13.10.2016 - Une étude démonte la thèse selon laquelle l'homosexualité serait innée

Une étude pluridisciplinaire démontre que la croyance populaire selon laquelle la sexualité et le genre sont déterminés par la biologie et sont immuables est infondée, et qu'aucun élément scientifique ne peut soutenir cette thèse. Cette étude met notamment en garde contre les traitements médicaux drastiques pour les enfants transgenres. 

La thèse selon laquelle l'orientation sexuelle est prédéterminée par des facteurs biologiques fait partie intégrante du discours LGBT actuel. Qu'une personne choisisse d'être gay ou pas, la société ne peut pas l'exiger de lui non plus, voilà leur argument. 

Mais qu'importe la valeur politique de cet argument : le paradigme du « je suis né comme ça » n'est corroboré par aucun élément scientifique, selon une récente étude publiée cet automne dans New Atlantis, un magazine qui traite des conséquences politiques, sociétales et éthiques des avancées technologiques. 

Cette étude n'a donc pas pour objet de démontrer que l'homosexualité est un choix, mais bien que le contraire n'est pas vrai dans l'absolu. 

Cette étude de 144 pages a été menée par le Dr. Lawrence S. Mayer, spécialiste en épidémiologie et biostatisticien, formé à la psychiatrie également, qui est actuellement professeur au Département de psychiatrie de l'École de médecine Johns Hopkins, ainsi que par le Dr. Paul R. McHugh, psychiatre renommé, chercheur, éducateur et ancien directeur de l'hôpital psychiatrique du Johns Hopkins Hospital. 

Les trois principaux points examinés sont : l'orientation sexuelle, les liens entre la sexualité et la santé mentale, et l'identité du genre. 

Se basant sur des études en neurobiologie ainsi qu'en sciences sociales, les auteurs écrivent que « l'idée selon laquelle l'orientation sexuelle est innée, figée biologiquement chez l'humain, que l'on naît ainsi en quelque sorte, n'est soutenue par aucun élément scientifique ».

Le terme « orientation sexuelle » est lui-même ambigu et utilisé par plusieurs chercheurs pour décrire une attirance, un comportement ou une identité. Parfois, ce terme fait référence à l'appartenance à une certaine communauté, ou au fait d'avoir certains fantasmes. 

« Il est important, dès lors, que les chercheurs expliquent clairement quel domaine ils étudient, et de garder à l'esprit les définitions spécifiées par les chercheurs lorsque nous interprétons leurs découvertes », poursuivent-ils. 

Il existe des facteurs biologiques liés au comportement sexuel, admet l'étude, mais ils n'impliquent aucune « explication de causalité biologique pour l'orientation sexuelle humaine ». Les différences dans les structures du cerveau chez un individu gay ou chez un individu hétéro qui ont été identifiées par des chercheurs ne sont pas nécessairement innées ; elles peuvent résulter de facteurs psychologiques ou environnementaux. 

« L'affirmation la plus forte que la science ait à offrir pour expliquer l'orientation sexuelle est que certains facteurs biologiques apparaissent, dans une mesure indéterminée, pour prédisposer certains individus vers une orientation non hétérosexuelle », explique l'étude.

Les individus LGBT sont statistiquement plus à risque de développer des problèmes de santé mentale que la population générale, selon les auteurs de l'étude. Exemple frappant : « Le taux de suicide parmi la population transgenre tous âges confondus est estimée à 41 %, pour moins de 5 % pour la population étasunienne dans son ensemble ».

 

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Commentaires   

 
0 #1 Francis 20-10-2016 20:39
Tout d'abord il n'existe pas d'identité homosexuelle, ni hétérosexuelle. Il n'y a que des formes d'attirance sexuelle, des orientations sexuelles, en ce sens que certains individus peuvent être attirés soit par des gens du sexe opposé ou du même sexe ou parfois les deux. L'identité homosexuelle, gay, LGBT a été crée pour des raisons politiques.

Il est vrai, et je parle en connaissance de cause, que les problèmes de santé mentale, sont assez répandus chez les homosexuels et LGBT en général. Beaucoup de cas de névrose entre autres, mais ça on préfère ne pas en parler et dire plutôt que les LGBT sont fins, sont beaux et doivent être adulés.
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