...
Mike Deschamps
Si vous pensiez être indignée quand vous avez lu l’article de La Presse au sujet de l’archevêché « qui demandait de retirer les enfants des classes pendant les cours d’éducation sexuelle », j’en ai été autant en vous écoutant pendant dix longues minutes à l’antenne du 98.5 FM.
Seulement indigné ? Que dis-je ? Plus que marre d’entendre des soit disant « experts » donner leurs opinions sur une matière qui de toute façon est obligatoire que cela nous plaise ou pas. Plus que marre de cet « état » qui s’ingère dans la famille. Sur ce coup-là, la CAQ est bien à gauche ! Proulx ? Roberge ? Même obédience ! Plus que marre d’assister impuissant à ce qui pourrait être considéré comme une forme d’agression. Et oui Mathieu Beaumont, j’ai bien parlé d’agression. Madame Robert, avez-vous lu le guide « Apprentissage en éducation à la sexualité » ?
Est-ce normal dans un « programme pas du tout nocif mais au contraire épanouissant » qu’un garçon ou une fille de 7-8 ans apprenne que son anus est un organe sexuel ? Epanouissant pour qui ? Pour celui qui essaie de se taper des mômes derrière un écran sur internet ?
Pourquoi les rôles sexuels associés aux filles et aux garçons doivent être passés en revue ainsi que les activités, champs d’intérêt (sports, jeux, etc.), métiers et finalement les notions de stéréotypes sexuels ? Qui cherche-t-on à accommoder avec un enseignement non-genré ?
Des études scientifiques partout dans le monde démontrent qu’un enfant informé et éduqué à la sexualité, commence une vie sexuelle plus tard parce qu’il sait ce que c’est qu’un consentement, que se respecter et respecter les autres, à dire un vrai oui ou un vrai non ? Des études scientifiques qui viennent d’où madame Robert ? Du Sexuality Information and Education Council of the United States organisme du Kinsey institute ? Pourquoi un « programme pas du tout nocif » prend en partie ses références chez un organisme dont les lectures se basent sur les recherches d’un pédophile (Alfred Kinsey) ?
Les propos que vous avez tenus concernant ce « programme pas du tout nocif », sont-ils consciemment ou inconsciemment mensongers ? Au nom de quoi faudrait-il que nos enfants prennent ces cours ? Lors de votre entretien hier, pas une seule fois, vous ne donnez une raison valable pour ces cours ! Ces cours seraient enseignés pour prévenir un éventuel cas de tentative d’abus sexuel de la part d’un adulte ? Pour enseigner à un garçon qu’il a besoin d’une autorisation écrite de sa partenaire pour passer à l’acte ? Combien de fois ce jeune garçon doit demander à sa partenaire s’il peut continuer ou pas pendant l’acte ? C’est donc parce qu’il y a une minorité d’actes sexuels non-consentis que le cours d’éducation sexuelle doit avoir lieu ? C’est un beau lavage de cerveau qui s’annonce.
Je salue donc les hommes d’Eglise qui prennent position pour une fois contre cette infamie et contre le système dominant d’obédience humaniste... oui oui je connais l'obsession des progressistes qui consistent à focaliser uniquement sur la pédophilie au sein de l'Eglise.
Au passage, madame Robert, vous pourrez chercher longtemps des catholiques progressistes parce que cela n’existe pas. Sachez également, pour citer Alain Soral, « qu’il n’y a rien de progressiste à se faire enculer ».
Commentaires
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.