Un porte-parole de la police a déclaré : « Il menaçait de tuer son interlocuteur au bout du fil, ainsi que ses proches. Il clamait en somme que tous les Juifs devaient mourir et aller en enfer. »

Il est également soupçonné d’avoir gribouillé des swastikas dans les environs de Brooklyn, où est concentrée une importante communauté [ndt : juive] orthodoxe.

Haddad travaillait auparavant pour le commerce familial d’import-export de chaussettes dans le New Jersey.

Certaines sources ont confié au Post qu’il avait quitté son poste afin de fonder une filiale, mais que ce projet a récemment échoué, le poussant probablement à passer sa frustration sur sa famille.

La police a été appelée chez des résidents de Brooklyn dont la maison a été taguée à la bombe d’une grande croix gammée, de deux plus petites et des mots « Crevez, Juifs ».

Des graffiti plus haineux ont été trouvés sur la porte d’entrée d’un logement de l’autre côté de la rue, d’après diverses sources.

Bien qu’il n’ait pas été inculpé de ces faits de vandalisme, il reste le suspect numéro un.

La semaine dernière, la communauté juive du New Jersey était sur le qui-vive après qu’une synagogue ait été attaquée au cocktail Molotov et qu’un feu ait été allumé au domicile du rabbin.

La police a révélé que l’attaque de la congrégation Beth El à Rutherford constituait le quatrième incident à caractère discriminatoire, en l’espace d’un mois, dirigé contre un centre ou une institution religieuse juive.

Les autorités ont indiqué qu’au cours du mois dernier, un incendie a été provoqué intentionnellement dans une synagogue à Paramus et que des graffiti antisémites ont été découverts sur les murs de synagogues à Hackensack et Maywood.

Haddad ne serait pas impliqué dans ces crimes.

Source : Daily Mail