Une étude a montré qu’une séance typique de vapotage a causé des dommages semblables à l’artère principale du cœur comme les dommages subis par ceux qui fument des cigarettes.

Les résultats semblent aller à l’encontre des conseils de Public Health England (PHE), qui a déclaré l’an dernier que vapoter est 95% moins nocif que le tabac et l’organisation a appelé les médecins à être en mesure de prescrire des e-cigarettes pour aider les gens à arrêter de fumer.

Les chercheurs ont dit que vapoter pourrait endommager l’aorte d’une manière similaire à fumer car ils ont présenté leurs conclusions au congrès de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) à Rome et ils n’encouragent pas l’utilisation de tels dispositifs.

Ils ont constaté que les effets d’une session de 30 minutes de vapotage (une habitude typique comme les e-cigarettes fournissent la nicotine à un rythme plus lent que les cigarettes) étaient similaires à celles de fumer une cigarette pendant cinq minutes.

Et ils ont averti que le Royaume-Uni avait « précipité » les cigarettes électroniques comme une méthode pour aider à arrêter de fumer.

Des expériences ont été effectuées sur 24 adultes avec une moyenne d’âge de 30 ans, en examinant seulement les effets immédiats des e-cigarettes et du tabagisme.

Le professeur Charalambos Vlachopoulos, de l’Université nationale et capodistrienne d’Athènes, a déclaré à la conférence : « Nous avons mesuré la rigidité aortique. Si l’aorte est raide vous multipliez votre risque de mourir, soit de maladies cardiaques ou d’autres causes. »

Il a ajouté : « L’aorte est comme un ballon à côté du cœur. Plus le ballon est dur, plus il est difficile pour le cœur de pomper. C’est le biomarqueur le plus puissant que nous avons pour estimer les maladies cardiovasculaires. »

Le professeur Vlachopoulos a déclaré que si les risques à long terme de vapotage sont restés inconnus, il ne recommande pas leur utilisation.

Il a dit : « Il pourrait y avoir des dangers cardiaques à long terme. Ils sont beaucoup plus dangereux que les gens ne s’en rendent compte. Je ne recommanderais pas ça comme une méthode pour arrêter de fumer. Je pense que le Royaume-Uni a précipité l’adoption de cette méthode. »

Rosanna O’Connor, du PHE, a déclaré : « Vapoter porte une fraction du risque de fumer dont encore beaucoup de fumeurs n’en sont pas conscients. »

Source : Anguille sous roche