dimanche, 17 aout 2014 14:30

Pleurnicherie Communautaire

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Traduction par Tino pour Le Bonnet Des Patriotes

Montage photo par Mike Deschamps pour Le Bonnet Des Patriotes

​Introduction par La Rage du Peuple pour Le Bonnet Des Patriotes

 

 

Lier antisionisme et antisémitisme, un leitmotiv qui motive l'intelligentsia (?) juive depuis des années. Nous pourrions évoquer ici le projet de loi Martin Luther King (1) heureusement enterré ou tout simplement se plonger dans la dernière œuvre du joufflu Frédéric Haziza. 
Et si ces persécutés permanents allaient plus loin ? Impossible ? Si. 
Au Bonnet des Patriotes nous sentons venir la nouvelle idéologie des sionistes, leur nouveau cheval de bataille : lier le boycott des produits ( ou entreprises ) israéliens à l'antisémitisme. 

Certes, à chaque fois que l'on touche à la sensible économie israélienne c'est la levée de boucliers, les réactions étant parfois épidermiques et même violentes ( 2, 3, 4 ). Heureusement grâce à une flopée de grands penseurs ( 5 ) nous ne sombrerons pas dans le cliché juif-argent. La vision de l'excellent et indispensable ' 24 jours ' s'est chargée de calmer le Fofana présent en chacun d'entre nous. 

À l'Université DePaul apparaît un autre exemple de l'hystérie du peuple élu ( lire Weininger ). Petite digression qui vaut son pesant d'oreilles de Haman : cette Université se fit connaître en refusant, sous pression, un poste à Finkelstein ( 6 ). 
Sur le campus, les étudiants juifs ne se sentent plus en sécurité. Que diable ! 
Des agressions ? Des pogroms ? Des Fofana embusqués ? Des blagues de Dieudonné ? 
Non, bien pire. L'article traduit par nos soins fait froid dans le dos. 



1.http://jssnews.com/2009/07/24/soutenezlaloimartinlutherking/

2.http://www.liberation.fr/monde/2014/05/07/boycott-d-israel-illegal-et-illegitime_1012625

3.http://www.tel-avivre.com/2014/01/05/stop-au-boycott-academique-disrael%E2%80%8F/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Telavivre+%28Telavivre%29

4.http://antisemitism.org.il/article/81603/le-boycott-des-sanctions-et-des-désinvestissements-bds-contre-israël-–-une-pilule-de-p

5.http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/01/le-boycott-d-israel-est-une-arme-indigne_1433857_3232.html

6.http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2007-07-19-Finkelstein
 

 

 

Étudiante juive de DePaul : “ Je ne me sentais plus en sécurité sur ce campus ”

 

Cette semaine, les étudiants de l’université DePaul sont invités à s’impliquer dans le conflit israélo-palestinien en votant une résolution non-contraignante pour que l’université se désinvestisse des entreprises faisant affaire avec l’État juif. 
Cependant, selon certains étudiants juifs établis sur le campus de Lincoln Park, Chicago, la campagne qui résulte de la mesure proposée a créé une atmosphère d’intimidation néfaste pour la liberté d’expression.

Rachel, une étudiante de deuxième année à DePaul dont nous tairons le patronyme, a expliqué que la campagne 
« Désinvestissement DePaul », amorcée il y a deux mois, a transformé ce campus, jadis lieu « sécuritaire et où régnait le partage »

« Toute cette campagne, ce sit-in dans le CAS (Centre académique Schmitt) met grandement en péril la sécurité des étudiants juifs et de nombreux étudiants juifs m’ont appelée et envoyé des textos pour me faire part de la peur qu’ils éprouvent en traversant cette partie de notre campus, ce qui me brise littéralement le cœur »

« Deux mois auparavant », poursuit Rachel, « lorsque les EJP (Étudiants pour la Justice en Palestine) ont démarré la campagne Désinvestissement DePaul, je ne me sentais plus en sécurité sur ce campus et je craignais de montrer ma fierté d’être une étudiante juive. »

Au cours d’un mardi après-midi consacré à un forum public au sujet de la campagne ' Boycott, désinvestissement et sanctions(BDS) ', Ally, étudiante de première année dont nous ne divulguerons pas le patronyme, a déclaré à un panel pro-israélien qu’en tant qu’étudiante juive, elle se sentait intimidée sur le campus Lincoln Park. (Note : d’après le modérateur, le professeur Patrick Callahan, les EJP n’ont pas répondu à une invitation à participer au débat.)

Ally se sent-elle autant en sécurité que les autres étudiants sur le campus ? Elle répond : « Je me sens réellement prise pour cible en tant qu’étudiante juive. J’ai l’impression qu’un tas de questions me visent personnellement, je suis constamment sur la défensive lorsque je suis sur le campus. Chaque jour, je dois me défendre, ma foi dans le judaïsme, la fierté que j’éprouve pour Israël, ce qui commence à légèrement m’épuiser. »

« J’aimerais vivre et me rendre dans une université où chacun dispose de ses propres opinions tout en contribuant à former une communauté où règne la diversité et la sécurité », enchaîne Ally. 

Les accusations portant sur des techniques d’intimidation de la part du mouvement BDS ne datent pas d’hier.

Le mois dernier, plusieurs étudiants juifs auraient été pris pour cible sur le campus de l’Université de New York. De fausses notes d’expulsion ont été glissées sous les portes de leur dortoir, causant chez les étudiants juifs 
un « sentiment d’insécurité et d’agressivité à leur égard. » Un incident similaire en mars, à l’université North eastern, a mené à la suspension de la section locale des EJP.

Au cours de l’enquête qui a suivi ces événements, des partisans de Désinvestissement DePaul qui tenaient un rassemblement dans une aile populaire du campus consacrée « à l’étude et aux rencontres sociales », se sont agités en remarquant qu’ils étaient photographiés et filmés.

 « Partout où BDS montre son visage de haine, il est monnaie courante de voir des étudiants pro-Israël littéralement harcelés et intimidés », affirme Brett Cohen, directeur du programme national de l’université pour le groupe pro-israélien StandWithUs. « Des événements extrêmement choquants ont eu lieu au collège Vassar au cours des dernières semaines : des partisans de BDS chahutant violemment leurs opposants, postant des véritables images de propagande néonazie antisémite sur les réseaux sociaux. Après avoir fait main basse sur l’agenda du syndicat étudiant de l’Université du Michigan en avril dernier, des partisans de BDS ont hurlé des insultes racistes à l’endroit de délégués étudiants. » 

Hanna, trésorière des EJP dont nous tairons le patronyme, n’a pas répondu à un courriel l’invitant à commenter la situation des étudiants juifs « se sentant victimes d’intimidation » ou à exprimer son inquiétude au sujet d’un manque « d’ouverture 
et d’honnêteté » lors des discussions sur le campus.

Interrogée sur les accusations d’antisémitisme lors d’une précédente entrevue sur le campus, Hanna avait répondu : « Le mouvement BDS poursuit trois objectifs : le droit de retour des Palestiniens tel que stipulé par la résolution 194 des Nations Unies, le droit à une égalité totale pour les citoyens palestiniens résidant en Israël, et la fin de l’occupation. Il s’agit d’un mouvement motivé par les droits de l’Homme, ce qui n’a rien d’antisémite. »

Le vote étudiant sur le désinvestissement se termine vendredi. Dennis Holtschneider, président de DePaul, a indiqué qu’il « ne le reconnaîtrait pas sans s’être assuré au préalable que la communauté universitaire ait bien envisagé la 
problématique dans son intégralité et qu’elle ait pris une décision mûrement réfléchie et basée sur des informations fiables. »

Source : breitbart.com

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