Dans nos maisons, nous cohabitons avec des dizaines de produits chimiques. Substances cancérigènes, perturbateurs endocriniens, une étude américaine révèle que la poussière de nos intérieurs peut être dangereuse pour notre santé.
L’air de notre maison pourrait bien être dangereux pour notre santé, voire même mortel, si l’on en croit cette récente étude menée par des chercheurs de la faculté de santé publique de l’université George-Washington, aux États-Unis.
Cancérigènes et perturbateurs endocriniens s’invitent chez nous
Ces derniers viennent en effet, de publier un rapport très fourni après avoir mené différentes analyses dans 14 États américains. Conclusion : dans nos maisons, nous serions en contact avec pas moins de 45 agents chimiques dangereux.
Ces substances sont parfois même cancérigènes. C’est le cas du TDCPP, un retardateur de flammes souvent présent dans le mobilier et dans les produits pour bébé. Interdit en Europe, le DEHP, un phtalate régulièrement utilisé pour assouplir le plastique, a été découvert dans la plupart des échantillons de poussière prélevés par les chercheurs au cours de leur étude.
Des résultats qui pourraient sous-estimer la réalité
Les phtalates ont également été reconnus pour leur impact sur l’équilibre hormonal des individus. Ils sont des perturbateurs endocriniens, au même titre que des perfluorés tels que le PFOA ou le PFOS, que l’on retrouve souvent dans les tissus. Ces substances provoqueraient également des problèmes immunitaires et digestifs.
« Ces résultats suggèrent que les personnes et surtout les enfants sont exposés quotidiennement à de multiples substances chimiques présentes dans la poussière qui pourraient contribuer à de sérieux problèmes de santé », alerte Ami Zota, professeure adjointe de sciences environnementales à l’Université Washington et co-auteur de cette recherche. Ces derniers affirment même que les résultats de leur étude pourraient être en-deçà de la réalité tant ils « sous-estiment probablement l’exposition dans la maison à ces produits chimiques qui se trouvent également dans les rayons des drug-stores et même dans la nourriture de la restauration rapide ».
Source : Consoglobe