14.10.2014 - Pour jouer aux émeutiers, les gendarmes français crient "1,2,3 Viva l'Algérie"

Le petit journal de la chaine de télévision française Canal plus ne fait pas que surveiller les montages, de l’ENTV. Lundi dernier, une équipe de l'émission Le petit journal assistait à la visite du ministre de l’intérieur français au Centre national français d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) de Saint-Astier (24).

C’est donc au cours de l’emission diffusée le mercredi soir que l’affaire a été ébruitée. En simulant, une émeute les gendarmes français n’avaient rien trouvé d’autre que de crier 1,2,3 Viva l’Algérie.

L'ingénieur du son de l’emission, a saisi ce slogan scandé par un groupe de stagiaires chargés "de jouer aux émeutiers" . 
D'après l'enregistrement du Petit journal,au moment de s'opposer aux gendarmes mobiles, ils clamaient "1,2,3 Viva l'Algérie !"

Yann Barthè, animateur de l’emission, a rappelé que, de là où il se trouvait, le ministre de l'Intérieur français ne pouvait pas les entendre. Toutefois il l'a interpellé : "Pour se mettre dans les personnages des émeutiers, les gendarmes jouent des personnes d'origine algérienne... On espère qu'après visionnage de ces sons (sic), Bernard Cazeneuve( ministre de l’Intérieur français) ajoutera un bémol à son discours qui a suivi."

Dans celui-ci, voit-on, sur le même enregistrement, le premier policier de France saluait les aspirants gendarmes en soulignant "la qualité de [leur] engagement" et leur "bel esprit de service public".

Suite à la vague d’indignation enregistrée notamment sur les réseaux sociaux, la Gendarmerie française a annoncé avoir entamé des vérifications. Ces dernières, rapportent les médias français, témoignent du sérieux avec lequel a été prise cette affaire. 
Quel est l'escadron impliqué ? Quels stagiaires avaient scandé ce « fameux » slogan? Qu'ont-il exactement dit ou pas ? Dans quel contexte l’ont-il fait? Y a-t-il eu manipulation ou détournement des propos?

Selon les mêmes sources, la gendarmerie tient, toutefois, à souligner que la direction générale a réclamé "des vérifications", et non une enquête interne, en vue de lever le voile autour de propos captés lundi soir et qui ne sont pas sans écorner l'institution entière.

A noter que le CNEFG forme 13 000 à 15 000 stagiaires chaque année. Il s'agit pour la plupart de militaires français, mais le centre accueille également des gendarmes du monde entier notamment le Luxembourg, le Canada, l’Espagne, le Maroc, le Niger et…l’Algérie !

Les autorités algériennes laisseront-elles passer cet incident sans réaction?

Source : huffpostmaghreb.com

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