07.01.2017 - La campagne anti-russe sur les “fausses nouvelles” lancée à travers l’Europe

À la suite de l’élection présidentielle américaine du 8 novembre, des sections du Parti démocrate, des services de renseignement et des médias ont intensifié des allégations préélectorales non étayées selon lesquelles le gouvernement russe aurait piraté les serveurs de messagerie du Parti démocrate pour miner la campagne de Hillary Clinton.

Le but immédiat était de détourner l’attention du contenu des courriels divulgués, qui ont révélé une conspiration de la campagne de Clinton et du Comité national démocrate pour saper la candidature de son rival dans les primaires, Bernie Sanders.

Avec la victoire de Trump, la question des courriels divulgués est devenue le foyer d’une lutte féroce au sein de l’élite dirigeante sur la politique étrangère centrée sur la question de savoir dans quel ordre les États-Unis devraient intensifier agressivement leur offensive diplomatique, économique et militaire : d’abord contre la Russie ou contre la Chine. Plus fondamentalement, son objectif est de qualifier toute personne qui mettrait en question la politique étrangère comme « dupe » d’une puissance étrangère et ainsi justifier une censure encore plus radicale, surtout contre les médias sociaux.

Il en va de même pour la fabrication du scandale des fausses nouvelles en Europe. Les divisions au sein des États-Unis sur la politique étrangère se reflètent au sein des élites dirigeantes nationales du continent et entre elles. Cependant, ce sur quoi elles sont toutes d’accord, quelle que soit la tendance qui l’emportera, c’est que le programme du militarisme et de guerre exige les méthodes d’un État policier.

Tel est le contenu de la résolution adoptée par le Parlement européen le 23 novembre sur « la communication stratégique de l’UE pour contrer la propagande contre elle par des tiers. » L’objectif déclaré de cette résolution aux nombreuses implications est de lutter contre « des acteurs tiers visant à discréditer » l’Union européenne (UE) qui « ne partagent pas les mêmes valeurs [européennes]. »

La résolution définit ensuite les principaux « acteurs » que sont la Russie et Daech (l’État islamique) et c’est la Russie qui prend la plus grande place dans celle-ci.

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