31.10.2016 - L’administration Obama a-t-elle favorisé les musulmans au détriment des chrétiens ?

L’une des révélations les plus explosives de Wikileaks semble être, une fois de plus, superbement ignorée des médias mainstream américains.

Selon les e-mails du camp démocrate rendus publics par les hackeurs de Julian Assange, l’administration Obama n’a pas seulement écarté les candidatures de chrétiens aux postes offerts par le gouvernement fédéral, mais a privilégié les candidats musulmans, en violation de la Constitution américaine, qui stipule qu’ « aucun questionnaire portant sur la religion ne sera imposé pour juger de l’aptitude d’un candidat à l’exercice de fonctions ou charges publiques aux États-Unis ».

Il est d’ailleurs ironique que l’un des e-mails proposant un test religieux décisif pour les emplois gouvernementaux privilégiant les musulmans sur les chrétiens, a été écrit par une ancienne présidente de la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, la juriste démocrate Preeta Bansal. Cette commission fut créée par les Républicains, alors majoritaires au Congrès (la chambre haute du Parlement, Ndlr) et échappera à la vindicte d’un président Clinton trop faible politiquement pour la combattre à la fin des années 1990, en raisons des trop nombreux scandales qui entachaient sa présidence. Les démocrates, faute de la supprimer, réussirent vraisemblablement à la détourner de sa vocation initiale sans difficulté.

« J’ai exclu ceux qui sont d’origine arabo-américaine mais qui ne sont pas musulmans »

Dans un e-mail daté du 29 septembre 2008, Preeta Bansal (qui avait servi dans l’administration Clinton dans les années 1990) a envoyé à John Podesta une liste de citoyens américains musulmans à prendre en considération pour certains postes fédéraux qualifiés. Le spoil system américain prévoit le renouvellement complet de l’administration fédérale américaine lorsqu’un président quitte le bureau ovale. M. Podesta, dont la correspondance n’en finit plus de susciter la polémiquefigurait alors dans l’organigramme de l’équipe de « transition » d’Obama entre son élection et sa prise de fonction, chargée de mener à bien les recrutements. Il ne cessera plus de graviter dans les cercles du pouvoir démocrate jusqu’à devenir le directeur de campagne d’Hillary Clinton.

Madame Bansal avait apparemment été chargée d’exclure les Arabes chrétiens de ces postes très convoités et y développe sa méthode : « In the candidates for top jobs, I excluded those with some Arab American background but who are not Muslim. Many Lebanese Americans, for example, are Christian ». Traduction : « Parmi les candidats aux meilleurs emplois, j’ai exclu ceux qui sont d’origine arabo-américaine mais qui ne sont pas musulmans. Beaucoup d’Américains libanais, par exemple, sont chrétiens ».

10 801 réfugiés syriens sont entrés aux États-Unis en 2016. 56 étaient chrétiens

La ségrégation des chrétiens en faveur des musulmans a fonctionné à plein régime. Les chrétiens arabes ont été systématiquement exclus des postes de traducteurs, même pour les informations classifiées les plus sensibles, au bénéfice des musulmans.

Les chrétiens arabes américains supportent de plus en plus mal cette situation. Ils endurent lentement mais surement le pire génocide de leur histoire dans leur région natale, berceau du christianisme, sans même que leur propre administration ne s’en émeuve. Pire, elle les saque : sur les 7 551 réfugiés syriens entrés aux États-Unis en 2016, seulement 35 étaient chrétiens. Un mois plus tard, les données transmises à la clôture de l’année fiscale sont encore plus éloquentes : sur 10 801 réfugiés, 56 sont chrétiens.


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