Par Allain Jules

Addendum (20h00): Après les violents combats d’Hassaké, grande ville du nord-est de la Syrie, des militaires russes ont finalement obtenu dimanche un cessez-le-feu entre les miliciens kurdes et l’armée arabe syrienne.

Hassaké, Syrie (08:30) – C’est une trahison indescriptible. Alors qu’un officier supérieur russe s’est déplacé à Hassaké pour essayer de préserver la paix dans cette ville où vivaient en harmonie Arabes, Kurdes, Arméniens et Assyriens, les Kurdes (PYD et YPG) exigent le départ de la province des Forces de défense nationale (FDN). ceci, pour que Hassaké soit entièrement contrôlé par l’organisation Asayesh ou Asayish (securité en kurde). Au nom de quel principe ? Ce n’est pas seulement une faute, mais une traîtrise contre leur pays.

Face à ce diktat, le gouvernement syrien a rejeté cette demande et a répliqué en proposant, si besoin était, le désarment de certains groupes des FDN, si et seulement si le YPG et le PYD désarmaient à leur tour la police kurde à l’intérieur de la ville d’Hassaké.

Passant des menaces verbales aux actes, les combattants kurdes ont donc attaqué les FDN après le départ du général russe. Donc, hier soir, des affrontements ont éclaté dans la ville, principalement dans les districts d’Al-Nashwa et Guweiran. Malgré les menaces américaines de détruire les avions syriens, l’armée de l’air syrienne a bombardé les forces kurdes. Une escalade dangereuse. Visiblement, les Kurdes se croient tout permis, comme leur mentor, se comportant à Hassaké comme un éléphant dans un magasin de porcelaine..

Le cessez-le-feu entre le gouvernement syrien et le PYD a donc échoué. Cette intransigeance kurde est le fait des États-Unis qui parlent de paix le jour et font la guerre la nuit.

Source : MamAfrika TV