15.10.2016 - Le pape François : « le prosélytisme est le poison » et « Luther un médicament »

C’est une angoisse qui le torture quotidiennement ces derniers temps, le pape François. Le prosélytisme. Qui va contre l’œcuménisme. Quelle horreur ! Il ne peut s’empêcher en voyage, en audience, d’en parler et de le fustiger. C’est, semble-t-il à voir les mots qu’il prononce pour le fusiller, un soucis pressent, singulier, presque exclusif, qui le taraude depuis un certain temps. Une bête noire, immonde, qui rôde, sournoisement, autour des âmes, à tuer au plus vite ! Et il s’y emploie résolument.

La déchristianisation des nations autrefois catholiques, la montée de l’immoralité satanique dans le monde entier, la soumission des esprits et des corps à des idéologies sexuelles diaboliques, la main-mise d’oligarques messianiques apatrides et guerriers sur les destinées des hommes et des peuples, l’avortement de masse, le plus grand génocide de l’histoire, imposé sur la terre entière, ne sont que des bricoles en comparaison, bricoles dont il parle il est vrai, un peu, parfois, mais pas trop, vraiment pas trop, parce que a-t-il théorisé :

« Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l’avortement, au mariage homosexuel et à l’utilisation de méthodes contraceptives. Ce n’est pas possible. Je n’ai pas beaucoup parlé de ces choses, et on me l’a reproché. Mais lorsqu’on en parle, il faut le faire dans un contexte précis. La pensée de l’Église, nous la connaissons (…), mais il n’est pas nécessaire d’en parler en permanence. (…) »

Tandis que l’œcuménisme, l’union des confessions chrétiennes en tout premier, non-chrétiennes à la suite, c’est un grand œuvre auquel il veut apporter son soutien, y maçonner sa pierre doctrinale, y inscrire en lettres gravées sur le fronton du temple de l’union universelle sa devise œcuménique :

« Ce qui nous unit est beaucoup plus que ce qui nous divise ».

Devise qu’il matraque à chaque occasion où il se trouve face à un auditoire composite, disparate, multi-confessionnel. Lors de cette fameuse audience de jeudi dernier 13 octobre 2016, pour les pèlerins œcuméniques luthériens et catholiques marchant main dans la main vers un avenir radieux, où il a condamné les chrétiens identitaires et non-immigrationnistes, il est revenu à nouveau, sous le regard rouge sang et inquisiteur de la statue de Luther à sa droite, mise à l’honneur dans les Palais apostoliques (sic), sur l’œcuménisme et le prosélytisme. Phrase choc pour pensée choc :

« Le prosélytisme est le poison de l’œcuménisme ! »

Pas moins : un poison ! Pauvres saints catholiques morts martyrs pour avoir voulu convertir les âmes emprisonnées dans les erreurs hérétiques ou schismatiques : ils ont fait œuvre d’empoisonnement, c’est le pape François qui le dit. Depuis le concile Vatican II, la lumière de l’œcuménisme fut ! Avant c’étaient les ténèbres du prosélytisme.

C’est pourquoi, en toute logique, François l’argentin, pape, se fait une joie d’aller en Suède, dans deux semaines, « faire mémoire », explique-t-il, de la réforme de Luther, ensemble avec la Fédération luthérienne mondiale.

 

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