Gilles Verrier
Quinze bonnes minutes de vérités par Hassan Nasrallah. Ce qui nous change de l'image stéréotypée d'un Islam monolithique tant reproduit par nos médias. Nasrallah n'hésite pas à s'en prendre aux vassaux saoudiens (et autres) des États-Unis, Le silence pèse lourd, clame-t-il, sur les prisonniers palestiniens, qui revendiquent des droits de base, et sur le sort réservé au Yémen qu'on affame. Ces causes ne feront pas les manchettes. Elles ne sont pas les causes de l'empire, dont il dénonce le double discours, les deux poids deux mesures, et l'hypocrisie qu'il met en lumière sans ménagement.
Le Québec espère-t-il encore faire son indépendance avec l'appui des États-Unis ? du Canada ? de l'Europe...? la France n'existe plus pour le moment ! Même, rapporté ailleurs, l'élection de Marine Le Pen n'aurait pas été reconnue. Un coup d'état était déjà dans les cartons.
Indépendance du Québec ? On parle de quoi au juste ? En fait, on parle de rien... car on ne parle de rien de ce qui suit.
L'indépendance, il faut le savoir, c'est le contrôle de sa banque, de sa monnaie, de son économie, de ses forces armées et de son territoire ? En tout cas dans une certaine mesure, dans la mesure du possible, comme la recherche d'une plus grande autonomie, un bien en soi ! Comme semble le constater du haut de sa réussite Hassan Nasrallah.