05.01.2017 - Algérie. L’austérité, la corruption et l’injustice sociale font déborder la colère

Note du Bonnet : Ajoutez à cela une immigration massive que l'Algérie subit depuis quelques temps...

À la suite des heurts et affrontements de lundi à Bejaïa, la police a interpellé une centaine de jeunes manifestants. Après l’adoption d’une loi de finances 2017 aux allures de plan d’austérité, le pouvoir accuse les contestataires de vouloir « semer la zizanie » pour « déstabiliser le pays ».

Le calme est revenu, les transports en commun ont timidement repris le service, mais le sentiment de révolte contre les mesures d’austérité décidées à Alger reste intact. Hier, pour la deuxième journée consécutive, la plupart des commerces ont baissé le rideau à Béjaïa, la grande ville du littoral kabyle, à 180 kilomètres à l’est d’Alger. Lundi déjà, le mot d’ordre de grève générale, lancé sur les réseaux sociaux, amplifié par le bouche-à-oreille, avait été massivement suivi. Sans relais politique, ni syndical. Le même jour, une marche partie des quartiers populaires d’Ighil Ouazoug, des Ihaddaden et de la cité Remla a dégénéré aux abords du siège de la wilaya (l’équivalent de la préfecture), lorsque les forces de sécurité ont tenté de disperser les jeunes manifestants par des jets de grenades lacrymogènes. Les affrontements ont perduré jusque tard dans la soirée. L’agence BNP Paribas, le showroom d’appareils électroménagers Condor, le dépôt de la Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA) et les locaux de la Direction de l’éducation ont été pris pour cibles par les émeutiers. Un bus et un camion de la police antiémeute ont été incendiés.

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