31.12.2016 - Wikileaks, expulsions, tension : Obama aura tout fait pour saboter la relation avec la Russie de Poutine et décrédibiliser Trump

Barack Obama aura tout tenté jusqu’au bout. En expulsant trente-cinq fonctionnaires russes, jeudi, et en prenant des sanctions économiques contre les services de renseignement russes, le crépusculaire président américain tente à la fois de décrédibiliser Donald Trump, induisant qu’il a été élu contre Clinton grâce à une manipulation des Russes, et de saboter un peu plus la relation entre Washington et Moscou. Le prétexte ? Selon une source anonyme à la CIA, la Russie aurait interféré dans le processus électoral. Non point en manipulant directement des votes en faveur de Trump, admet Barack Obama, mais en influençant l’opinion par des manipulations informatiques via Wikileaks.
 
Selon la Maison Blanche, des « hackers » russes auraient influencé le vote des Américains – ce vote qui a humilié la gauche globaliste certaine de sa toute-puissance -, en permettant la révélation de courriels rédigés par des employés du Comité national démocrate (DNC) et par le patron de la campagne d’Hillary Clinton John Podesta. Le New York Times qui, en bon laquais, se fait largement écho de cette théorie, écrit que des employés de la CIA requérant l’anonymat sont convaincus que la Russie a espionné les organes dirigeants des deux partis, démocrate et républicain, mais a sélectionné des courriels émanant du seul parti démocrate pour renverser l’opinion contre Hillary Clinton.

Wikileaks dément, la CIA parle aux médias mais pas aux élus

Wikileaks, par le canal duquel sont passées les publications, a démenti à plusieurs reprises que la Russie ait pu être à l’origine de la diffusion de ces courriels qui mettaient gravement en cause d’intégrité de la candidate démocrate et de son entourage. Personne n’a fourni de preuve confirmant les affirmations courageusement anonymes provenant de la CIA. Pire : la commission du renseignement de la chambre des représentants n’a jamais été saisie du moindre élément étayant l’accusation d’une implication des services russes dans le piratage des courriels démocrates.
 
Maniant une ironie mordante, le sénateur républicain du Wisconsin Ron Johnson s’est dit « choqué de voir la CIA fournir auWashington Post ou à la NBC des informations sur ce sujet, mais les refuser aux membres élus du Congrès ». La CIA a refusé de parler à Johnson, pourtant président de la commission sénatoriale pour la sécurité du territoire.

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