03.09.2016 - Attention : les soi-disant spécialistes du sexe veulent pervertir nos enfants

Par Paul-André Deschesnes

Les grands spécialistes de la sexualité humaine n’arrêtent pas de se prononcer publiquement et d’écrire de nombreux ouvrages sur cette question. Sexologues, sociologues et psychologues de tout acabit nous annoncent partout haut et fort que nous vivons maintenant dans une nouvelle ère sexuelle.

Et maintenant, que diriez-vous chers lecteurs, si on parlait de la «nouvelle» sexualité des enfants ? En effet, dans le journal «Le Devoir» du 28 août 2016, un article intitulé «Quand les petits s’envoient en l’air», nous en fait voir de toutes les couleurs sous la plume du chroniqueur Louis Corneiller.

Nous sommes maintenant en 2016. Le temps de la grande noirceur sexuelle et des interdits sont terminés. Les enfants de tous âges doivent obligatoirement avoir une vie sexuelle active.

Notre savant chroniqueur fait référence aux opinions unanimes de la science moderne en cette matière et plus particulièrement celle d'un professeur de psychologie qui sont supposés nous donner l’heure juste sur la sexualité des enfants.

Dans un premier temps, on nous informe que tous les tabous sont tombés quand il est question de la sexualité des adultes. Le consensus social accepte toutes les formes d’activité sexuelle, même les plus surprenantes et les plus extravagantes. En matière sexuelle, tout est devenu normal, légal, banal et acceptable. Cela fait partie de nos droits fondamentaux.

Malheureusement, selon un certain psychologue, il y a encore un certain puritanisme inacceptable dans ce dossier selon lequel «les enfants normaux et bien élevés ne sont naturellement intéressés d’aucune façon par quelque activité sexuelle que ce soit jusqu’à ce qu’ils parviennent à la puberté». Alors, il y a encore des parents qui éduquent leurs enfants en les préservant de tous ces jeux et jouissances sexuels que vivent les adultes dans notre société dite très moderne et très avancée.

Notre spécialiste de la «chose» veut nous donner l’heure juste. Pour lui, les enfants ont le droit fondamental d’avoir des activités sexuelles en vue d’un épanouissement et d’un développement harmonieux dans ce domaine. Tous les enfants, et même en très bas âge, doivent se toucher, se masturber, avoir des orgasmes, seuls, avec un partenaire ou en groupe. Ils font alors une découverte normale de leur sexualité ; tous ces jeux sexuels font partie d’un sain apprentissage.

Cette sexualité infantile doit être encouragée car elle est étayée par une foule d’études, de témoignages et de références. Les enfants et les bébés ont des désirs sexuels à combler ; c’est normal et inoffensif. Toutes ces activités sexuelles d’enfants n’ont aucune limite et ça inclut même les expériences homosexuelles.

En conclusion, cette chronique nous informe que nous devons vivre à l’heure de la sexualité «décomplexée» qui procure aux enfants «la joie de vivre», de jouir et de s’amuser. Alors, en grandissant, ils auront  «une perception favorable de leur propre corps».

Que penser de toutes ces sornettes et élucubrations sexuelles postmodernes ? L’époque de la «grande noirceur» où on enseignait à nos enfants le respect du corps en matière sexuelle, l’importance de la maîtrise de soi et la noblesse de cette activité dans le cadre du mariage chrétien entre un homme et une femme, c’est aujourd’hui officiellement terminé. Le débat est clos !

 

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