29.09.2016 - Aussant et Nadeau-Dubois lancent un mouvement apolitique pour «faire avancer le Québec»

MONTRÉAL – Présenté par Jean-Martin Aussant et Gabriel Nadeau-Dubois, le mouvement «Faut qu’on se parle», procédera à une série de consultations publiques dans une démarche dite apolitique.

Affirmant que le Québec a «de la difficulté à avancer», ce groupe rassemble cinq têtes d’affiche, dont l’ancien chef d’Option nationale et directeur général du Chantier de l’économie sociale, Jean-Martin Aussant, le militant Gabriel Nadeau-Dubois, Claire Bolduc, ancienne présidente de l’Ordre des agronomes du Québec et de Solidarité rurale, l’urgentologue Alain Vadeboncoeur et Maïtée Labrecque-Saganash, militante crie, et fille du député néo-démocrate Roméo Saganash.

«Nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir que nous n’avons plus assez de poids sur les décisions collectives», soutient l’organisation qui défile en 10 questions les thèmes à aborder dans 10 consultations et des assemblées de cuisine, que les porte-étendard espèrent voir émerger un peu partout en province.

Les cinq membres fondateurs du projet proviennent d’horizons différents qui se retrouvent dans les thèmes retenus: l’économie, l’éducation, la santé, les premiers peuples et les régions. On y abordera aussi les enjeux du climat, de la culture, de la démocratie et de l’indépendance.

Sur ce dernier point, «Faut qu’on se parle» précise sur sa plateforme internet que «le mouvement souverainiste fait du surplace à cause de stratégies perdantes».

Cette volonté du groupe de «remettre en marche» l’indépendance s'affirme alors que se termine la course à la direction du Parti québécois où ce sujet fait l’objet de divisions quant à l’approche à adopter. Le projet «Faut qu’on se parle» cherche aussi à sonder les Québécois sur de grands enjeux de société quelques jours à peine après un week-end de consultations et de conférences sur de grandes politiques publiques sous le vocable de «Forum des idées pour le Québec», organisé par le Parti libéral du Québec, mais dans une démarche également dite non partisane.

Les consultations publiques de ce mouvement s’amorceront à Québec le 11 octobre et se termineront à Montréal le 8 décembre, après des arrêts à Sept-Îles, Rouyn-Noranda, Rimouski, Carleton-sur-Mer, Gatineau, Trois-Rivières, Saguenay et Sherbrooke.

La participation aux différentes consultations est gratuite, mais l’inscription est requise puisque les places sont limitées. Le groupe invite aussi les citoyens à organiser des assemblées de cuisine, auxquelles un des cinq porte-parole pourrait participer.

 

Source : Le Journal de Montréal

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