31.08.2016 - Téléphone portable : les preuves du scandale sanitaire s’accumulent

Non, c’est non, l’Agence nationale des fréquences (ANFR), ne veut toujours pas rendre publiques ses mesures de Débit d’absorption spécifique (DAS) (*) citées dans le rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) intitulé Exposition aux radiofréquences et santé des enfants et publié le 08 juillet 2016. L’ANFR a renouvelé son refus à Marc Arazi, qu’elle a reçu vendredi 22 juillet 2016 dans ses locaux.

Pourtant, les mesures de DAS citées dans ces cinq lignes du rapport de l’ANSES révèlent un problème majeur : le fait qu’en fonctionnement normal, le téléphone portable, crée un risque réel pour la santé de ses utilisateurs. Pour exemples, les femmes enceintes (risques des rayonnements du téléphone portable pour le fœtus quand leurs mères portent le téléphone portable dans une poche ventrale), les adultes et les enfants (dangers pour leur fertilité quand le téléphone est mis dans la poche du pantalon), les malades cardiaques (modifications du rythme cardiaque et risques démultipliés pour le porteurs d’implants), entre autres.

Des modalités de mesures inadaptées à la protection de la santé des utilisateurs

En effet, les modalités de mesure de DAS sont, du propre aveu de l’ANFR, particulièrement inadaptées à la réalité du risque lié à l’exposition des utilisateurs aux ondes électromagnétiques, jeune et très jeune public en première ligne. Et pour une raison simple, elles sont réalisées à une distance comprise entre 1,5 et 2,5 cm entre le téléphone et la partie du corps ou du tronc concernée. Or, en approchant progressivement les téléphones portables jusqu’à 5 mm de la peau, l’ANFR met en évidence que 89% des 95 téléphones portables testés dépassent la valeur limite réglementaire de 2W/kg pour le DAS local « tronc » et 25% dépassent les 4 W/kg recommandés pour le DAS local « membre ». Et cette référence aux 5 mm de la peau a été choisie par l’ANFR pour coller à la réalité des usages (communiqué ANFR du 04 mai 2016). Difficile, dans ces conditions, de croire une seconde qu’avec leurs équipes d’ingénieurs, les industriels ignorent les conséquences du choix des protocoles de mesures de DAS pour la santé des utilisateurs.

A ce jour, le choix de l’ANFR de garder secrètes ces mesures de DAS empêche de dissiper complétement le doute quant à la présence, dans la liste, de mesures du DAS local « tête », avec des risques inhérents plus lourds en cas de dépassement (cancer du cerveau, neurinome…). Or, c’est le DAS local « tête » qui, initialement, a focalisé les inquiétudes, et les incidences des DAS local « tronc » et local « membre » sur la santé des utilisateurs ont été négligées par les autorités de régulation.

Une quasi absence de contrôle des constructeurs par les États européens

Autre information tout aussi préoccupante : la quasi inexistence de mesures de contrôles par les pays européens des millions de téléphones portables vendus alors que des nombreux nouveaux modèles sont produits chaque année.

 

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