04.12.2016 - Les Libéraux pris en flagrant délit de corruption dans le dossier de la SIQ

« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. » - George Orwell

Avant même le retour des Libéraux au pouvoir en 2003 sous la houlette de Jean Charest, l’odeur fétide de l’argent secret avait commencé à s’infiltrer dans la vie politique québécoise. Un des premiers à en signaler la présence fut le regretté journaliste Michel Vastel lorsque, en 1998, il se fit l’écho des rumeurs qui circulaient dans les milieux d’affaires de Montréal sur le pont d’or (entre 3 et 4 millions $) qui avait été offert par Paul Desmarais à Jean Charest pour le convaincre de faire le saut en politique provinciale et prendre la direction du PLQ.

La réaction en avait été une d’étonnement général. Si ce genre de pratique a régulièrement cours en politique fédérale depuis toujours, c’était bien la première fois qu’il en était question de façon aussi transparente en politique québécoise depuis les années 1930, une autre période faste dans l’histoire des rapports malsains entre le PLQ, l’argent sale et la corruption. C’est d’ailleurs à la faveur des scandales Libéraux de l’époque que Maurice Duplessis était parvenu à se faire élire avec l’Union Nationale.

Au cours des trois mandats de Jean Charest, les doutes vont se multiplier sur la légalité du financement du PLQ, les avantages consentis aux milieux d’affaires avec la mise en place des partenariats public/privé (PPP) pour la construction et l’exploitation du CHUM et du CUSM, les contrats accordés par Hydro-Québec aux producteurs privés d’électricité, l’étrange engagement de cette dernière dans un programme coûteux et inutile de construction de centrales au gaz, la mystérieuse cession des droits du Québec sur l’exploration pétrolière à Anticosti, le dérapage spectaculaire de la Caisse de dépôt en 2008 suite aux décisions prises sur les orientations de la caisse par le gouvernement Charest dès son arrivée au pouvoir, l’intégrité du processus de nomination des juges qui donnera lieu à la Commission Bastarache, et l’intégrité des processus d’appels d’offre des différents niveaux de gouvernement qui donnera lieu à la Commission Charbonneau, l’affaire Corretti, l’affaire Tomassi, etc.

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