Même si les soldats canadiens sont sur la ligne de front en Irak et qu'ils ont la «flexibilité» de tirer les premiers pour «défendre» tant «leurs alliés que les civils», ils ne sont pas en mission de combat, insiste le gouvernement libéral.
Le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, et le chef d'état-major de la défense, Jonathan Vance, ont tous deux reconnu, mardi, qu'il arrive aux membres des Forces armées canadiennes impliqués dans la lutte contre Daech (le groupe armé État islamique) de dégainer en premier.
Et oui, «dans plusieurs situations, ils doivent non seulement se défendre eux-mêmes, mais aussi leurs partenaires de la coalition et les civils», a offert en Chambre le ministre Sajjan en réponse à une question du député conservateur Pierre Paul-Hus.
Mais le ministre de la Défense refuse toujours de parler d'une mission de combat, plaidant que les soldats stationnés en Irak y sont pour former, assister et conseiller les forces de sécurité irakiennes dans la planification d'opérations militaires contre les djihadistes.
Pour les partis de l'opposition, en jouant ainsi sur les mots, le gouvernement de Justin Trudeau induit la population canadienne en erreur. Car il devient selon eux de plus en plus évident que les troupes canadiennes sont engagées dans une mission de combat.
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