mardi, 18 novembre 2014 13:16

Prendre les gens pour des idiots, la bonne vieille stratégie judeo-protestante

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Mike Deschamps

Les anglo-saxons sont passés maîtres dans l’art de la manipulation de masse. On apprend ce matin que, suite aux difficultés auprès de l’opinion publique que Transcanada éprouve à installer une pipeline qui partira d’Alberta pour passer par le Québec, le journal « Le Devoir » a reçu en mains propres de Greenpeace, le rapport de la firme de relations publiques, Edelman.

Dans la bonne vieille tradition judéo-protestante de manipulation des masses digne d’Edward Bernays [I], un des conseils de cette firme consiste tout simplement à payer des « trolls » pour faire pencher la balance de leur côté ( gagner les cœurs en quelque sorte ) sur les medias sociaux. Ce matin, dans l’émission de radio « Puisqu’il faut se lever » avec Paul Arcand, on a pu entendre un Tim Duboyce ( porte-parole pour le projet Oléoduc Énergie Est de TransCanada ) bégayant à ce sujet. « TransCanada n’utilisera pas toutes les recommandations » disait-il. Cette méthode est archi connue et usée jusqu’à la moelle, tant aux États-Unis qu'en Israël.

Au pays de l’oncle Sam ( qui se rapproche bien plus de la corporation que de la nation ), la méthode a été employée a de très nombreuses reprises. Ainsi lors des évènements récents de « Occupy Wallstreet », on se chargeait de donner des drogues douces à certains des manifestants pour ensuite les discréditer. Semer la confusion et la division est une pratique habituelle du libéralisme sauvage. Après tout, payer des gens pour semer le doute reste une affaire rentable pour ces entreprises qui ne regarderont que les chiffres d’affaire. Dans le genre idéologique, des réunions s’étaient organisées en Israël pour montrer à des gens comment changer les contenus de Wikipédia, sur tout ce qui concerne le sionisme. Dans ce cas-là pas besoin de payer ces gens, le lavage de cerveau suffit pour être convaincu.
Un autre conseil de la firme Edelman consistait à chercher une université dont Transcanada pourrait supporter le financement. Tout est bon pour embellir l’image d’une corporation qui ne cherche que le profit.
Les firmes de relations publiques sont aujourd’hui des parasites qui, au fond, ne produisent rien et in fine nous nuisent. L’avenir se montre prometteur pour ces firmes tant que ce monde rempli d’escrocs essaiera de passer leurs intérêts avant les intérêts du peuple.
Ce monde où tout se règle par des coups de poker ne laisse rien de bon à présager pour nos enfants.

[I] A lire, "Propaganda , Comment manipuler l'opinion en démocratie" de Edward Bernays


 

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