Note du Bonnet : ...les émotions qui feront oublier à certains manifestants de bonne foi, que la volonté d'éradiquer Bashar el Assad de la Syrie est le premier but des occidentaux.La tactique employée est toujours la même : noyer la vérité dans les émotions et la colère.

En soutien à la population d’Alep, restante ou évacuée, Paris se mobilise. Les initiatives, quotidiennes et disparates, concentrent un grand nombre de profils, citoyens, humanitaires, politiques. Sputnik esquisse le portrait des manifestants.

Du parvis du Trocadéro au parvis du Centre Georges Pompidou à Paris, de l'ambassade de Syrie à l'ambassade de Russie, il n'y a qu'un pas: l'émotion. Ou peut-être deux: l'engagement politique, même si ce qui se passe à Paris ne peux pas être comparé à la situation en Turquie rapportée par notre rédaction à Istanbul.

Qu'il vienne déposer des bougies « en signe de soutien à la population syrienne et en mémoire de toutes celles et ceux qui ont trouvé la mort » ou demander «d'arrêter le massacre », le manifestant est ému, frappé, indigné par le sort des aleppins. La confusion qui règne dans la deuxième ville syrienne, reprise par les troupes gouvernementales après de violents combats, ne laisse guère de visibilité sur ceux qui, à Paris, se montrent également proches des rebelles.

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