28.08.2016 - La culture québécoise se meurt à Montréal

L’animatrice bien connue Monique Giroux, réputée pour sa passion pour la chanson francophone, tire la sonnette d’alarme dans un récent article intitulé Sur la route des chansons (Voir-Québec, juin 2016).

Elle fait le triste constat que chez la majorité des artistes québécois il n’y a plus suffisamment de public à Montréal pour justifier plus d’un spectacle à de longs intervalles. Et ce sont tous des artistes populaires qui remplissent leurs salles ailleurs dans le reste du Québec, là où ils sont appréciés à leur juste valeur par la population de chez nous.

Il arrive même que certains artistes donnent plus de représentations d’un spectacle dans une ville de région qu’à Montréal même.

Le cri du cœur de Mme Giroux vient s’ajouter à un commentaire semblable exprimé par l’humoriste reconnu Daniel Lemire à propos du même problème auquel font face les humoristes.

On peut extrapoler avec les autres formes de divertissement et d’art qui reflètent cette même réalité préoccupante.

Qu’est-ce qui cloche ? Il y a anglais, euh, anguille sous roche.

En effet, pourquoi une telle situation propre à la métropole, qui a pourtant déjà été le centre névralgique naturel de notre culture commune à tous ? La réponse risque fort de faire sourciller nos susceptibles multiculturalistes, grandement responsables de cette lamentable détérioration.

Trop d’étrangers qui restent étrangers en masse à notre culture, qui ne font pas l’effort minimum pour y adhérer, qui préfèrent se barricader dans leur culture d’origine, contrairement au devoir élémentaire d’intégration qui leur incombe. Ils viennent d’ailleurs et vivent ailleurs. Voilà la cause.

C’est ce qui se produit lorsqu’une ville s’appauvrit de la présence d’autres cultures qui empiètent sur la sienne, contrairement aux idées reçues de la bien-pensance étatisée à l’opinion unique imposée et qui s’entête à pratiquer la politique de l’autruche devant la détérioration de la situation.

Lorsque trop de cultures divergentes s’entassent de façon étanche, cacophonique et non perméable, la culture majoritaire se voit alors négligée et mal entretenue, comme certaines façades et parterres de maison. Les autres l’asphyxient à petit feu.

À la présence grandissante d’étrangers indifférents s’ajoute la présence également grandissante d’anglophones auxquels les premiers s’allient et qui vont systématiquement privilégier une même offre culturelle de contenu autre que québécois, basée sur l’anglais. On n’en dénombre pas beaucoup de ces deux catégories dans les salles combles de Fred Pellerin ou de Jean Leloup...

Comme troisième ingrédient tout aussi vinaigré, ajoutez à cela une certaines frange de Montréalais de la jeune génération en nette voie d’assimilation, qui passent à l’anglais au moindre prétexte, qui truffent leurs phrases de mots ou d’expressions anglaises, avalés qu’ils sont par le nouveau monde virtuel où l’anglais prédomine, et qu’ils font désormais passer bien avant le leur, inconscients même de ce qui leur arrive. Ce qu’ils voudraient faire passer pour un choix personnel pour s’en défendre est plutôt une dévoration par l’ogre branché face à qui ils n’offrent aucune résistance.

 

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