mardi, 02 septembre 2014 12:00

La face cachée de Louis-Joseph Papineau

Evaluez cet article
(1 Vote)

Introduction par Fred. Article de la F.Q.S

Mgr Lartigue était très critique envers tout ce qui était sous l'influence de l'idéologie libérale et révolutionnaire. Il savait trop bien que sous couvert d'apparences de défense de la nation se cachaient bien souvent des motivations d'origine maçonnique.

Le mandement de Mgr Lartigue fut plus qu'un simple texte visant à protéger le peuple d'un bain de sang.

Les multiples appels du clergé me semblent être emprunts d'un réel patriotisme car ils avaient pour but de ramener les âmes à la saine morale pour le bien de la nation.

Son successeur, Mgr Bourget, fut un grand redresseur de l'après révolution, s'occupant des malades, des pauvres et de l'éducation des enfants.

Ce que je cherche à démontrer est très semblable au travail de Marion Sigaut. En mettant au grand jour les mensonges et la volonté de destruction de nos valeurs par des minorités clandestines, les gens sont plus aptes à sortir la tête de l'eau.

Ici au Québec, les puissances occultes ont toujours fomenté un combat contre l'Église et l'ensemble de ses fidèles. L'article ci-bas s'attaque à ce qui est censé être un des piliers du nationalisme québécois.

 À noter les détails historiques en lien avec la loge maçonnique "Les fils de la Liberté".

 

 

Patrie, du latin ‘’Patria’’ ou ‘’terre des aïeux’’

 « Le patriote est l'homme qui, dans un gouvernement libre et régi par des lois, chérit sa patrie au dessus de tout et met son bonheur et sa gloire à le secourir avec zèle suivant ses moyens et ses facultés. » Louis de Jaucourt

 

C’est d’un mot court de deux syllabes, mais marqué par des milliers de pages d’histoire, que provient le nom de nos patriotes, qui n’existeraient pas sans cette référence à l’amour inconditionnel de la patrie. C’est avant tout dans un désir de préservation par l’obtention de droits qui permettraient de vivre selon leurs propres mœurs que se sont soulevés des milliers des nôtres à cette époque. C’est l’attachement à sa terre, à son peuple, à sa culture et, inévitablement, à sa famille, qui peut pousser des hommes à défendre jusqu’à la mort la liberté de rester eux-mêmes. Mais malgré l’origine de ces actes héroïques, il serait niais de négliger l’évolution de la définition d’un patriote, qui est passée d’une personne ayant un amour ultime pour sa patrie à celle cherchant à la rénover, voire même la transcender au coût d’une révolution depuis la Révolution française. Les patriotes étaient-ils de véritables amants de la patrie ou faisaient-ils partie de cette nouvelle catégorie de « patriotes » apatrides ?

La fête des Patriotes fut instaurée en novembre 2002 en remplacement de la fête de Dollard, véritable héros nationaliste, qui représentait déjà une réponse de notre peuple à la fête de la Reine, datant des années 1920. La mise à l'écart complète d’un glorieux morceau de l’histoire de Nouvelle-France au profit d’une zone grise comme les événements de 1837-1838 par le Parti Québécois n’est peut-être pas anodine.

Car si une grande majorité prenant part aux rébellions étaient issus du peuple et n’avaient en tête qu’une légitime préservation de ce qu’ils chérissaient, d’autres, principalement à la tête des mouvements, étaient clairement de tendance révolutionnaire. Si les leaders patriotes ont utilisé le nom de « Parti Patriote », ce n’était pas par mégarde, mais plutôt avec l’objectif de détourner la flamme nationale et le sentiment d’écœurement qui unissait le peuple à cette époque et ce, dans le but de l’utiliser à d’autres fins. 

Les documents et références que nous avons en main abondent dans ce sens et posent de sérieux doutes sur les intentions des leaders patriotes, plus particulièrement de celui à la tête de ce mouvement, Louis-Joseph Papineau.

 

Mise en contexte historique

Tout comme le chanoine Groulx, nous supportons l’idée que les rébellions de 1837 et 1838 « n’ont pas eu un caractère vraiment populaire » et « qu’il s’agit d’un mensonge grossier de représenter le clergé d’un côté et le peuple de l’autre », dans le sens où elles n’ont pas été répandues dans l’ensemble des régions du Québec. Nous soutenons également l’idée que la responsabilité des rébellions est portée en grande partie par l’oligarchie, qui poussa la population à la révolte par son intransigeance et sa domination complète de la société canadienne de l’époque, ne laissant pas le choix à la population de se soulever aux côtés des leaders patriotes. « En rétrécissant le débat à l'histoire politique, on a oublié de considérer la question économique, sociale, intellectuelle, scolaire, et cette question vitale, que le gouvernement de la province échappait aux représentants d'une population aux 5/6 française ». La situation découla donc en partie d’une lutte constitutionnelle (1791) et de l’exclusion, ainsi que d’une absence de pouvoir décisionnel pour la majorité de la population.

Il faut aussi reconnaître que la rébellion fut déclenchée sans véritable préparation militaire et stratégique, ce qui mena inévitablement à son échec, à la destruction du territoire et au massacre de plusieurs familles canadiennes. Et dès les premiers jours de décembre 1837, lorsque les choses tournèrent au vinaigre et voyant son insurrection étouffée dans le sang, le leader des rébellions Louis-Joseph Papineau s’enfuit aux États-Unis, abandonnant le peuple à lui-même. Il se rendit rencontrer M. de Pontois (ambassadeur de France), qui le jugea sévèrement dans une lettre au Comte de Molé : « Malheureusement, Monsieur le Comte, un pareil rôle est au-dessus de la portée de M. Papineau, (homme) d’un esprit médiocre et étroit, rempli de lieux communs à la place d’idées, et opposant à la logique des faits et des réalités de vaines utopies et de puériles illusions, en un mot, précisément le contraire de ce que doit être un chef de parti1… »

Ce jugement sévère de Papineau par M. de Pontois reprochant à celui-ci d’opposer « à la logique des faits et des réalités de vaines utopies et de puériles illusions » fait également écho chez le clergé de l’époque. Plus tard, Lionel Groulx en faisait aussi mention sans entrer dans les détails :

« Où les chefs patriotes sont inexcusables et même à blâmer sans atténuation, c'est pour les doctrines subversives qu'ils ont tâché de répandre dans la province: les plus mauvaises idéologies démocratiques, théories fausses et malsaines sur la souveraineté du peuple, sur la constitution de la société humaine, sur les rapports du spirituel et du temporel, sur le rôle et les droits de l'Église, déchaînant même contre le clergé de leur race, une véritable vague d'anticléricalisme. » 

Fernand Ouellet, historien, nous apprend même qu’il exista un complot contre Papineau, dont « l’objet était, dans l’intérêt de la cause canadienne, de forcer Papineau à se rendre en France » – ce qu’il finira par accepter. Voilà pourquoi ce fut de Paris que Papineau tenta de justifier son rôle dans l’insurrection en publiant dans la Revue du Progrès, en 1839, son « Histoire de l’insurrection du Canada2

Nous tenterons de présenter exactement quelles furent les « vaines utopies » et les « puériles illusions » dont nous parle M. Pontois en 1837, ainsi que les « théories fausses et malsaines » et idéologies que mentionne Lionel Groulx au sujet des dirigeants patriotes.

Lire la suite sur quebecoisdesouche.info

 

Ajouter un Commentaire

Veuillez noter que votre commentaire n'apparaîtra qu'après avoir été validé par un administrateur du site. Attention : Cet espace est réservé à la mise en perspective des articles et vidéos du site. Ne seront donc acceptés que les commentaires argumentés et constructifs rédigés dans un français correct. Aucune forme de haine ou de violence ne sera tolérée.


Code de sécurité
Rafraîchir