Note du Bonnet : Cela arrive malheureusement presque partout en Occident. Dès qu'il s'agit d'une fête, d'un anniversaire ou d'une simple promenade dans un parc, la plupart des parents utiliseront leur téléphones portables pour immortaliser le moment et ensuite le partager sur les réseaux sociaux. La société de la jouissance les empêche de réfléchir sur les conséquences de tels actes. Quand on refuse que nos enfants soient photographiés pour se retrouver sur des réseaux sociaux, on prend le risque d'être pris pour des zombies. Cela montre à quel point les parents peuvent être alienés.
Les parents sont nombreux à partager des photos de leurs enfants sur les réseaux sociaux. Des beaux moments qu'ils veulent naturellement communiquer au détriment du droit à l'image de leur progéniture.
Les enfants nés dans un monde où Facebook dominait déjà les relations humaines virtuelles fêteront bientôt leurs 10 ans. Cet anniversaire sera peut-être également celui d’une existence déjà bien exposée si leurs parents ont joué les paparazzis de leur jeune âge.
Ces enfants n’ont pas encore de comptes sur les réseaux sociaux mais Facebook, Google ou Instagram comptent déjà des dizaines de photos d’eux. Ces kids de 2016 comprennent-ils ce qu’une telle exposition implique ? Non. L’ont-ils même permise ? Encore moins. Et pourtant, leurs parents ont été les véritables community manager de leurs premiers pas et ils devront encore longtemps porter l’héritage d’une telle exposition.
En Australie, le bureau de la sécurité numérique des enfants (OCEC) s’inquiète de cette tendance. Pour l’une de ses éducatrices, Kellie Britnell, la probabilité qu’une photo d’enfant, habillés ou non, atterrissent dans des réseaux pédophiles n’est pas à sous-estimer. Sans arriver à un tel cas de figure, connaissez-vous vraiment les conséquences d’une telle exposition numérique ?
Lire la suite sur numerama.com