Depuis novembre 2015, le Canada a accueilli plus de 35 000 réfugiés syriens, qui ont fui leur pays déchiré par la guerre. L'apprentissage d'une des deux langues officielles est primordial pour l'intégration de ces nouveaux arrivants. Le Québec en fait-il assez pour leur apprendre le français?
Pour les réfugiés syriens, comme pour l'ensemble des immigrants, l'apprentissage du français est crucial afin de s'intégrer dans la société et sur le marché du travail.
« Parfois, le français n'est pas à point, mais la personne pourrait travailler », affirme la ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Kathleen Weil, en précisant que Québec « a ajouté les ressources pour répondre à la demande [...] en francisation ».
Selon le ministère québécois de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, 83 % des réfugiés syriens suivent des cours de francisation. Si l'on exclut les enfants de l'équation, 71 % des réfugiés adultes tentent présentement d'apprendre la langue officielle du Québec.
À l'heure actuelle, 136 Syriens sont sur une liste d'attente pour commencer des cours de français à temps plein dans la province, ce qui représente à peine 2 % du nombre total de réfugiés provenant de la Syrie.
Pour la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes, ces données montrent que le gouvernement québécois consacre les ressources nécessaires à la francisation des réfugiés syriens.
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