19.12.2016 - Plus de femmes dans la construction!

Cette nouvelle est une fascinante randonnée dans l'esprit féministe.

En voici quelques extraits:
 
Les femmes forment 1,5 % de la main-d’œuvre québécoise dans l’industrie de la construction, moins qu’ailleurs au Canada.
 
Le problème avec les féministes, c'est qu'elles procèdent toujours de la même façon erronée.

1- Elles identifient une situation qu'elles considèrent injuste. Dans ce cas-ci, les femmes très peu nombreuses dans le domaine de la construction.

2- Elles postulent inévitablement la même conclusion: les femmes sont opprimées et victimes de discrimination. Elles ne mettent aucune étude sérieuse de l'avant pour le démontrer. Cela ne leur passe même pas par la tête de le faire. Pour elles, le fait que les femmes sont les constantes victimes du patriarcat misogyne est une évidence qui n'a absolument pas besoin d'être démontrée.

3- Pour régler le "problème", elles suggèrent la mise en place de ressources ou de quotas qui avantagent les femmes, faisant bénéficier celles-ci de privilèges dont sont privés les hommes.

C'est toujours le même cirque.

Or, prenons ce cas-ci en guise d'exemple. L'absence des femmes dans la construction est-il un problème? À moins que l'on puisse démontrer clairement, preuves à l'appui, que cette absence s'explique par un système misogyne qui leur est hermétiquement fermé, alors non.

Les femmes sont-elles empêchées de travailler sur les chantiers? Pas du tout. Une femme qui veut travailler dans ce domaine peut le faire. Tout comme moi, un homme, j'ai pu choisir de travailler en éducation primaire, un domaine dominé par les femmes. 
 
Et si la discrimination n'est pas l'explication, alors quel est le problème? N'est-il pas envisageable que ce type de métiers n'intéresse tout simplement pas la vaste majorité des femmes? Peut-être qu'il s'agit là simplement d'une préférence qui s'exprime en toute liberté?
 
La Commission de la construction du Québec (CCQ) lance une campagne pour augmenter la mixité sur les chantiers. «Une pelle mécanique, ça n'a pas de sexe», dit Diane Lemieux, présidente-directrice générale de la CCQ. «Que vous soyez une femme ou un homme, c'est la compétence de la personne qui utilise l'outil qui doit passer en premier.»
 
Évidemment. N'est-ce pas déjà le cas? Mme Lemieux a-t-elle un étude quelconque pour nous démontrer que les gens ne sont pas engagés en fonction de leur compétence et que les femmes sont systématiquement victimes de discrimination à l'embauche? Non? Ah...
 
En Alberta, les femmes représentent plus de 3 % de la main-d’œuvre, une proportion deux fois plus importante qu’au Québec. Une situation que s’explique mal Diane Lemieux.
 
Une différence négligeable de 1,5%. C'est apparemment tout ce qui est nécessaire pour que la situation soit considérée alarmante. 
 
«Je n’ai pas toutes les réponses, mais il faut trouver des solutions», a dit Mme Lemieux à l’émission de Paul Arcand, mardi matin, sur les ondes du 98,5 FM.
 
Le problème n'est pas que vous ne possédiez pas toutes les réponses, Madame. le problème, c'est que vous n'en possédez apparemment aucune. Vous n'êtes même pas capable de démontrer que le nombre bas de travailleuses de la construction constitue un problème.

Comme vous le dites vous-même, une pelle mécanique n'a pas de sexe. Que ce soit un homme ou une femme qui l'opère n'a aucune importance. Alors où est le problème?
 
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