Pas encore investi président, Donald Trump a creusé un fossé avec ses futurs services de renseignement, qu’il a accusés publiquement et tour à tour d’incompétence et de déloyauté, tandis que ses futurs ministres exprimaient leur « confiance » à leur égard.
Le futur directeur de la CIA Mike Pompeo s’est retrouvé jeudi devant le Congrès dans une position inconfortable. Nommé par un président élu qui a conspué les agences de renseignement, il doit diriger la plus célèbre d’entre elles.
Sur Twitter puis lors de sa première conférence de presse depuis son élection, Donald Trump a accusé les services de renseignement d’être à l’origine de la diffusion dans la presse d’un rapport non vérifié évoquant des liens présumés de longue date avec la Russie et d’autres informations compromettantes, dont une vidéo à caractère sexuel.
Les chefs espions ont présenté à Donald Trump un résumé de ce rapport vendredi, selon plusieurs médias.
L’intéressé a jugé « scandaleux que les agences de renseignements aient permis » la publication « d’une information qui s’est révélée être erronée et fausse ».
Il s’en est pris aussi aux médias dont le site Buzzfeed, qualifié de « tas d’ordures », premier à avoir mis en ligne ce rapport.
Appel de Clapper
Ses critiques lui ont valu un appel du directeur du renseignement James Clapper, « consterné » par la fuite de ce document non vérifié. M. Clapper lui a assuré que ses services n’étaient pas à l’origine de ce texte ni de sa diffusion.
Lire la suite sur 45enord.ca