27.11.2016 - Le fossoyeur du Parti Québécois

Jean-François Lisée, le nouveau leader péquiste et chef de l’Opposition officielle au parlement du Québec, n’a pas su résister au chant des sirènes d’une gauche libertaire qui panique au moment où les patriotes de la trempe de Donald Trump sont en train de bouleverser le « grand échiquier » politique. En effet, celui qui vient tout juste de prendre les rênes du PQ – en promettant de faire des questions de l’identité et de l’immigration les deux piliers de son action politique – n’a pas hésiter à retourner sa veste afin de tenter un rapprochement avec Québec solidaire, le pendant québécois du Parti de gauche français.

Une gauche caviar qui phagocyte la question nationale

Le Parti Québécois, sorte de succursale de l’Internationale socialiste, version française, navigue depuis toujours sur les eaux troubles de la compromission. La formation péquiste a, depuis des lustres, fait sienne la doxa d’une gauche mondialiste qui crache dans la soupe des patriotes. Ouverte à toujours plus d’échanges économiques et d’immigration de masses, cette gauche caviar ne se préoccupait que de la défense de ses bénéficiaires autorisés. Les autres, la grande majorité des travailleurs au statut précaire et une part importante de la défunte classe moyenne, pouvaient bien aller se faire foutre.

Ménageant la chèvre et le chou, la formation péquiste se réclame de la défense d’une culture québécoise qui ne porterait pas préjudice aux minorités agissantes qui, telles des teignes, épuisent le terreau de la société d’accueil. Pas étonnant, dans un tel contexte, que la majorité des chefs péquistes aient toujours eu en horreur tout ce qui aurait pu les compromettre avec une forme ou une autre de patriotisme.

De Bernard Landry à Jean-François Lisée, en passant par une Pauline Marois qui est allé faire sa profession de foi à Davos alors qu’elle présidait aux destinées du Québec, tous les dirigeants de cette formation « social-démocrate » n’ont jamais hésité à entonner les antiennes d’un libre-échangisme dicté par les grandes corporations. De véritables libre-échangistes de la politique, quoi !

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