mardi, 12 aout 2014 05:45

Une conférence pas comme les autres : Alain Soral et Gilad Atzmon à Paris

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 Alexandre 

Compte-rendu

La conférence d’Alain Soral et Gilad Atzmon du 11 juin au théâtre de la main d’or fit salle comble et eu un grand succès.

Environ 200 personnes faisaient déjà la queue une heure avant l’ouverture des portes afin d’être sûres de trouver une place dans la salle du théâtre. Une fois à l’intérieur, les spectateurs étaient assis autant sur les bancs que sur les marches des escaliers de la salle du théâtre. Encore plus de 200 personnes faisaient toujours la queue dans la rue lorsque le théâtre ferma ses portes. Pour les habitués des conférences d’Alain Soral au théâtre de la main d’or, il s’agissait là de « jamais vu ». Dans la salle étaient assis des spectateurs de toutes origines, à 80% français de souche, avec cependant, d’après un habitué, une présence féminine plus importante qu’à l’habitude.

En ouverture de la conférence, Gilad Atzmon, accompagné d’un contre bassiste, nous a rappelé qu’il est avant tout un musicien de jazz en nous interprétant un morceau avec son saxophone ténor. Le titre de la conférence, « Europe, la nouvelle élite et le futur de la démocratie », avait été choisi selon Alain Soral de façon à être le plus neutre possible ceci afin d’éviter les troubles qui avaient eu lieu lors de la précédente conférence qui s’était tenue à Lyon le 26 mai dernier sur le même sujet, celle-ci ayant été intitulée alors « Les juifs et les autres ».

Les thèmes abordés lors de la conférence concernaient tant le développement de l’élite juive mondiale et la cooptation de ses nouveaux membres que l’empire intellectuel qu’elle exerce aussi bien sur le reste des juifs que des non-juifs à travers l’Occident. Pour ce faire, Gilad Atzmon se base sur l’étude du psychologue américain Richard J. Herrnstein et de son compatriote et politologue Charles Murray qui publièrent en 1994 un livre intitulé La courbe en cloche : intelligence et structure de classe dans la vie américaine (The Bell Curve: Intelligence and Class Structure in American Life).

A l’aide d’un tableau blanc et de marqueurs, Gilad Atzmon nous a représenté graphiquement la théorie de la courbe en cloche dont l’argument central est que la population occidentale, tant juive que non-juive, est répartie selon son QI. Cette répartition sociale de la population selon l’intelligence de ses membres, influencée par des facteurs héréditaires et environnementaux, est un meilleur prédicateur en ce qui concerne de nombreuses dynamiques personnelles telles que les résultats financiers, le rendement au travail ou le choix de carrière basé sur l’objectif de rémunération, que ne le sont le statut socioéconomique des parents et le niveau d'éducation familiale. Si la répartition cognitive de la population ressemble à une répartition par classes, cette première est pourtant différente de la seconde puisque les membres d’une même classe sociale peuvent se retrouver dans les différentes répartitions par intelligence. Ainsi la population groupée comme ayant une grande intelligente forme « l’élite cognitive ».

A partir de ce principe, Gilad Atzmon illustre la courbe en cloche de la population juive pour laquelle il présente une certaine amélioration vis-à-vis de la courbe de la population occidentale. Selon Gilad Atzmon, cette amélioration s’explique par une politique de sélection biologique des nouveaux membres qui rejoindront l’élite juive; cette sélection s’opérant autant parmi les juifs que parmi les non juifs qui devront se convertir au judaïsme afin d’intégrer l’élite cognitive. Gilad Atzmon définit ainsi comme eugéniste et racialiste cette politique de sélection biologique des nouveaux membres de l’élite juive.

Gilad Atzmon trouve une certaine similarité entre la stratégie de sélection des nouvelles élites juives et celle des protestants. Cependant une différence majeure existe. Pour Gilad Atzmon, les intellectuels de l’élite cognitive juive ont su mieux vendre au reste du monde leurs théories que l’élite cognitive protestante n’a pu le faire. Pour illustrer son propos il cite Marx, Freud, Dérida ou Milton Friedman comme les exemples de l’élite cognitive juive ayant su mieux vendre leurs théories vis-à-vis d’autres intellectuels non juifs. De son côté Alain Soral mentionne Jacques Attali, Bernard-Henri Lévy ou Alain Finkielkraut comme exemples français.

Pour Gilad Atzmon, la division eugéniste actuelle de la société juive, se perpétuant et se renforçant constamment, a pour conséquence que l'élite cognitive juive se sépare inexorablement des deux autres groupes, ceux d’intelligence moyenne et d’intelligence inférieure à la moyenne. Il s’agit là pour Gilad Atzmon d’une tendance sociale dangereuse pour l’ensemble des juifs. En effet, si les membres de cette élite sont généralement attachés au sionisme, ceux-ci partagent surtout les valeurs cosmopolites, libérales, humanistes, universelles et mondialistes. Ces valeurs, que Gilad Atzmon définit comme de gauche et qui forment le socle du politiquement correct, influencent et formatent intellectuellement le groupe d’intelligence moyenne. Par ce rapprochement, l’élite affirme ainsi sa domination sur les autres groupes juifs tout en maintenant une ségrégation matrimoniale stricte avec ceux-ci. L’emprise qu’exerce l’élite cognitive sur le groupe d’intelligence moyenne ayant pour objectif la soumission totale du groupe d’intelligence inférieure à la moyenne.

A cet eugénisme dominateur, Gilad Atzmon souligne le fait qu’avant l’avènement de l’économie des services les groupes d’intelligence moyenne et d’intelligence inférieure à la moyenne s’alliaient occasionnellement pour des revendications agrégeant différentes classes sociales afin de contrebalancer le pouvoir de l’élite cognitive. A présent, par mimétisme intellectuel, c’est à l’élite cognitive juive que tend à se rapprocher le groupe juif d’intelligence moyenne avec pour conséquence souhaitée la domination autant des éléments juifs d’intelligence inférieure à la moyenne que de tous les autres groupes d’intelligences occidentaux.

Ainsi, par son eugénisme et son empire intellectuel, l’élite cognitive juive impose au reste de la population occidentale, aussi bien juive que non-juive, sa domination politique, sociale et économique au détriment des institutions et mécanismes démocratiques. A ce propos Alain Soral cite l’exemple du rôle du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France) qui organise et instrumente la paranoïa antisémite vis-à-vis de la communauté juive française pour mieux la soumettre à son emprise, paranoïa nourrie par l’instrumentalisation des tensions ethnico-culturelles causées par une immigration massive elle-même encouragée et défendue par l’élite cognitive juive.   
Afin de lui éviter de nouvelles tragédies, Gilad Atzmon, de concert avec Alain Soral, exhorte la population juive à se défaire de l’empire intellectuel de son élite, empire qui ne peut à l’avenir que lui être funeste alors qu’elle ne porte absolument pas dans son ensemble la responsabilité des manipulations de cette élite.

Après 3h de conférence et de questions-réponses, l’assistance, qui était restée présente jusqu’à la fin dans sa presque totalité, quitta la salle dans une atmosphère sereine et joviale pour se retrouver au bar ou dans la cour du théâtre ainsi qu’au comptoir de vente des livres pour discuter et sympathiser. Finalement tous s’accordèrent du franc succès de la conférence.

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